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COMTÉS RHODANIENS VdP

SAINTE-MARIE-LA-BLANCHE VdP

SAÔNE-ET-LOIRE Vdp

COMTÉS RHODANIENS

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 28 octobre 2011

modifié par l’arrêté du 4 novembre 2013

modifié par l’ arrêté du 13 novembre 2015

modifié par arrêté du 9 août 2016

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION -CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 - Nom de l’IGP

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Comtés Rhodaniens », initialement reconnue « Vin de Pays des Comtés Rhodaniens » par le décret du 13 octobre 1989, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 – Mentions et unités géographiques complémentaires

L’indication géographique protégée « Comtés Rhodaniens » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages selon les conditions du présent cahier des charges.

 

3 – Description des produits

 

3.1 – Type de produits

L’indication géographique protégée « Comtés Rhodaniens » est réservée aux vins tranquilles et aux vins mousseux de qualité rouges, rosés et blancs.

La mention d’un à plusieurs cépages est réservée aux vins tranquilles et aux vins mousseux de qualité.

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée «Comtés Rhodaniens» présentent

un titre alcoométrique volumique acquis au moins égal à 9,00% vol.

Les vins, dont la teneur en sucres fermentescibles (glucose et fructose) est supérieure ou égale à 45 grammes par litre, présentent à titre dérogatoire une teneur en acidité volatile fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l’agriculture. »

 

3.3 – Evaluation des caractéristiques organoleptiques

Les vins produits sont marqués par des arômes fruités, toujours présents, même si leur intensité et leur nature varient selon les cépages et les technologies utilisées.

Pour les vins rouges, les extractions sont conduites pour obtenir des structures douces aux tannins mûrs et suaves. Pour les vins blancs et rosés, les process utilisés permettent de maintenir d’excellents équilibres, de préserver la fraîcheur des vins et le fruité.

Les vins mousseux de qualité, rouges, rosés et blancs, élaborés à partir des mêmes exigences qualitatives de récolte offrent des palettes aromatiques et des structures de vins identiques aux vins tranquilles.

La prise de mousse leur confère de plus une vivacité, une fraîcheur et une persistance aromatique qui vont de pair avec l’équilibre entre structure et finesse de l’effervescence.

 

4 – Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique « Comtés Rhodaniens » sont réalisées sur les territoires des communes suivantes situées dans les départements

de l’Ain,

de l’Ardèche,

de la Drôme,

de l’Isère,

de la Loire,

du Rhône,

de la Savoie,

de la Haute-Savoie,

de la Saône-et-Loire :

 

Département de l’Ain:

Canton de Seyssel : toutes les communes.

 

Département de l’Ardèche:

Cantons de Annonay-Nord, Annonay-Sud, Antraigues-sur-Volane, Aubenas, Bourg-Saint- Andéol, Chomérac, Joyeuse, Largentière, Rochemaure, Saint-Félicien, Saint-Péray, Satillieu, Serrières, Thueyts, Tournon-sur-Rhône, Vallon-Pont-d’Arc, Valgorge, Vals-les-Bains, (Les) Vans, Villeneuve-de-Berg, Viviers, (La) Voulte-sur-Rhône:

toutes les communes;

Canton de Lamastre:

communes de (Le) Crestet, Désaignes, Empurany, Gilhoc-sur-Ormèze et Lamastre,

Canton de Privas:

communes de Coux, Dunière-sur-Eyrieux, Flaviac, Les Ollières-sur- Eyrieux et Saint-Vincent-de-Durfort;

 

Département de la Drôme:

Cantons de Buis-les-Baronnies, Bourg-lès-Valence, Die, Dieulefit, Grignan, Loriol-sur-Drôme, Marsanne, Montélimar 1, Montélimar 2, Nyons, Pierrelatte, Portes-lès-Valence, Rémuzat, Romans-sur-Isère 1, Romans-sur-Isère 2, Saint-Donat-sur-l’Herbasse, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Vallier, Séderon, Tain-l’Hermitage, Valence 1, Valence 2, Valence 3, Valence 4;

toutes les communes;

Canton de Bourg-de-Péage:

communes d’Alixan, Bésayes, Châteauneuf-sur-Isère, Chatuzange-le-Goubet;

Canton de Crest-Nord:

communes d’Allex, Aouste-sur-Sye, Beaufort-sur-Gervanne, Crest, Eurre, Mirabel-et-Blacons, Montoison, Montclar-sur-Gervanne et Suze;

Canton de Crest-Sud:

communes d’Autichamp, Chabrillan, Divajeu, Francillon-sur-Roubion, Grane, Piégros-la-Clastre, Puy-Saint-Martin, La Répara-Auriples, La Roche-sur-Grane, Saou et Soyans;

Canton de Chabeuil:

communes de Barcelonne, Chabeuil, Châteaudouble, Malissard, Montélier, Montmeyran, Montvendre et Upie;

Canton de Châtillon-en-Diois:

communes de Châtillon-en-Diois, Menglon, Saint-Roman;

Canton de Luc-en-Diois:

communes de Barnave, Luc-en-Diois, Montlaur-en-Diois, Poyols, Recoubeau-Jansac;

Canton de Saillans:

communes d’Aubenasson, Aurel, Chastel-Arnaud, Espenel, Saillans, Saint-Benoît-en-Diois, Saint-Sauveur-en Diois, Vercheny;

 

Département de l’Isère:

- Communes de Les Adrets, Agnin, Allevard, Anjou, Annoisin-Chatelans, Aoste, Arandon, Assieu, Auberives-sur-Varèze, Les Avenières, La Balme-les-Grottes, Barraux, Beaucroissant, Bernin, Biviers, Bougé Chambalud, Le Bouchage, Bourgoin-Jallieu, Bouvesse-Quirieu, Brangues, La Buisse, La Buissière, Cessieu, Le Champ-près-Froges, Chamrousse, Chanas, Chapareillan, Charnècles, La Chapelle-de-la-Tour, La Chapelle-de-Surieu, La Chapelle-du-Bard, Charrette, Chasse-sur-Rhône, Le Cheylas, Cheyssieu, Chimilin, Chonas-l’Amballan, Chozeau, Chuzelles, Claix, Clonas-sur-Varèze, La Combe-de-Lancey, Corbelin, Corenc, Les Côtes-d’Arey, Coublevie, Courtenay, Cras, Crémieu, Creys-Mépieu, Crolles, Dizimieu, Dolomieu, Domène, Estrablin, Eyzin-Pinet, Faverges-de-la-Tour, La Flachère, Fontaine, Fontanil-Cornillon, Froges, Gières, Goncelin, Granieu, Le Gua, Hières-sur-Amby, Hurtières, Izeaux, Jardin, Laval Leyrieu, Lumbin, Luzinay, Meylan, Moidieu-Détourbe, Moirans, Montalieu-Vercieu, Montbonnot-Saint-Martin, Montcarra,

