Sud Ouest › GARONNE VdP

AGENAIS V.d.P.

ARIÈGE V.d.P.

ATLANTIQUE V.d.P.

COMTÉ TOLOSAN V.d.P.

 CÔTES CATALANES V.d.P.

LAVILLEDIEU V.d.P.

THÉZAC PERRICARD V.d.P.



AGENAIS

I.G.P. (vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 2 novembre 2011

modifié par l’arrêté du 8 novembre 2013

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’indication géographique protégée

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Agenais », initialement reconnue vin de pays de l’« Agenais » par le décret du 25 janvier 1982, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Agenais » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Agenais » peut être complétée par les mentions «primeur» ou «nouveau».

 

3 Description des produits

 

3.1 – Types de produits

L’indication géographique protégée « Agenais » est réservée aux vins tranquilles rouges, rosés et blancs, aux vins mousseux rosés et blancs et aux vins blancs de raisins surmûris.

L’indication géographique protégée « Agenais » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Agenais », pour les vins tranquilles peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles et mousseux bénéficiant de l’indication géographique protégée « Agenais » présentent les caractéristiques suivantes:

Titre alcoométrique volumique acquis minimal de

9,50% pour les vins tranquilles blancs et rosés  et pour les vins mousseux rosés et blancs

10,00% pour les vins rouges,

Teneur en acidité volatile maximale de

16,36 milliéquivalents par litre pour les vins tranquilles rouges,

12,27 milliéquivalents par litre pour les vins tranquilles blancs et rosés et

8,18 milliéquivalents par litre pour les vins mousseux rosés et blancs,

Teneur en SO2 total inférieure à 125 milligrammes par litre pour les vins mousseux rosés et blancs.

Les vins tranquilles blancs, obtenus sans enrichissement ayant

un titre alcoométrique volumique total compris entre 15,00 et 20,00% vol.,

issus de raisins récoltés à surmaturité ou atteints de pourriture noble

présentent les caractéristiques suivantes:

Les vins présentant  une teneur en sucres fermentescibles (glucose + fructose) supérieure ou égale à 45 grammes par litre présentent à titre dérogatoire une teneur en acidité volatile fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l’agriculture.

 

3.3 - Description organoleptique des vins

Les vins rouges sont fruités et plaisants en bouche. Les plus structurés sont complexes, puissants et charnus et acceptent quelques années de vieillissement.

Les vins blancs présentent aussi des caractères fruités avec une sensation de fraîcheur bien présente.

Les vins rosés aux arômes fruités présentent un équilibre orienté vers la fraîcheur.

Les vins blancs de raisins surmûris présentent des arômes plus évolués de fruits mûrs.

Les vins mousseux présentent une finesse aromatique et une bonne acidité donnant en bouche une fraîcheur gustative agréable associée à de fines bulles.

 

4 Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

4.1 - Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique « Agenais » sont réalisées dans le département de Lot-et-Garonne à l’exclusion des communes de

Bourlens, Courbiac, Masquières, Montayral, Thézac, Tournon-d’Agenais.

 

4.2 - Zone de proximité immédiate

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Agenais » est constituée par les communes limitrophes suivantes de la zone géographique:

dans le département de la Dordogne: Boisse,

dans le département de la Gironde: Landerrouat.

Pour les vins mousseux, la zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration comprend, en plus des communes citées au paragraphe précédent, les arrondissements de Bordeaux et Libourne du département de la Gironde.

 

5 Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Agenais » sont produits à partir de l’ensemble des cépages classés en tant que variétés de vigne de raisins de cuve conformément à la réglementation communautaire et nationale en vigueur.

Les principaux cépages entrant dans l’élaboration des vins de l'indication géographique protégée « Agenais » sont:

Pour la production de vins rouges et rosés:

abouriou N, alicante Henri Bouschet N, arinarnoa N, bouchalès N, cabernet franc N, cabernet sauvignon N, cot N, egiodola N, fer N, gamay N, jurançon noir N, merlot N, prunelard N, ségalin N, sémébat N, syrah N et tannat N ;

Pour la production de vins blancs:

arriloba B, baroque B, chardonnay B, chasan B, colombard B, gros manseng B, liliorila B, listan B, mauzac B, muscadelle B, ondenc B, perdéa B, petit manseng B, sauvignon B, sémillon B et ugni blanc B.

 

6 Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Agenais » sont produits dans la limite

d’un rendement maximum à l’hectare de

120 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs

60 hectolitres à l’hectare pour les vins blancs issus de raisins surmûris ou obtenus sans enrichissement et issus de raisins récoltés à surmaturité ou atteints de pourriture noble.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 Transformation

 

Les vins mousseux bénéficiant de l’indication géographique protégée « Agenais » sont élaborés exclusivement par seconde fermentation en bouteille.

 

8 Lien avec la zone géographique

 

8.1 – Spécificité de la zone géographique

Le vignoble de l’IGP « Agenais », qui fait référence à une ancienne contrée française du Sud-Ouest de la France qui dépendait de la Guyenne, s’étend sur le département du Lot-et-Garonne.

Au coeur de l’Aquitaine, en amont de Bordeaux, il est implanté sur les terroirs qui bordent les deux rives de la Garonne. Les terroirs sont variés, délimités par la Garonne, large et située au milieu d’une vaste plaine alluviale. De chaque côté, s’étendent des collines dont l’orientation dépend de la rive : sud - sud-ouest pour la rive droite et nord - nord-est pour la rive gauche.