Moras, Morestel, Morêtel-de-Mailles, Morette, Le Moutaret, La Murette, Murianette, Noyarey, Optevoz, Passins, Parmilieu, Le Péage-du-Roussillon, La Pierre, Poliénas, Pontcharra, Le Pontde-Claix, Pont-Évêque, Porcieu-Amblagnieu, Quincieu, Réaumont, Renage, Revel, Reventin-Vaugris, Rives, La Rivière, Les Roches-de-Condrieu, Rochetoirin, Romagnieu, Roussillon, Ruy, Sablons, Saint-Alban-de-Roche, Saint-Alban-du-Rhône, Saint-Baudille-de-la-Tour, Saint-Blaisedu-Buis, Saint-Cassien, Saint-Chef, Saint-Clair-du-Rhône, Saint-Egrève, Saint-Etienne-de-Crossey, Saint-Hilaire-de-Brens, Saint-Ismier, Saint-Jean-de-Moirans, Saint-Jean-le-Vieux, Saint-Lattier, Saint-Marcel-Bel-Accueil, Saint-Martin-le-Vinoux, Saint-Martin-d'Uriage, Saint-Mauricel’Exil, Saint-Maximin, Saint-Mury-Monteymond, Saint-Nazaire-les-Eymes, Saint-Paul-de-Varces, Saint-Paul-d'Izeaux, Saint-Pierre-d'Allevard, Saint-Prim, Saint-Quentin-sur-Isère, Saint Romainde-Jalionas, Saint-Romain-de-Surieu, Saint-Savin, Salagnon, Saint-Sorlin-de-Morestel, Saint- Sorlin-de-Vienne, Saint-Victor-de-Morestel, Saint-Vincent-de-Mercuze, Sainte-Agnès, Sainte- Marie-d'Alloix, Salaise-sur-Sanne, Sassenage, Septème, Sermérieu, Seyssuel, Siccieu-Saint-Julien-et-Carisieu, Soleymieu, Sonnay, Tencin, La Terrasse, Theys, Le Touvet, Trept, La Tronche, Tullins, Vasselin, Varces-Allières-et-Risset, Vatilieu, Vénérieu, Venon, Vernas, Vernioz, , Le Versoud, Vertrieu, Veurey-Voroize, Veyrins-Thuellin, Veyssilieu, Vézeronce-Curtin, Vienne, Vif, Villard-Bonnot, Villemoirieu, Ville-sous-Anjou, Villette-de-Vienne, Vignieu, Voiron, Voreppe, Vourey.

 

 

Département de la Loire:

Cantons de Boën, Montbrison, Néronde, Pélussin, Saint-Jean-Soleymieux, Saint-Georges-en- Couzan, Saint-Galmier, Saint-Germain-Laval, Saint-Just-Saint-Rambert:

toutes les communes;

Canton de Charlieu:

communes de Boyer, Chandon, Charlieu, Jarnosse, Maizilly, Mars, Nandax, Pouilly-sous-Charlieu, Saint-Denis-de-Cabanne, Saint-Hilaire-sous-Charlieu, Saint-Nizier-sous-Charlieu, Saint-Pierre-la-Noaille, Villers, Vougy;

Canton de La Grand-Croix:

communes de Cellieu, Chagnon;

Canton de La Pacaudière:

communes de Le Crozet, Changy, La Pacaudière, Saint-Bonnetdes-Quarts, Saint-Forgeux-Lespinasse;

Canton de Perreux:

communes de Combre, Commelle-Vernay, Le Coteau, Coutouvre, Montagny, Notre-Dame-de-Boisset, Parigny, Saint-Vincent-de-Boisset;

Canton de Rive-de-Gier:

communes de Châteauneuf, Dargoire, Genilac, Saint-Joseph, Saint-Martin-la-Plaine, Tartaras;

Canton de Roanne-Nord:

communes de La Bénisson-Dieu, Briennon, Mably, Roanne (fraction);

Canton de Roanne-Sud:

communes de Lentigny, Ouches, Pouilly-les-Nonains, Riorges, Roanne (fraction), Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire, Saint-Léger-sur-Roanne, Villemontais, Villerest;

Canton de Saint-Haon-le-Châtel:

communes de Ambierle, Noailly, Renaison, Saint-Alban-les- Eaux, Saint-André-d'Apchon, Saint-Germain-Lespinasse Saint-Haon-le-Châtel, Saint-Haon-le-Vieux, Saint-Romain-la-Motte;

Canton de Saint-Symphorien-de-Lay:

communes de Cordelle, Neulise, Pradines, Saint-Cyrde-Favières, Saint-Priest-la-Roche, Vendranges;

 

Département du Rhône:

Communes de Alix, Anse, L’ Arbresle, Les Ardillats, Arnas, Bagnols, Beaujeu, Belleville, Belmont-d’Azergues, Blacé, Le Bois-d’Oingt, Le Breuil, Bully, Cercié, Chambost-Allières, Chamelet, Charentay, Charnay, Châtillon, Chazay-d’Azergues, Chénas, Chessy, Chiroubles, Cogny, Corcelles-en-Beaujolais, Dareizé, Denicé, Émeringes, Fleurie, Frontenas, Gleizé, Jarnioux, Juliénas, Jullié, Lacenas, Lachassagne, Lancié, Lantignié, Légny, Létra, Liergues, Limas, Lozanne, Lucenay, Marchampt, Marcy, Moiré, Montmelas-Saint-Sorlin, Morancé, Nuelles, Odenas, Oingt, Les Olmes, Le Perréon, Pommiers, Pouilly-Le-Monial, Quincié-en-Beaujolais, Régnié-Durette, Rivolet, Saint-Clément-sur-Valsonne, Saint-Cyr-le-Chatoux, Saint-Didier-sur-Beaujeu, Saint-Etienne-des-Oullières, Saint-Etienne-la-Varenne, Saint-Germain-sur-l’Arbresle,

Saint-Georges-de-Reneins, Saint-Jean-d’Ardières, Saint-Jean-des-Vignes, Saint-Julien, Saint4 Just-d’Avray, Saint-Lager, Saint-Laurent-d’Oingt, Saint-Loup, Saint-Romain-de-Popey, Saint-Vérand, Sainte-Paule, Salles-Arbuissonnas-en-Beaujolais, Sarcey, Ternand, Theizé, Vaux-en- Beaujolais, Vauxrenard, Vernay, Ville-sur-Jarnioux, Villié-Morgon;

Canton de Condrieu:

communes d’Ampuis, Condrieu, Les Haies, Loire-sur-Rhône, Longes, Saint-Cyr-sur-le-Rhône, Saint-Romain-en-Gal, Sainte-Colombe, Trèves, Tupin-et-Semons;