A l’ouest et au sud de la Garonne, les sables des Landes recouvrent la pointe du plateau landais pour former la forêt de résineux des landes de Gascogne.

Au sud, le Néracais est la continuité des coteaux molassiques du Gers et porte une agriculture céréalière et viticole.

Au nord de la Garonne, c’est globalement une zone de collines calcaires aux formes vallonnées.

Au nord-est le Duraquois est la continuité des plateaux girondins et porte la vigne et le prunier.

Au nord-ouest, la Lémance est la continuité du Périgord noir avec d’importants boisements de feuillus.

Enfin entre Lot et Garonne s’étend le pays de Serres, vaste plateau très découpé qui porte des cultures céréalières, des prairies et des vergers de pruniers. La pointe occidentale du causse cadurcien qui pénètre dans le canton de Tournon-d’Agenais est exclue de la zone de production de l’IGP « Agenais ».

Au-delà de ces terroirs variés, le trait commun reste le climat équilibré de la Moyenne Garonne, à michemin entre les tendances océaniques et le climat plus continental de la région toulousaine.

Les hivers sont doux et humides et les étés propices à de lourdes chaleurs avec des orages de grêle parfois dévastateurs. Les maxima de pluviométrie se situent à l’automne et au printemps. Les brouillards sont fréquents dans les vallées une bonne partie de l’année.

En définitive, le département est soumis à une mosaïque de microclimats selon la topographie, la situation, la géologie, le couvert végétal et la dominance des vents.

L’homme sait adapter ses pratiques viticoles (cépages, modes de conduites) pour tirer la meilleure partie de cette diversité.

 

8.2 – Spécificité du produit

Comme dans de nombreux vignobles, la vigne a été probablement introduite par les romains avant d'être développée par les ordres monastiques le long du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Tourné vers l'Aquitaine, la prospérité médiévale est liée à l'exportation de vin vers l'Angleterre, les Pays-Bas et la Scandinavie qui draine toute la production du haut pays vers le port de Bordeaux.
L'extension du vignoble au détriment des cultures céréalières est tel que l'intendant de Bordeaux interdit la plantation de vignes en 1747. A côté de la production de vins tranquilles, une partie de la production est distillée et l'on trouve sur les coteaux calcaires de la Moyenne Garonne une production de vins blancs liquoreux, récoltés très tardivement, que l'on appelle vins "pourris”.
La vigne n'est cependant pas présente sur tout le département ; les principaux noyaux viticoles au xviiie siècle sont : les coteaux de part et d'autre du confluent, le Mézinais au sud-ouest du Néracais, l'ensemble du Marmandais jusqu'à Duras et les coteaux du Lot dans le secteur de Villeneuve-sur-Lot et Monflanquin. A l'inverse, le plateau Landais, la Lémance, le pays de Serres en particulier n'ont jamais porté de vignobles conséquents, les produits élaborés étant plutôt destinés à une consommation locale.
A la fin du xixe siècle, le phylloxéra viendra mettre un terme à cette période de développement.
Grâce aux savoir-faire viticole et commercial ambiant, mais aussi au dynamisme économique du secteur agricole de la région structuré autour de coopératives ou de grands groupes alimentaires ouverts sur toute l'Europe, la viticulture se développe à nouveau à partir de la moitié du xxe siècle. Le vin de pays de l'"Agenais” est reconnu par le décret du 25 janvier 1982.
Les vins IGP "Agenais” sont souvent issu d'un assemblage de cépages présentant une forte proportion de cépages aquitains avec des cépages locaux bien présents.
La production moyenne sur le département, tous vins de pays confondus, s'élève à 37.000 hl pour les vins blancs et 25.000 hl pour les vins rouges et rosés.
Les vins rouges et rosés sont à base de merlot et de cabernets et acceptent dans leur assemblage une palette resserrée de cépages locaux tels l'abouriou ou le bouchalès ou de cépages voisins tels le cot, le tannat, la syrah et le gamay. Les vins rouges et rosés sont légèrement fruités, avec des tanins bien structurés et plaisants en bouche.

Les plus puissants, vieillis en fûts de chêne, sont plus riches, complexes, charnus et acceptent quelques années de vieillissement.
De même pour les vins blancs, les cépages aquitains sont bien présents tels le sauvignon, le sémillon et la muscadelle en association avec l'ugni blanc, le colombard et le gros manseng ainsi que le chardonnay. Ils sont assez fruités avec une sensation de fraîcheur toujours présente.
Ce vignoble et les cépages qui le caractérisent sont également propices à l'élaboration de vins de raisins surmûris ainsi que de vins mousseux vifs et fruités vinifiés aussi bien en blanc qu'en rosé.
En dehors des zones d'appellation qui produisent un peu de vins IGP pour compléter leur gamme, l'essentiel de la production en 2009 se situe dans la région de Monflanquin au nord-est où le vignoble de 250 hectares a produit 17.000 hectolitres et dans le Mézinais au sud-ouest où les 425 hectares de vignes ont produit 37.000 hectolitres de vin.