Canton de Givors:

communes d’Échalas, Saint-Jean-de-Touslas;

Canton de Mornant:

communes de Rontalon, Saint-Didier-sous-Riverie, Saint-Maurice-sur- Dargoire, Saint-Sorlin, Soucieu-en-Jarrest;

 

Département de la Saône-et-Loire :

Communes de Chaintré, Chânes, La Chapelle-de-Guinchay, Chasselas, Crêches-sur-Saône, Leynes, Pruzilly, Romanèche-Thorins, Saint-Amour-Bellevue, Saint-Symphorien-d’Ancelles, Saint-Vérand;

 

Département de la Savoie:

Communes de La Chapelle-Blanche, Laissaud,

Cantons d’Aiguebelle, Aix-les-Bains-Nord-Grésy, Aix-les-Bains-Centre, Aix-les-Bains-Sud, Albens, Albertville-Nord, Albertville-Sud, Chambéry-Nord, Chambéry-sud, Chambéry-sud-ouest, Chamoux-sur-Gelon, Cognin, Grésy-sur-Isère, La Motte-Servolex, Le Pont-de-Beauvoisin, La Ravoire, Ruffieux, Saint-Alban-Leysse, Saint-Pierre-d’Albigny, Saint-Genix-sur-Guiers, Yenne :

toutes les communes,

Canton de Montmélian:

communes d’Apremont, Arbin, La Chavanne, Chignin, Francin, Les Marches, Les Mollettes, Montmélian, Myans, Planaise, Sainte-Hélène-du-Lac, Saint-Pierre-de-Soucy, Villard-d’Héry, Villaroux;

Canton de La Rochette:

communes d’Arvillard, Le Bourget-en-Huile, La Croix-de-la-Rochette, Détrier, Etable, Le Pontet, Presle, La Rochette, Rotherens, La Table, La Trinité, Le Verneil, Villard-Sallet;

 

Département de la Haute-Savoie:

Cantons d’Annemasse-Nord, Annemasse-Sud, Bonneville, Cruseilles, Douvaine, Evian-les-Bains, Frangy, Saint-Julien-en-Genevois, Seyssel, Thonon-les-Bains-Est, Thonon-les-Bains-Ouest: toutes les communes.

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins mousseux de qualité bénéficiant de l’indication géographique « Comtés Rhodaniens » sont réalisées sur les territoires des communes ci-dessus désignées à l’exception du département de la Drôme où ces opérations sont réalisées exclusivement sur les territoires des communes suivantes :

Département de la Drôme :

Cantons de Bourg-lès-Valence, de Portes-lès-Valence, de Saint-Donat-sur-l’Herbasse, de Saint-Vallier, de Tain-l’Hermitage, de Romans-sur-Isère 1, de Romans-sur-Isère 2, de Valence 1, de Valence 2, de Valence 3, de Valence 4:

toutes les communes;

Canton de Bourg-de-Péage:

communes d’Alixan, Bésayes, Châteauneuf-sur-Isère et Chatuzange-le-Goubet;

Canton de Chabeuil:

communes de Barcelonne, Chabeuil, Châteaudouble, Malissard, Montélier, Montvendre, Montmeyran et Upie ;

Canton de Die:

toutes les communes à l’exclusion d’Aix-en-Diois, Barsac, Die, Laval-d’Aix, Molière-Glandaz, Montmaur-en-Diois, Ponet-et-Saint-Auban, Pontaix, Sainte-Croix;

Canton de Saillans:

commune de Chastel-Arnaud;

Canton de Crest-Nord:

communes d’Allex, Crest, Eurre, Mirabel-et-Blacons, Montoison;

Canton de Crest-Sud:

communes d’Autichamp, Chabrillan, Divajeu, Francillon-sur-Roubion, Grane, Puy-Saint-Martin, La Répara-Auriples, La Roche-sur-Grane, Saou et Soyans.

 

5 – Encépagement

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comtés Rhodaniens » sont produits à partir de l’ensemble des cépages suivants :

aléatico N, alicante henri bouschet N, aligoté B, alphonse lavallée N, aramon blanc B, aramon gris G,

aramon N, aranel B, arinarnoa N, aubun N, barbaroux Rs, biancu gentile B, bourboulenc B, brun argenté N, cabernet franc N, cabernet-sauvignon N, caladoc N, calitor N, carignan blanc B, carignan N, chambourcin N, chardonnay B, chasan B, chasselas B, chasselas rose Rs, chatus N, chenanson N, chenin B, cinsaut N, clairette B, clairette rose Rs, clarin B, colombard B, cot N, couderc noir N, counoise N, egiodola N, gamaret N, gamay N, gamay de bouze N, gamay de chaudenay N, gamay fréaux N, ganson N, gewurztraminer Rs, gramon N, grenache blanc B, grenache gris G, grenache N, gros manseng B, jurançon noir N, listan B, lledoner pelut N, macabeu B, marsanne B, marselan N, mauzac rose Rs, melon B, merlot blanc B, merlot N, meunier N, mollard N, mondeuse blanche B, mondeuse N, monerac N, montils B, morrastel N, mourvaison N, mourvèdre N, mouyssaguès N, müller-thurgau B, muresconu N, muscadelle B, muscardin N, muscat à petits grains B, muscat à petits grains Rg, muscat à petits grains Rs, muscat d’alexandrie B, muscat cendré B, muscat de hambourg N, muscat ottonel B, négret de banhars N, négrette N, nielluccio N, noir fleurien N, oberlin N, ondenc B, orbois B, pagadebiti B, pascal B, perdea B, persan N, petit courbu B, petit manseng B, petit meslier B, petit verdot N, picardan B, pineau d’aunis N, pinot blanc B, pinot gris G, pinot noir N, piquepoul blanc B, piquepoul gris G, piquepoul noir N, plant de Brunel N, plant droit N, plantet N, portan N,

portugais bleu N, poulsard N, précoce bousquet B, précoce de malingre B, prunelard N, raffiat de moncade B, ravat blanc B, rayon d’or B, riesling B, riminèse B, rivairenc blanc B, rivairenc gris G, rivairenc N, romorantin B, rosé du var Rs, roublot B, roussanne B, roussette d’ayze B, rubilande Rs, sacy B, saint côme B, saint-macaire N, saint-pierre doré B, sauvignon B, sauvignon gris G, savagnin blanc B, savagnin rose Rs, sciaccarello N, segalin N, seinoir N, select B, semebat N, semillon B, servanin N, seyval B, sylvaner B, syrah N, tannat N, tempranillo N, téoulier N, terret blanc B, terret gris G, terret noir N, tibouren N, tourbat B, tressot N, trousseau N, ugni blanc B, valdiguié N, valérien B, varousset N, velteliner rouge précoce Rs, verdesse B, vermentino B, villard blanc B, villard noir N, viognier B.

 

6 – Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comtés Rhodaniens » sont produits dans la limite d’un rendement maximum à l’hectare de 98 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 7 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 – Lien avec la zone géographique

 

La région Rhône Alpes possède une vocation viticole reconnue, partagée entre ses vins d’appellation d’origine contrôlée et sa production revendiquée en indication géographique protégée traditionnellement dénommée « vins de pays ».

Au sein de cette région, la production revendiquée en « vins de pays » s’est essentiellement construite sur des productions de petites zones : « Coteaux des Baronnies » (10 à 15 000 hl),

« Comté de Grignan » (10 000 hl), « Collines Rhodaniennes » (10 à 15 000 hl), « Coteaux du

Grésivaudan » (1 000 hl), « Balmes dauphinoises » (1 000 hl), « Allobrogie » (moins de 10 000 hl),

« Urfé » (3 000 hl), « Coteaux de Montélimar » (moins de 3 000 hl) et plus récemment, à partir de la récolte 2006 « Gaules » (1 000 à 4000 hl).

La zone « Coteaux de l’Ardèche » (350 à 400 000 hl) demeurant l’exception.

De cet éparpillement des volumes produits a émergé l’idée d’un regroupement qui permettrait une meilleure reconnaissance des vins par le consommateur.

Le vin de pays régional « Comtés Rhodaniens » reconnu en 1989 permet l’assemblage de vins bénéficiant initialement de l’une des dénominations de petite zone citées plus haut, après qu’un examen organoleptique ait permis d’en valider le niveau qualitatif.

Le vin de pays régional « Comtés rhodaniens » a donc une emprise géographique large en s’étendant sur 9 départements, même si le cœur de la zone de production est principalement centré sur l’Ardèche, la Drôme et le Rhône.

 

7.1 - Spécificité de la zone géographique

En Ardèche, les vignobles dédiés aux vins de pays sont installés dans la moitié sud du département selon trois dominantes sectorielles qui sont le Bas Vivarais, le plateau du Coiron et le couloir rhodanien. Le climat y est déjà presque méditerranéen, avec des températures hivernales douces (+3° à +4° C en janvier). La ventosité est marquée, avec le « mistral » venant du nord-est, avec le « vent du midi » soufflant du sud et des vents d'ouest porteurs d’humidité. Le réseau hydrographique y est moins dense (porosité des sols) que dans les sols cristallins. Les sols sont riches et fertiles, la vigne est présente en partage avec arboriculture, céréales, élevage. La rive droite du Rhône offre

dans cette partie sud de l’Ardèche un étroit liseré de plaines alluviales, souvent soumis au mistral (vent dominant).

Le Rhône y tempère les variations de température et l’influence méditerranéenne se fait sentir. Le vignoble y est installé en coteaux.

Le département de la Drôme, également situé dans l’axe rhodanien (rive gauche du Rhône), peut être divisé en deux grands ensembles: les massifs préalpins (reliefs couvrant au deux-tiers la surface départementale) et la dépression rhodanienne.

Les vallées de la Drôme (au nord), de l'Eygues et de l'Ouvèze (au sud) pénètrent et aèrent ces reliefs assez vigoureux, marqués par l'érosion (altitude moyenne de 1 300 à 1 500 m).

La dépression rhodanienne est en fait un grand bassin sédimentaire, varié et irrégulier, qui doit son unité au Rhône et qui se présente comme une série de petits bassins

successifs séparés par des défilés (Saint-Vallier, Tain, Cruas, Donzère).

Cette particularité topographique a compartimenté l'ensemble en plusieurs petites régions naturelles d'importance

inégale. Essentielle à l’économie de la Drôme, l’agriculture propose, à travers un tissu d’exploitations essentiellement familiales, des productions très diversifiées: arboriculture, polyculture, semences, oliveraies, lavande et plantes aromatiques, etc.

La culture de la vigne est pratiquement une constante sur l’ensemble du territoire, mais elle occupe plus particulièrement piémonts et coteaux.

Les sols ont majoritairement une origine sédimentaire (du Trias aux alluvions quaternaires).

Les alluvions récentes se retrouvent particulièrement dans la vallée du Rhône, la plaine de Valence (confluence de l'Isère), la vallée du Roubion, la vallée de la Drôme.

Les influences climatiques de la Drôme sont variées: de type continental au nord, qui se transforme progressivement en type méditerranéen au sud de Valence, avec une influence montagnarde marquée (secteur Préalpes) au-dessus de 600 à 700 m d'altitude.

Plus au nord, le département du Rhône est limitrophe des départements de l'Ain, de l'Isère, de la Loire et de la Saône-et-Loire.

Les moyennes montagnes des monts du Beaujolais (au nord) et des monts du Lyonnais (au sud), bordées à l'est par la plaine de la Saône, puis par la vallée du Rhône (au niveau de Lyon) composent le paysage.

Le territoire « Comtés Rhodaniens » couvre ici la zone de production du vin de pays des Gaules, située au nord de Lyon et s'étendant au nord du département sur plus de quatre-vingt communes (ainsi que onze communes du département de Saône-et-Loire).

Deux secteurs géologiques majeurs, séparés par le Nizerand, sont identifiables. Au nord de cette rivière, la roche est granitique, se désagrégeant en sable plus ou moins acide (arène granitique).

C’est sur ces sols capables de freiner la vigueur du cépage gamay N que le vignoble est majoritairement planté.

Au sud du Nizerand, se trouvent des coteaux calcaires, parfois schisteux.

Les profils des vins y sont plus fins.

Le climat du Rhône est, comme pour le reste de la région, de type semi-continental avec des influences alternées des climats méditerranéen, continental et océanique.

Les hivers sont assez rigoureux (gelées parfois fortes et chutes de neiges épisodiques) et les étés sont chauds et ensoleillés. Le vent y souffle souvent: le mistral se fait sentir régulièrement à partir du nord de la vallée du Rhône et le vent de sud souffle souvent et parfois violemment à l'avant des perturbations en provenance du sud-ouest.

Autour de ce noyau (Ardèche-Drôme-Rhône), l’emprise du territoire « Comtés Rhodaniens » offre plus de singularité puisqu’il recoupe les zones de production de l’indication géographique protégée « Isère » (territoires des vins de pays des Coteaux du Grésivaudan et des Balmes Dauphinoises) et de l’indication géographique protégée « Vin des Allobroges » (ancré très majoritairement en Savoie).

Dans le département de l’Isère, on pourra distinguer quelques zones:

la vallée du Grésivaudan, portion du sillon alpin au nord-est de Grenoble en direction de Chambéry, qui s’étend de Meylan jusqu’à la commune de Chapareillan à la limite du département de la Savoie. Les vignes sont implantées sur des coteaux exposés sud-est (éboulis calcaires) en piémont du massif de la Chartreuse,

au sud de Grenoble, entre les massifs du Vercors à l’ouest et ceux du Dévoluy et des Ecrins à l’est, se situe le Trièves constituant l'extrémité sud du sillon Alpin.