 

8.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

De part sa situation entre Atlantique et Languedoc, entre Pyrénées et Massif central, l'Agenais est un territoire de longue tradition viticole qui a su commercialement profiter de sa position de carrefour et des axes de transport majeurs qui le traversent, dont au premier titre la Garonne.
Après un épanouissement important, stoppé à la fin du XIXème siècle par le phylloxéra, les vignerons ont fait le choix d'implanter le vignoble sur les terrains présentant les meilleures potentialités en termes de nature de sol (calcaire et molasse), de climat et d'exposition.
L'adaptation entre cépages et facteurs naturels favorisent l'expression aromatique des cépages conférant aux vins et aux vins mousseux qui en sont issus une bonne structure et un caractère frais et fruité.
Le climat équilibré de la Moyenne Garonne, à la fois océanique et méridional est également propice à la surmaturité de cépages tels que sémillon, colombard, muscadelle et gros manseng, mais permet le maintien d'une acidité suffisante qui confèrent aux vins de raisins surmuris leur fraîcheur caractéristique.
Une des grandes forces de la viticulture de l'Agenais est d'avoir su s'organiser autour de structures coopératives qui permettent le maintien des savoir-faire de vinification et l'optimisation des coûts de production.
Sur les coteaux calcaires de part et d'autre de la vallée du Lot dont la réputation touristique n'est plus à faire, la viticulture, en association avec la pruniculture et l'élevage de canards gras, contribue à la beauté des paysages et à l'aménagement durable du territoire.
L'œnotourisme ainsi que de nombreuses animations locales telles que les marchés fermiers de l'été permettent le développement de la vente directe et assurent ainsi la notoriété et la bonne valorisation des produits favorisant le retour sur investissements tant au vignoble qu'au chai.
Si une grande part de la consommation des vins reste régionale, en Aquitaine et dans le Midi-Pyrénées, des réussites à l'exportation contribuent à développer la réputation des vins de l'IGP "Agenais” hors des frontières régionales et nationales. 

 

9 – Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

L’indication géographique protégée « Agenais » peut être complétée par le nom de l’unité géographique plus grande « Sud-Ouest ».

Les dimensions des caractères du nom de l’unité géographique plus grande « Sud-Ouest » ne doit pas être supérieure aussi bien en hauteur qu’en largeur à celles des caractères composant le nom de l’indication géographique protégée « Agenais ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1. Obligations déclaratives

 

L’opérateur se conforme aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 – Principaux points à contrôler

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………………….

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………………….

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

Qualisud

15, Avenue de Bayonne

40500 Saint-Sever

Qualisud est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

 

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par Qualisud, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

ARIÈGE

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 28 octobre 2011

modifié par l’arrêté du 8 novembre 2013

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’IGP

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Ariège », initialement reconnue vin de pays « de l’Ariège », par le décret du 13 septembre 1968, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Ariège » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Ariège» peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

L’indication géographique protégée « Ariège » peut être complétée par le nom des unités géographiques plus petites suivantes, selon les conditions fixées dans le présent cahier des charges :

 

« Coteaux de la Lèze »

« Coteaux du Plantaurel »

 

3 Description des produits

 

3.1 – Type de produits

L’indication géographique protégée « Ariège » est réservée aux vins tranquilles, rouges, rosés et blancs, et aux vins de raisins surmûris blancs.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles.

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ariège» présentent

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de

10,00% vol. pour les vins blancs et rosés et de

10.50% vol. pour les vins rouges.

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ariège » présentent une teneur en

acidité volatile maximale de:

12,24 meq/l (0,60 g/l en acide sulfurique) pour les vins blancs et rosés contenant moins de 20 g/l de sucres résiduels (Glucose + Fructose),

15,3 meq/l (0,75 g/l en acide sulfurique) pour les vins rouges, et les vins blancs et rosés contenant plus de 20 g/l de sucres résiduels (Glucose + Fructose).

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ariège » présentent une teneur en

anhydride sulfureux maximale de:

125 mg/l pour les vins rouges.

150 mg/l pour les vins blancs et rosés ayant une teneur en sucre inférieure à 5g/l (Glucose + Fructose) ;

175 mg/l pour les vins blancs et rosés, ayant une teneur en sucre supérieure à 5g/l (Glucose + Fructose).

 

3.3 - Description organoleptique des vins

Les vins rouges, lorsqu’ils sont jeunes, sont souples, gouleyants, caractérisés par une certaine fraîcheur et par des arômes fruités au nez et en bouche.

Les vins de garde, issus de cuvées de plus haute expression, présentent des arômes plus complexes, avec des notes épicées, et une structure tannique puissante leur conférant une bonne aptitude au vieillissement.

Les vins rosés, sont particulièrement fruités et friands. Ils présentent une belle vivacité associée à du gras et du volume.

Les vins blancs secs, sont caractérisés, au nez par des arômes floraux et fruités, avec souvent des notes minérales.

Cette minéralité se retrouve plus nettement en bouche. Les vins sont marqués par une certaine vivacité et des arômes soutenus.

Les vins blancs avec restes de sucre et les vins de raisins surmûris présentent des arômes plus évolués de fruits mûrs.

 

4 Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

4.1 - Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ariège » sont réalisées dans le département de l’Ariège.

 

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Ariège » complétée du nom de l’unité géographique plus petite « Coteaux de la Lèze » sont réalisées sur le territoire des cantons suivants du département de l’Ariège:

Le Fossat et Le Mas d’Azil.

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Ariège » complétée du nom de l’unité géographique plus petite « Coteaux du Plantaurel »

sont réalisées sur le territoire des cantons suivants du département de l’Ariège:

Lavelanet, La Bastide de Sérou, Foix, Foix rural, Mirepoix, Pamiers Ouest et Varilhes.

 

4.2 - Zone de proximité immédiate

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Ariège », sans la mention des unités géographiques plus petites prévues au point 2, est constituée par les cantons de Auterive et Carbonne, situés dans le département de la Haute-Garonne et dans l’arrondissement de Muret, limitrophe de la zone géographique.

 

5 Encépagement

 

Les vins blancs bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ariège » sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

arrufiac B, camaralet de lasseube B, chardonnay B, chenin B, courbu B, gros manseng B, mauzac B, ondenc B, petit courbu B, petit manseng B, pinot gris B, sauvignon B, sauvignon gris G, sémillon B et viognier B.

 

Les vins rouges et rosés bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ariège » sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

cabernet franc N, cabernet sauvignon N, cot N, fer N, gamay N, merlot N, petit verdot N, pinot noir N, syrah N, tannat N, tempranillo N.

 

6 Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ariège » sont produits dans la limite

d’un rendement maximum à l’hectare de 65 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les vins de raisins surmûris bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ariège » sont produits dans la limite d’un rendement maximum à l’hectare de 35 hectolitres.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 Transformation

 

A l’exception des vins revendiquant les mentions « primeur » ou « nouveau », les vins rouges bénéficiant de l’indication géographique protégée «Ariège» doivent avoir terminé leur fermentation malolactique au stade de la mise à la consommation.

 

8 Lien avec la zone géographique

 

8.1 – Spécificité de la zone géographique

La zone géographique de l’indication géographique protégée « Ariège » s’étend sur l’ensemble du département de l’Ariège.

Elle se situe dans le Sud-Ouest de la France et s’étend de la bordure sud de la plaine toulousaine aux sommets des Pyrénées.

La montagne pyrénéenne couvre la moitié sud du département, jusqu’à la frontière espagnole. En remontant vers le nord, au-delà des collines sous-pyrénéennes caractérisées par une grande hétérogénéité géologique, le massif du Plantaurel, chaîne calcaire du Jurassique, d’altitude modérée, s'étend sur une bande étroite d'est en ouest sur toute la largeur du département.

Ce massif est constitué de falaises calcaires dans sa partie haute formant un relief de « cuesta », sa base marneuse

est plus douce. Au nord du Plantaurel, l’Ariège, coulant du Sud vers le Nord, a déposé des terrasses d’alluvions anciennes, formant un paysage de plaine très cultivée.

De part et d’autre de cette plaine, on rencontre un paysage de collines correspondant aux coteaux molassiques argilo-calcaires tertiaires. Ils sont traversés à l’ouest par deux rivières, la Lèze et l’Arize.

Ce sont sur ces plaines et coteaux argilo-calcaires tertiaires que s’est implanté préférentiellement le vignoble ariégeois à moins de 500 mètres d’altitude.

L’unité géographique plus petite « Coteaux de la Lèze » est réservée à 2 cantons situés de part et d’autre des deux rivières de la Lèze et de l’Arize. L’unité géographique plus petite « Coteaux du Plantaurel » est réservée à 7 cantons recouvrant les parties centrale et orientale du massif du Plantaurel.

Le climat est de type sub-méditerranéen, caractérisé par des hivers doux et des étés chauds et secs, avec un ensoleillement estival important.

La pluviométrie annuelle moyenne est de 800 millimètres, avec un pic de pluviométrie au printemps.

L’influence continentale augmente avec l’altitude.

 

8.2 – Spécificité du produit

L'implantation de la vigne sur le territoire du département de l'Ariège remonte à l'époque romaine.

Grâce à l'influence monastique de l'abbaye de Saint-Antonin-de-Frédélas (Frédélas étant le nom de l'actuelle ville de Pamiers), la culture de la vigne se développe au Moyen-Age.
La rivière de l'Ariège est alors navigable à partir de Pamiers. Les vins sont embarqués au port du Jeu du Mail et sont acheminés jusqu'à Bordeaux où ils sont exportés jusqu'en Angleterre.

En 1285, les consuls de Pamiers traitent avec le roi d'Angleterre pour obtenir le libre passage de leurs vins rouges, blancs et clairets à Bordeaux.

Fort de cette réputation, le vignoble s'étend autour de la ville et jusqu'à Varilhes. En plus de l'exportation, le vignoble approvisionne également les villages montagnards.
Au début du XVème siècle, le "Trentat” de Pamiers (Conseil communal) signale que "la plus grande part de la fortune de la cité réside dans la vigne”.

Le vignoble se développe sur l'ensemble du piémont pyrénéen ariégeois.
En 1789, la région du Mas-d'Azil compte près de 2.000 ha de vignes, celle de Pamiers 1.300 ha, celle de Mirepoix 1.200 ha.

De moindres surfaces sont recensées sur Foix et Saint-Girons.
En 1867, Emile Lefèvre, notaire de Pamiers et directeur de la ferme école de Royat, située sur la commune de Montaut, plante ses premières vignes.

Il relate ses travaux d'expérimentation dans Notions de viticulture et de vinification enseignées à la ferme-école de Royat Pamiers, 1876. Ainsi est mise au point la célèbre taille en cordon de Royat.