C’est un territoire de moyenne montagne (entre 500 et 1200 mètres d'altitude) fait de coteaux abrupts cultivés en terrasses, implantés dans les cirques surplombant les méandres du Drac et les coteaux de la vallée de l’Ébron, à forte pente et exposés au sud-ouest, au nord-est de Bourgoin-Jallieu, entre les communes de Crémieu et La Tour-du-Pin, une série de vallons parallèles, orientés est-ouest, offrent d’une part de magnifiques coteaux exposés au sud (microclimat favorable): c’est le territoire des collines mollassiques du Bas-Dauphiné, des plateaux calcaires jurassiques (plateau de l’Isle de Crémieu).

Relativement protégé des vents froids venant de l’est par le massif alpin et des avancées atlantiques par le Massif Central, l’Isère jouit d’un climat à la fois tempéré et contrasté (2000 à 2100 h/an d’ensoleillement – 900 mm/an de pluies), mais sans extrêmes.

Après un hiver froid et brumeux, l’été chaud et sec permet à la vigne de compenser le retard de pousse souvent enregistré au sortir du printemps.

Quant au vignoble de l’indication géographique protégée « Vin des Allobroges », il couvre un vaste espace confiné au nord et à l'ouest par le lac Léman et le Rhône, au sud par l'Isère, et à l'est par la chaîne alpine au travers des départements de la Savoie, de la Haute-Savoie ainsi que le canton de Seyssel dans l’Ain.

Ce territoire « allobroge » s’étend des derniers chainons jurassiens à l’ouest, comprenant des sols de molasses en croupes successives, aux adrets plus schisteux des rives du fleuve Isère, protégés des pluies et des vents froids par les massifs préalpins environnants.

Le climat est à la fois soumis aux influences océaniques (vents d’ouest apportant humidité, modération des amplitudes thermiques), et, aux influences continentale (froid sec) et méridionale (douceur).

Le vignoble profite des modulations climatiques offertes par la topographie. Il est le plus souvent orienté sud, sud-est ou ouest et installé en coteaux entre 250 à 600 m d’altitude.

En façade ouest du massif alpin, il bénéficie d’une pluviométrie confortable (supérieure à 1000 mm/an), d’un ensoleillement moyen (1600 h/an) mais avec une arrière-saison chaude.

 

7-2 Spécificité du produit

Dans ce secteur, l’alternance pendant l’été de journées chaudes et de nuits plutôt fraîches permet d’obtenir une maturité complète des cépages régionaux qui gardent ainsi souplesse, fraîcheur et une minéralité marquée.

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comtés rhodaniens » peuvent être des vins de cépages issus de l’assemblage de cépages très ancrés dans l’histoire régionale, tels que le viognier B, la marsanne B, la roussanne B, la syrah N, le gamay N, le pinot N mais aussi des cépages d’implantation plus récente comme le chardonnay B.

Dès lors, la spécificité de la production naît de cette exigence, à savoir élaborer et proposer principalement des vins monovariétaux mais aussi des assemblages de cépages qui sauront satisfaire les consommateurs :

les vins blancs sont caractérisés par la combinaison harmonieuse entre fraîcheur, notes fruitées ou florales, voire minéralité en fonction du cépage, le goût du raisin, du fruit rouge frais seront préservés pour que les vins rouges s’expriment dès leur jeunesse, notamment pour les vins issus du cépage gamay N.

les vins rosés, à la robe peu soutenue, légers et vifs sont élaborés avec l’apport technologique de la maîtrise des températures (préservation des arômes primaires) et du pressurage direct.

Les vins mousseux de qualité peuvent s'appuyer sur des vins de base suffisamment vifs et assez peu alcooliques notamment pour les vins blancs et rosés.

Cette structure confère aux profils aromatiques voisins de ceux des vins tranquilles une fraîcheur et une persistance liées à la prise de mousse.

 

7.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Pour comprendre ce qui a fondé le « vin de pays des Comtés Rhodaniens », il est nécessaire d’en saisir l’histoire, celle qui a réuni les hommes et leur savoir-faire.

Et notamment celle des relations viticoles et agricoles nouées dans un premier temps entre la Drôme et l’Ardèche, puis plus récemment avec le Rhône.

Sur ce sillon Rhodanien, les traditions viticoles et arboricoles ont engendré une véritable économie régionale transversale.

Cette culture d’un « moyen pays rhodanien » se retrouve parfaitement dans l’IGP « Comtés Rhodaniens ».

Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait un hasard si les premiers marchés d’exportation furent conclus vers la Suisse, elle-même proche du sillon rhodanien.

Concernant les vins, l’idée fondatrice était de réserver des cuvées de vins issus de cépages bien ancrés dans la culture vigneronne régionale, comme la syrah N, le gamay N, le viognier B, la marsanne B, la roussanne B, mais aussi le chardonnay B.

Dans un objectif qualitatif, dès la reconnaissance de ce vin de pays en 1989, les producteurs se sont imposé une dégustation systématique des lots préalablement agréés en vins de pays de petite zone.

Dans ce sillon rhodanien où les exploitations viticoles sont souvent mixtes (parcellaire de l’exploitation pour partie en aire d’appellation et pour l’autre en dehors), la diversification de l’offre est une nécessité, permettant d’avoir une production complémentaire à côté de vins plus complexes élaborés en d’appellation d’origine contrôlée.

 

8 – Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1 – Obligations déclaratives

 

Les opérateurs se conforment aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 – Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………….

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………….

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

CERTIPAQ

44 rue La Quintinie

75015 - Paris

Tél: 01 45 30 92 92 - Fax: 01 45 30 92 93

 

CERTIPAQ est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par CERTIPAQ, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance, pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

SAINTE-MARIE-LA-BLANCHE

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 28 octobre 2011

modifié par arrêté du 8 novembre 2013

(fonte JORT

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’indication géographique protégée

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche », initialement reconnue vin de pays de Sainte-Marie-la-Blanche par le décret du 25 octobre 1996, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Mentions complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

 

3 Description des produits

 

3.1 Couleur et type de produits

L’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » est réservée aux vins tranquilles rouges, rosés et blancs.

 

3.2 Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » présentent

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 9,00% vol.

 

3.3 – Caractéristiques organoleptiques

La plupart des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche », sont selon la tradition locale commune à la Côte de Beaune, produits en mono-cépage.

Le savoir-faire des producteurs permet à ces vins de révéler les caractéristiques aromatiques de ces différents cépages.