La ferme école travaille également sur un système d'encuvage par gravité. Par ses travaux, elle dynamise le vignoble ariégeois.
Les premiers symptômes du phylloxéra sont signalés dans le département en 1879. Le vignoble qui couvrait alors plus de 16 000 ha est réduit à 1 800 ha en 1897. Mais les hommes, attachés à cette production, replantent des vignes pour atteindre près de 6 000 ha en 1903.
" Les deux guerres mondiales et l'exode rural limitent la production viticole destinée principalement à la consommation familiale à partir des années 1960.
" Au début des années 1990, une réflexion naît au sein d'un petit groupe d'hommes afin de réhabiliter une production de vin d'Ariège et de valoriser le savoir-faire viticole de la région.

Les premiers plants de vigne relatifs à ce projet sont plantés en 1998 et les premières vinifications ont lieu en 2000. En 2009, 6 producteurs exploitent environ 60 ha de vigne.
L'indication géographique protégée "Ariège” est réservée aux vins tranquilles, rouges, rosés et blancs, et aux vins de raisins surmûris blancs.
Les vins rouges sont issus principalement des cépages syrah, merlot, cabernet sauvignon, et cabernet franc.

Les vins jeunes sont souples, gouleyants, caractérisés par une certaine fraîcheur et par des arômes fruités au nez et en bouche.

Certaines cuvées de plus haute expression présentent des arômes plus complexes, avec des notes épicées, et une structure tannique puissante favorable à une bonne aptitude au vieillissement.

Les vins rosés, issus des mêmes cépages, sont particulièrement fruités et friands. Ils présentent une vivacité tonique qui s'associe au gras et au volume.

Les vins blancs secs, issus principalement des cépages chardonnay B, chenin B, sémillon B et sauvignon B, sont caractérisés, au nez, par des arômes floraux et fruités, avec souvent des notes minérales. Cette minéralité se retrouve plus nettement en bouche, associée à une vivacité tonique.

Les vins sont équilibrés avec des arômes soutenus.

Les vins issus de raisins surmûris blancs présentent des arômes plus évolués de fruits mûrs.
En 2009, la production de vins de l'IGP "Ariège” est de 1.800 hl, répartis entre 75% de vin rouge, 15% de vin rosé et 10% de vin blanc.

 

8.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Au pied des Pyrénées ariégeoises, les conditions naturelles sont particulièrement favorables à la culture de la vigne.
Les besoins en eau de la vigne sont couverts sur l'ensemble du cycle végétatif, notamment grâce au pic de pluviométrie printanier qui lui assure une bonne croissance végétative.
Implantée sur des sols de coteaux argilo-calcaires bien drainés par la pente, la vigne trouve une alimentation hydrique et minérale régulière propice à l'élaboration de vins caractérisés par leur expression aromatique et leur équilibre.

Dans les vins tranquilles rouges, cet équilibre se retrouve en bouche entre acidité et tanins, dans les vins tranquilles rosés et blancs, il se retrouve entre gras et acidité qui leur confère une vivacité tonique.
Les étés, chauds et secs, apportent un ensoleillement important favorable à la maturité régulière et optimale du raisin, avec un stress hydrique modéré, gage d'une bonne maturité du raisin.

Le climat chaud et sec en début d'automne est propice à la surmaturation des cépages blancs à fort potentiel de concentration en sucres, et permet l'élaboration de vins blancs de raisins surmûris aux arômes de fruits mûrs.
Au cours de sa longue histoire, le vignoble ariégeois s'est développé grâce à sa notoriété acquise au-delà des mers et grâce à des hommes qui n'ont cessé d'améliorer leur savoir-faire au fil des siècles.
Les producteurs engagés aujourd'hui dans cette démarche ont su faire renaître ces traditions.

En s'appuyant sur les savoir-faire développés à la ferme école de Royat, sur l'implantation de cépages régionaux et sur la maîtrise des rendements, ils produisent aujourd'hui des vins reconnus par les consommateurs et les professionnels. Certaines cuvées sont régulièrement référencées dans les "coups de cœur” du Guide Hachette des vins (éditions 2009-2010-2011).
C'est par leur attachement à leurs produits, par leur dynamisme et leur détermination, que les producteurs ont su entretenir la notoriété et la réputation des vins de l'IGP "Ariège”. 

 

9 Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

L’indication géographique protégée « Ariège » peut être complétée par le nom de l’unité géographique plus grande « Sud-Ouest ».

Le nom d’une unité géographique plus petite, quand elle a été revendiquée, doit obligatoirement figurer sur l’étiquette du produit, dans le même champ visuel que l’indication géographique protégée « Ariège ».

Les dimensions des caractères du nom de l’unité géographique plus petite ne doivent pas être supérieures, aussi bien en hauteur qu’en largeur, à celles des caractères composant le nom de l’indication géographique protégée «Ariège».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1 – Obligations déclaratives

 

L’opérateur se conforme aux obligations déclaratives prévues par la règlementation en vigueur.

 

2 – Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis…………………………………………

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis…………………………………………

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est l’organisme Certificateur

QUALISUD,

15 avenue de Bayonne

40500 ST SEVER

TÉL. : 05 58 06 15 21

FAX : 05 58 75 13 36

QUALISUD est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

 

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par QUALISUD, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

ATLANTIQUE

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 2 novembre 2011

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’indication géographique protégée

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Atlantique », initialement reconnue « vin de pays de l’Atlantique » par le décret du 18 octobre 2006, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Atlantique » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Atlantique » peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

 

3 – Description des produits

 

3.1 - Type de produits

L’indication géographique protégée « Atlantique » est réservée aux vins tranquilles rouges, rosés et blancs.