Les vins rouges sont caractérisés par des arômes de fruits rouges, très complexes lorsqu’ils sont issus de pinot noir, ou plus vifs lorsqu’ils sont élaborés à partir de gamay.

Selon le cépage, les vins rosés et blancs s’expriment avec beaucoup de finesse, soit par des nuances florales, soit par des arômes de fruits blancs, ou évoluent au contraire vers des notes plus complexes et minérales.

 

4 Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

4.1 Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » sont réalisées sur le territoire des communes suivantes :

Département de Côte d’Or:

Argilly, Auvillars-sur-Saône, Bonnencontre, Broin, Chevigny-en-Valière, Combertault, Corberon, Corcelles-les-Arts, Ebaty, Levernois, Marigny-lès-Reullée, Merceuil, Meursanges, Montagny-lès-Beaune, Ruffey-les-Beaune, Sainte-Marie-la-Blanche, Tailly, Villy-le-Moutier;

 

Département de Saône-et-Loire:

Saint Loup-Géanges, uniquement pour la partie située au Nord de la Dheune.

 

4.2 Zone de proximité immédiate

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » est constituée par les arrondissements limitrophes de la zone géographique suivants:

Département de la Côte d’Or : arrondissement de Beaune;

Département de Saône et Loire : arrondissement de Châlon-sur-Saône.

 

5 Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

pour les vins rouges et rosés:

gamay N, pinot gris G, pinot noir N,

pour les vins blancs:

aligoté B, auxerrois B, chardonnay B, melon B, pinot blanc B, pinot gris G.

 

6 Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » sont produits dans la limite d’un rendement maximum à l’hectare de 80 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, non vinifiés ne peuvent excéder

5 hectolitres par hectare pour les vins rouges et rosés et

10 hectolitres par hectare pour les vins blancs au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 Lien avec la zone géographique

 

7.1 Spécificité de la zone géographique

Le nom de cette IGP viticole vient d’un petit village, Sainte-Marie-la-Blanche, dans le sud du département de la Côte d’Or, situé à moins de 10 kilomètres de la ville de Beaune, entre Dijon et Chalon-sur-Saône.

La zone géographique correspond à un ensemble de plateaux d’altitude modérée (210 à 220 mètres), entrecoupés de vallées larges au relief doux. Elle est limitée au sud par la vallée de la Dheune, à l’ouest par les vignobles de la « Côte de Beaune », à l’est par la vallée de la Saône et au nord par la forêt de Cîteaux.

Le substrat géologique de la région est constitué principalement d’argiles et sables d’âge Pliocène (fin de l’ère tertiaire).

Les vallées entaillant ces formations ont déposé des alluvions argileuses d’âge quaternaire.

A l’exception de quelques secteurs de superficie limitée où les matériaux peuvent être légèrement carbonatés, les sols sont en général argilo-limoneux, profonds et parfois hydromorphes.

Dans cet ensemble, les sites traditionnellement viticoles sont regroupés sur les reliefs, où les pentes permettent un drainage efficace : bordures des vallées, principalement.

Le climat est à dominante océanique fraîche, modifié par des influences continentales ou méridionales conduites par l'axe Rhône-Saône. Le caractère océanique régional se manifeste par un régime pluviométrique modéré et régulier (environ 750 millimètres par an), sans sécheresse estivale affirmée.

Les températures témoignent d'une certaine fraîcheur avec une moyenne annuelle de 10,5°C. La situation de cette zone à l'est du massi f du Morvan et des plateaux de Bourgogne, offre un abri climatique induisant un avantage thermique local ainsi qu'un déficit pluviométrique notable pour la région et propice au développement de la vigne.

 

7.2 Spécificité du produit

 

Au XIXème siècle, de nombreuses archives attestent de la présence d'un vignoble important sur tout ou partie des communes de la Plaine de Beaune : Corcelles-les-Arts, Merceuil, Demigny.

D’ailleurs dans cette dernière, il y est aussi précisé que cette commune est largement complantée de "gamets".

Par la suite, pour les communes où l’on trouve des archives, on observe une incontestable production de vins fins, ainsi à Corcelles-les-Arts en 1919 sont déclarés 60 hectares de "bourgogne" et 14 hectares de "Corcelles gamay".

A côté de cépages anciens et locaux comme le pinot noir, d’autres cépages issus des vignobles voisins (Val de Loire et Bourgogne) ont été implantés comme le pinot gris et le pinot blanc, le gamay, le chardonnay, l’aligoté, le melon ou encore l’auxerrois.

La plupart des vins produits dans la zone, sont, selon la tradition locale commune à la Côte de Beaune, produits en mono-cépage.

Le savoir faire des producteurs permet à ces vins de révéler les caractéristiques aromatiques de ces différents

cépages.

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » présentent pour

les vins rouges issus de pinot noir un arôme variétal de cerise avec de nombreuses variations (cerise rouge et noire, griotte et même kirsch) selon le sol de son implantation.

Les vins issus de ce cépage sont généralement d’une grande complexité aromatique et assez fins.

Au vieillissement, on trouve plus souvent des notes de pruneau, de gibier, de cuir et de sous-bois.

Les vins issus de gamay ont une belle robe rouge nuancée de violet avec une structure acide, ce qui les rend très rafraîchissants, acidulés et souvent très gourmands.

Les arômes sont à dominante fruitée, avec des notes de framboise, de fraise des bois, de mûre et de cerise noire.

Mais des touches poivrées et florales, notamment de pivoine, sont fréquemment rencontrées.

En ce qui concerne les vins rosés de l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » le pinot gris en est souvent à l’origine, d’une couleur pâle et saumonée.

Ces vins sont amples et frais.

Les arômes révélés sont plutôt fruités : abricot, pêche blanche, litchi et certains fruits rouges. En bouche c’est un vin complexe, long avec des notes épicées.

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Sainte-Marie-la-Blanche » se distinguent,

pour les vins blancs issus de chardonnay, par une certaine minéralité. Les arômes sont typiques, complexes et intenses. Le bouquet est délicat, parfumé par des notes de pêche, poire, acacia, citron; quelquefois le côté beurré ressort avec des odeurs de brioche, de pain grillé et de vanille.

Ce cépage donne des vins secs, amples avec du gras et du volume.

Le pinot gris est aussi utilisé pour élaborer des vins blancs fins, mais avec beaucoup de puissance.

Le nez de ces vins est d’une complexité aromatique particulière avec des parfums de sous-bois, de fumée, d’abricot, de fruits secs, de miel et de cire d’abeille.

Les arômes du pinot gris se distinguent par une note miellée caractéristique. La rondeur en bouche peut parfois aller jusqu’à une opulence légèrement moelleuse, mais toujours soutenue par une belle fraîcheur.

Les vins issus d’aligoté sont en général nerveux, tout en fraîcheur avec pour arômes dominants l’acacia, le citron, la noisette, la pêche blanche ou encore la pomme verte.