La mention d’un à plusieurs cépages est réservée aux vins tranquilles.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles.

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » présentent

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 10,50% vol.

 

3.3 - Description organoleptique des vins

Les vins rouges présentent des tanins souples et harmonieux. Ils sont équilibrés, fruités et élégants.

Les vins blancs et rosés expriment pleinement la fraicheur et les arômes des cépages dont ils sont issus.

Ils s’expriment avec beaucoup de finesse.

 

4 Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

4.1 - Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » sont réalisées

 

dans les départements

de la Charente,

de la Charente-Maritime,

de la Dordogne

de la Gironde

ainsi que sur le territoire des communes suivantes

 

du département du Lot-et-Garonne:

Cantons de Bouglon, Casteljaloux, Duras, Houeillès, Lavardac et Meilhan-sur-Garonne:

toutes les communes

Canton de Damazan:

communes de Ambrus, Buzet-sur-Baïse, Caubeyres, Damazan, Fargues-sur-Ourbise, Puch-d’Agenais, Razimet, Saint-Léon et Saint-Pierre-de-Buzet

Canton de Laplume:

communes de Sainte-Colombe-en-Bruilhois et Sérignac-sur-Garonne

Canton de Lauzun:

commune de Peyrière

Canton de Marmande:

communes de Beaupuy, Marmande, Mauvezin-sur-Gupie, Sainte-Bazeille, Saint-Martin-Petit et Virazeil

Canton de Le Mas-d’Agenais : commune de Samazan

Canton de Nérac:

communes de Calignac, Espiens, Moncaut, Montagnac-sur-Auvignon et Nérac

Canton de Seyches:

communes de Cambes, Castelnau-sur-Gupie, Caubon-Saint-Sauveur, Escassefort, Lachapelle, Lagupie, Lévignac-de-Guyenne, Monteton, Saint-Avit, Saint-Géraud, Saint-Pierre-sur-Dropt et Seyches

 

4.2 - Zone de proximité immédiate

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » est constituée par les arrondissements suivants, limitrophes de la zone géographique:

Département de la Vendée: Fontenay-le-Comte, Les Sables d’Olonne

Département des Deux-Sèvres: Niort

Département de la Vienne: Montmorillon

Département de la Haute-Vienne: Bellac, Limoges, Rochechouart

Département de la Corrèze: Brive-la-Gaillarde

Département du Lot: Cahors

Département du Lot-et-Garonne:

Arrondissement d’Agen: toutes les communes des cantons d’Agen, Astaffort et Port- Sainte-Marie

ainsi que les communes suivantes du canton de Laplume: Aubiac, Brax, Estillac, Laplume, Marmont-Pachas, Moirax, et Roquefort.

Arrondissement de Marmande: toutes les communes des cantons de Castelmoronsur-Lot et Tonneins

ainsi que les communes suivantes du canton de Lauzun: Agnac, Allemans-du-Dropt, Armillac, Bourgougnague, Laperche, Lauzun, Lavergne, Miramont-de-Guyenne, Montignac-de-Lauzun, Puysserampion, Roumagne, Saint-Colomb-de-Lauzun, Saint-Pardoux-Isaac et Ségalas,

les communes suivantes du canton de Le Mas-d'Agenais: Calonges, Caumont-sur-Garonne, Fourques-sur-Garonne, Lagruère, Le Mas-d'Agenais, Sainte-Marthe, Sénestis et Villeton,

les communes suivantes du canton de Marmande: Agmé, Birac-sur-Trec, Fauguerolles, Gontaud-de-Nogaret, Hautesvignes, Longueville, Saint-Pardoux-du-Breuil et Taillebourg,

et les communes suivantes du canton de Seyches: Montignac- Toupinerie, Puymiclan et Saint-Barthélémy-d'Agenais

Arrondissement de Nérac: toutes les communes des cantons de Francescas et Mézin

ainsi que les communes suivantes du canton de Damazan: Monheurt et Saint-Léger,

et les communes suivantes du canton de Nérac: Andiran, Fréchout et Saumont

Arrondissement de Villeneuve-sur-Lot: toutes les communes des cantons de Cancon, Castillonès et Monclar

Département du Gers: Condom

Département des Landes: Mont-de-Marsan

 

5 Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

pour les vins rouges et rosés:

Abouriou N, Aléatico N, Alicante Henri Bouschet N, Alphonse Lavallée N, Aramon N, Aramon gris G, Arinarnoa N, Arrouya N, Aubun N, Bachet N, Béclan N, Béquignol N, Bouchalès N, Bouillet N, Brachet N, Brun argenté N, Brun Fourca N, Cabernet franc N, Cabernet-Sauvignon N, Caladoc N, Calitor N, Carcajolo N, Carignan N, Carmenère N, Castets N, César N, Chatus N, Chenanson N, Cinsaut N, Cot N, Corbeau N, Counoise N, Courbu noir N, Duras N, Durif N, Egiodola N, Ekigaïna N, Etraire de la Dui N, Fer N, Feunate N, Franc noir de Haute-Saône N, Fuella nera N, Gamaret N, Gamay N, Gamay de Bouze N, Gamay de Chaudenay N, Gamay Fréaux N, Ganson N, Gascon N, Gouget N, Gramon N, Grassen N, Grenache N, Grolleau N, Joubertin N, Jurançon noir N, Lival N, Mancin N, Manseng noir N, Marselan N, Mérille N, Merlot N, Meunier N, Milgranet N, Mollard N, Mondeuse N, Monerac N, Morrastel N, Mourvaison N, Mourvèdre N, Mouyssaguès N, Muresconu N, Muscardin N, Muscat de Hambourg N, Négret de Banhars N, Négrette N, Nielluccio N, Noir Fleurien N, Persan N, Petit Verdot N, Pineau d'Aunis N, Pinot noir N, Piquepoul noir N, Plant droit N, Portan N, Poulsard N, Prunelard N, Ribol N, Rivairenc N, Saint-Macaire N, Sciaccarello N, Segalin N, Semebat N, Servanin N, Syrah N, Tannat N, Tempranillo N, Téoulier N, Terret noir N, Tibouren N, Tressot N, Trousseau N, Valdiguié N, Velteliner rouge précoce Rs

pour les vins blancs :

Abondant B, Aligoté B, Altesse B, Alvarinho B, Aramon blanc B, Aramon gris G, Aranel B, Arbane B, Arriloba B, Arrufiac B, Aubin B, Aubin vert B, Auxerrois B, Barbaroux Rs, Baroque B, Biancu Gentile B, Blanc Dame B, Bouquettraube B, Bourboulenc B, Bouteillan B, Camaralet B, Carcajolo blanc B, Carignan blanc B, Chardonnay B, Chasan B, Chasselas B, Chasselas rose Rs, Chenin B, Clairette B, Clairette rose Rs, Clarin B, Claverie B, Codivarta B, Colombard B, Courbu B, Crouchen B, Danlas B, Elbling B, Folignan B, Folle blanche B, Furmint B, Genovèse B, Goldriesling B, Graisse B, Grenache blanc B, Grenache gris G, Gringet B, Grolleau gris G, Gros Manseng B, Gros vert B, Jacquère B, Jurançon blanc B, Knipperlé B, Lauzet B, Len de l'El B, Liliorila B, Listan B, Macabeu B, Marsanne B, Mauzac B, Mauzac rose Rs, Mayorquin B, Melon B, Merlot blanc B, Meslier Saint-François B, Molette B, Mondeuse blanche B, Montils B, Müller-Thurgau B, Muscadelle B, Muscat à petits grains B, Muscat à petits grains Rs, Muscat d'Alexandrie B, Muscat cendré B, Muscat Ottonel B, Ondenc B, Orbois B, Pagadebiti B, Pascal B, Perdea B, Petit Courbu B, Petit Manseng B, Petit Meslier B, Picardan B, Pinot blanc B, Pinot gris G, Piquepoul blanc B, Piquepoul gris G, Précoce Bousquet B, Précoce de Malingre B, Raffiat de Moncade B, Riminèse B, Rivairenc blanc B, Rivairenc gris G, Romorantin B, Rosé du Var Rs, Roublot B, Roussanne B, Roussette d'Ayze B, Sacy B, Saint Côme B, Saint-Pierre doré B, Sauvignon B, Sauvignon gris G, Savagnin blanc B, Savagnin rose Rs, Select B, Sémillon B, Servant B, Terret blanc B, Terret gris G, Tourbat B, Ugni blanc B, Velteliner rouge précoce Rs, Verdesse B, Vermentino B, Viognier B.

 

6 Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » sont produits dans la limite

d’un rendement maximum à l’hectare de 120 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 Lien avec la zone géographique

 

7.1 – Spécificité de la zone géographique

La zone géographique de production s’étend sur l’ensemble des départements de la Charente, de la Charente-Maritime, de la Dordogne, de la Gironde et la partie ouest du département du Lot-et- Garonne.

Le nom de cette indication géographique protégée est étroitement lié à la proximité de l’Océan Atlantique qui longe à l’ouest l’aire géographique sur 250 kilomètres.

Baignée par de grands fleuves et rivières: Garonne, Dordogne, Charente, Lot et leurs nombreux affluents, et, entaillée d’ouest en est, en son centre, par le large estuaire de la Gironde, cette région présente un climat tempéré océanique

fortement influencé par la proximité de ces masses d’eau et par le courant chaud du Gulf Stream.

Les hivers sont doux et humides et les étés chauds, secs et ensoleillés.

L'ensoleillement moyen est d'environ 1950 heures par an.

Ces conditions climatiques sont tout à fait favorables à la culture de la vigne.

La douceur maritime, par l’effet des marées remontant les estuaires et des vents marins dominants d’Ouest, se fait sentir jusqu’à plus de cent kilomètres des embouchures des fleuves.

Le climat océanique s’atténue vers l’Est avec des tendances plus continentales aux hivers plus froids et aux étés plus chauds.

On distingue trois types principaux de sols très favorables à l’implantation de vignobles: des sols bruns argilo-calcaires sur le substrat calcaire, des sols lessivés de boulbènes (limono-sableux) issus de recouvrements de limons éoliens sur les « sables, argiles et graviers du Périgord » et des sols alluviaux de graviers, argile, sables et limons en différentes proportions correspondant aux terrasses anciennes et récentes des fleuves et rivières.

 

7.2 – Spécificité du produit

Le bassin de production, par sa large fenêtre sur la mer, est ouvert aux échanges commerciaux depuis l’Antiquité. Sous l’influence romaine, la culture de la vigne apparaît dans le sud-ouest de la France.