Le pinot blanc donne des vins au nez frais, discrètement fruité, avec une dominante de pêche, de pomme et des pointes florales.

La couleur est jaune pâle avec quelques reflets verts. Les vins s’ouvrent vite, sont agréables et tendres avec une acidité moyenne.

Le melon est à l’origine de vins ayant une attaque minérale avec un goût fruité et franc. La robe est pâle aux reflets verts.

Le nez est floral, surtout fleurs blanches, des notes épicées sont perceptibles ainsi que des arômes de citron et de pamplemousse.

Le cépage auxerrois donne des vins assez fins, légèrement aromatiques, manquant quelquefois d’acidité.

Les arômes qu’il dégage sont surtout le coing, les fruits exotiques, les épices, les fleurs blanches, le miel et des notes grillées.

La vinification en vin rouge reste essentiellement traditionnelle pour l’ensemble des producteurs.

Il s’agit de la vinification bourguignonne qui met en oeuvre une cuvaison de plusieurs jours avec pigeages et remontages, suivie dans certains cas, d’un passage en fût de chêne au moment de l’élevage.

 

7.3 Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Les vins de cette zone sont ancrés dans la tradition grâce au fruit de l'histoire et à leur réputation.

Les vins produits sur la zone, dont le débouché naturel était Beaune et son négoce, alimentaient traditionnellement le marché des vins de Bourgogne.
La région s'est petit à petit distinguée de la côte et a donné naissance à partir des années 1960, sous l'impulsion d'une coopération dynamique, aux "vins de Sainte-Marie-la-Blanche”.

Une des grandes forces de la viticulture à Sainte-Marie-la-Blanche est d'avoir su s'organiser autour de cette structure qui a permis le maintien des savoir-faire de vinification et l'optimisation des coûts de production.

Le vignoble s'est replié sur les terrains présentant les meilleures potentialités en termes de nature de sol, de drainage et d'exposition.
Comme les autres vignobles régionaux, la production de vins mono-cépages est privilégiée.
La nature argilo-limoneuse des sols et le climat à dominante océanique fraîche qui permet une lente maturation des raisins et le développement des précurseurs d'arômes confèrent aux vins de l'IGP "Sainte-Marie-la-Blanche” leur expression aromatique, marquée par leur fruité délicat.
La pérennité de ce petit vignoble témoigne d'usages viticoles constants et transmis par des générations successives de vignerons, prouvant ainsi leur attachement à la qualité de leurs produits.

 

8 Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1 Obligations déclaratives

 

L’opérateur se conforme aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis…………………………………..

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis…………………………………..

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

S.A.S. ICONE Bourgogne

132/134 route de Dijon-BP 266-21207 BEAUNE CEDEX

Tél : (33) (0)3 80 25 09 50 Fax : (33) (0)3 80 24 63 23

Courriel : beaune@icone-sas.com

 

S.A.S. ICONE Bourgogne est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par S.A.S. ICONE Bourgogne, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

SAÔNE-ET-LOIRE

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 28 octobre 2011

modifié par l’arrêté du 8 novembre 2013

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’IGP

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Saône-et-Loire », initialement reconnue vin de pays de « vin de pays de Saône-et-Loire», par le décret n°68-807 du 13 septembre 1968, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Mentions complémentaires

L’indication géographique protégée « Saône-et-Loire » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages selon les conditions du présent cahier des charges.

L’indication géographique protégée « Saône-et-Loire » peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

 

3 Description des produits

 

3.1 Couleur et type de produits

L’indication géographique protégée «Saône-et-Loire» est réservée aux vins tranquilles et aux vins mousseux de qualité rouges, rosés et blancs, et aux vins de raisins surmûris blancs.

La mention d’un à plusieurs cépages est réservée aux vins tranquilles, aux vins mousseux de qualité et aux vins de raisins surmûris.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles.

 

3.2 Normes analytiques

Les vins tranquilles à indication géographique protégée « Saône-et-Loire » présentent

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 9,00% vol.

Les vins présentant une teneur en sucres fermentescibles (glucose et fructose) supérieure ou égale à 45 grammes par litre présentent à titre dérogatoire une teneur en acidité volatile fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l’agriculture

 

3.3 Caractéristiques organoleptiques

Les vins rouges présentent des robes de belle intensité, le nez dévoile des notes de fruits rouges telle la cerise ou des notes minérales issues du terroir local, la bouche est équilibrée et d’une bonne persistance aromatique avec des tannins souples.

Ces vins ont un potentiel de garde de 5 à 8 ans.

Les vins rosés possèdent des robes roses pâles aux reflets saumonés, un nez avec des notes de pêche, la bouche est d’une grande fraîcheur avec un côté bonbon acidulé.

Les vins blancs se caractérisent par des robes or pâle, un nez minéral et floral, une bouche florale ou de fruit charnu.

Pour les vins blancs issus de raisins surmûris, la robe est profonde et chaleureuse avec un nez complexe de fleurs, de fruits et d’épices qui s’ouvre sur une bouche ample et gourmande.

Les vins mousseux présentent des nez discrets, au fruité délicat avec en bouche légèreté et fraîcheur.

 

4 Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

4.1 Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique « Saône-et-Loire » sont réalisées dans le département de Saône-et-Loire.

 

4.2 - Zone de proximité immédiate

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Saône-et-Loire » est constituée par les arrondissements limitrophes suivants de la zone géographique:

Département de l’Ain: arrondissement de Bourg-en-Bresse

Département de l’Allier: arrondissements de Moulins et Vichy

Département de Côte d’Or: arrondissement de Beaune

Département du Jura: arrondissements de Dole et de Lons le Saunier

Département de la Loire: arrondissement de Roanne,

Département de la Nièvre: arrondissement de Château Chinon

Département du Rhône: arrondissement de Villefranche-sur-Saône.

 

5 Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Saône-et-Loire» sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

1 - pour les vins rouges:

césar N, gamaret N, Gamay N, merlot N, pinot noir N, syrha N

2 - pour les vins rosés:

césar N, gamaret N, Gamay N, merlot N, meunier N, pinot gris G, pinot noir N, sauvignon gris G, syrha N

3 - pour les vins blancs:

aligoté B, auxerrois B, césar R, chardonnay B, chasselas B, chenin B, gamay N, gamaret N, melon B, merlot N, meunier N, pinot blanc B, pinot gris G, pinot noir N, saint-pierre doré B, sauvignon blanc B, sauvignon gris G, savagnin blanc B, syrha N, viognier B.

 

6 Rendement maximum de production

Les vins tranquilles et les vins mousseux de la qualité bénéficiant de l’indication géographique protégée « Saône et Loire » sont produits dans la limite

d’un rendement maximum à l’hectare de 80 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Pour ces vins, les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

Les vins de raisins surmûris bénéficiant de l’indication géographique protégée « Saône et Loire » sont produits dans la limite d’un rendement maximum à l’hectare de 40 hectolitres.

Pour les vins de raisins surmûris, les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 5 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 Transformation

 

Les vins mousseux de qualité bénéficiant de l’indication géographique protégée « Saône-et-Loire» doivent être élaborés exclusivement par seconde fermentation en bouteille.

 

8 Lien avec la zone géographique

 

8.1 Spécificité de la zone géographique

La zone géographique s’étend sur l’ensemble du département de la Saône-et-Loire, dans la partie méridionale de la région Bourgogne. Comme son nom l’indique, le département est partagé entre deux bassins: la vallée de la Loire à l’ouest, la plaine de Bresse, drainée par la Saône à l’est.

La partie centrale du département, plus élevée, correspond à l’axe Charolais-Morvan, terminaison nord du Massif Central.

Les substrats des régions du Charolais et du Morvan sont principalement composés de roches souvent métamorphiques du paléozoïque, granites, schistes, roches volcaniques, et dans l’Autunois et le Bassin de Montceau-les-Mines de sédiments continentaux, grès, schistes parfois houillers.

Les versants est et ouest de l’axe charollais sont formés de roches sédimentaires du Jurassique, à dominante calcaire, intensément fracturées.

Enfin, des fossés d’effondrement tertiaires (Bresse à l’est et Bassin du Roannais à l’ouest) sont comblés par des sédiments à dominante marneuse (calcaires argileux) où s’intercalent des sables et des calcaires lacustres. Les remplissages sont souvent masqués par les alluvions quaternaires de nature sableuse de la Loire, la Saône et leurs affluents.

Les sols sont extrêmement variés du fait de la diversité des substrats. Acides sur les massifs anciens ainsi que sur les formations tertiaires où ils apparaissent lessivés et peu drainants, ils sont calcaires ou faiblement décarbonatés sur les plateaux calcaires.

Le département baigne dans un climat océanique frais légèrement marqué par des nuances continentales.

Les précipitations sont modérées (de 600 à 800 millimètres, annuels, plus de 1000 millimètres sur les sommets du Morvan) et se répartissent régulièrement au cours de l’année.

La température moyenne annuelle est proche de 11 °C. L a continentalité se marque par un pic pluvieux estival (pluies orageuses). Dans la partie bressane toutefois, des influences méridionales se font sentir, marquées principalement par la sécheresse estivale et un pic pluvieux automnal.

La combinaison de ces éléments créé ainsi un milieu propice à la culture de la vigne.

 

8.2 Spécificité du produit

Le département de Saône-et-Loire est partagé entre deux régions viticoles historiques ayant chacune leurs particularités.

A l'ouest, les régions tournées vers la vallée de la Loire ont bénéficié du fleuve leur assurant des débouchés commerciaux en direction de Paris et de l'océan, tant pour les produits agricoles que pour les vins. La période d'euphorie de la vigne s'est située entre 1 840 et 1 900, on recensait 3 000 hectares de vignes sur les communes de Mailly, Iguerande, Semur-en-Brionnais, Fleury-la-Montagne, Saint-Julien-de-Jonzy et Saint-Bonnet-de-Cray.

En 1930, on compte 177 hectares sur la seule commune de Fleury pour une production de 4 598 hectolitres.
Les cépages traditionnels sont originaires aussi bien de la Bourgogne que des vignobles du Val de Loire. En blanc, ce sont l'aligoté, le chardonnay, l'auxerrois, le sauvignon, le chenin blanc, le melon de Bourgogne, le riesling, le saint-pierre doré.

Pour les cépages rouges, on trouve le pinot noir et divers gamays. La présence des hybrideurs et pépiniéristes de cette époque, M. Ravat, créateur de plants, et M. Burdin sur les communes de Marcigny et Iguerande laissaient entrevoir une activité viticole importante sur le territoire du Brionnais.
Les vins tranquilles et mousseux de qualité de l'IGP "Saône-et-Loire” sont légers et frais.

Ils présentent une expression aromatique dominés par les arômes fruités.

Les vins de raisins surmûris blancs développent des arômes plus complexes fruités et épicés.
La façade bressanne s'apparente plus nettement à la Bourgogne viticole, avec un vignoble complanté en cépages locaux. La production viticole importante de la région chalonnaise bénéficiait à la fois de courant commerciaux communs aux vins fins et d'un débouché local important constitué par les grands bassins industriels et miniers de la région de Montceau-les-Mines, Le Creusot et Autun.
Pour faire face aux demandes importantes en vins ordinaires tout en se préservant du phylloxéra, les vignobles de Saône-et-Loire se sont orientés vers le début du XXe siècle vers la plantation d'hybrides producteurs directs.

Cette production est restée importante jusque dans les années cinquante, où les cépages traditionnels ont repris le dessus.

 

8.3 Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

La Saône-et-Loire est située à un carrefour d'influences entre deux grandes régions viticoles ayant en commun leur caractère climatique septentrional.

L'encépagement est déterminé par cette implantation géographique et privilégie des cépages locaux, bien adaptés aux conditions relativement fraîches.
La spécificité des vins de l'IGP repose sur leur situation géographique charnière : un héritage bourguignon par l'influence de ses sols et ligérien par son climat.
La nature argilo-calcaire dominante des sols permet l'élaboration de vins tranquilles et mousseux de qualité qui présentent un fruité délicat et une fraicheur caractéristique. L'influence océanique du Val de Loire avec ses printemps pluvieux et ses arrières-saisons ensoleillées est favorable à la surmaturation des raisins et permet l'expression de vins de raisins surmûris au fruité charnu.
La notoriété des vins de l'IGP "Saône-et-Loire” s'appuie sur un développement viticole particulièrement prospère dans cette région à la fin du xixe siècle sous l'effet conjugué du développement des voies de communication modernes et du besoin suscité par le développement de l'industrie en son cœur.
Le vignoble actuel a gardé d'importantes traces de ce passé, tant dans sa distribution géographique que dans la présence d'une culture viticole forte.

 

9 Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l'Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

Les dimensions des caractères du nom du cépage ne doivent pas excéder le double de celles des caractères du nom de l’indication géographique protégée « Saône-et-Loire » et le nom du cépage doit être dans le même champ visuel que le nom de l’indication géographique protégée « Saône-et- Loire ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1 Obligations déclaratives

 

Les opérateurs se conforment aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………….

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………….

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

S.A.S. ICONE Bourgogne

132/134 route de Dijon - BP 266 - 21207 BEAUNE CEDEX

Tél: (33) (0)3 80 25 09 50 - Fax: (33) (0)3 80 24 63 23

Courriel: beaune@icone-sas.com

 

S.A.S. ICONE Bourgogne est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par S.A.S. ICONE Bourgogne, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

 

 

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