Au Moyen-âge, l’essor du vignoble est étroitement lié à la possession de l’Aquitaine par la couronne d’Angleterre.

La notoriété des vins qui portent souvent le nom des ports fluviaux à partir desquels ils sont embarqués, s’accroit considérablement dans toute l’Europe.

De grands ports tels que Bordeaux ou La Rochelle s’établissent autour du négoce maritime de vins et eaux-de-vie de toute la région.

La majeure partie de la production viticole de la région est consacrée en appellations d’origine contrôlées.

Dans le contexte de la mise en place de bassins de production et dans le cadre de la définition d’une segmentation des vins produits dans de grandes zones viticoles, les vins de pays de l’Atlantique se sont développés.

La première récolte eut lieu en 2006.

L’IGP « Atlantique » se décline dans les 3 couleurs avec une majorité de vins rouges (50 %), et des vins blancs et rosés en proportions équivalentes (25%).

Les cépages utilisés sont majoritairement les cépages traditionnels du sud-ouest représentés, pour les vins rouges et rosés, par le merlot N, le cabernet-sauvignon N, le cabernet franc N et le cot N (ou malbec) et, pour les vins blancs, par le sauvignon B, le sémillon B et l’ugni blanc B.

La possibilité d’implanter les cépages d’autres vignobles est laissée aux producteurs, permettant l’adaptation et l’évolution qualitative des productions, ainsi que la production de vins de cépages aux noms de reconnaissance facile par le consommateur.

Les vins produits sont souples, fruités, aromatiques. La production de l’IGP « Atlantique » est en moyenne de 25 000 hectolitres par an pour les quatre premières années de production.

 

7.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Le vignoble est installé historiquement depuis 2000 ans sur l’ensemble de l’aire géographique de l’IGP « Atlantique », preuve de l’adéquation historique de cette région à la production de vins.

Ces vins sont largement commercialisés localement à destination du tourisme sur la côte Atlantique.

Les vins blancs et rosés, par leur fraîcheur, se prêtent particulièrement à une consommation rapide estivale en accompagnement des huîtres de Marennes ou d’Arcachon et des autres produits du sud - ouest de la France. Les vins rouges, plus spécifiques de cette région de France, sont le complément de gamme des vins à appellations d’origine produits sur le même territoire et notoirement connus du monde entier.

Le climat, tempéré par sa proximité de l’océan Atlantique, conduit à l’élaboration de vins équilibrés, frais et élégants, et de vins exprimant pleinement les typicités des cépages dont ils sont issus.

Ces produits permettent une approche conviviale des vins de notre région, initiant la découverte des multiples appellations d’origine protégées aux typicités marquées formant la mosaïque de ce territoire.

 

8 Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1 Obligations déclaratives

 

Les opérateurs se conforment aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 – Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………….

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………….

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

QUALISUD,

15 avenue de Bayonne

40500 SAINT SEVER

QUALISUD est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

 

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par QUALISUD, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

COMTÉ TOLOSAN

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par arrêté du 2 novembre 2011

modifié par l’arrêté du 8 novembre 2013

modifié par l’arrêté du 26 novembre 2015

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’IGP

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Comté Tolosan », initialement reconnue vin

de pays du « Comté Tolosan » par le décret du 6 avril 1982, les vins répondant aux dispositions particulières

fixées ci-après.

 

2 Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Comté Tolosan » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Comté Tolosan » peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

L’indication géographique protégée « Comté Tolosan » peut être complétée par le nom des unités géographiques plus petites suivantes, selon les conditions fixées dans le présent cahier des charges:

« Bigorre »

« Coteaux et Terrasses de Montauban »

« Pyrénées Atlantiques »

« Tarn et Garonne »

« Haute-Garonne »

« Cantal »

 

3 – Description des produits

 

3.1 – Type de produits

L’indication géographique protégée « Comté Tolosan » est réservée aux vins tranquilles, rouges, rosés et

blancs; aux vins mousseux de qualité rouges, rosés et blancs, et aux vins de raisins surmûris blancs.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles.

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » présentent

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de

9,50% vol. pour les vins blancs

et de 10,00% vol. pour les vins rouges et rosés.

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » présentent

une teneur en acidité volatile maximale de:

- 12,24 meq/l (0,60 g/l en acide sulfurique), pour les vins blancs et rosés,

contenant moins de 20 g/l de sucres résiduels (Glucose + Fructose),

- 15,30 meq/l (0,75 g/l en acide sulfurique), pour les vins rouges, et les vins blancs et rosés

Contenant plus de 20 g/l de sucres résiduels (Glucose + Fructose).

Les vins mousseux de qualité bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan»

présentent

une teneur en acidité volatile maximale de:

- 15,30 meq/l (0,75 g/l H2SO4) pour les vins rouges

- 12,24 meq/l (0,60 g/l H2SO4) pour les vins blancs et rosés

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » présentent

Une teneur en anhydride sulfureux maximale de:

- 150 mg/l pour les vins rouges, ayant une teneur en sucre supérieure à 5 g/l (Glucose + Fructose);

- 175 mg/l pour les vins blancs et rosés ayant une teneur en sucre inférieure à 5 g/l (Glucose + Fructose);

- 200 mg/l pour les vins blancs et rosés, ayant une teneur en sucre supérieure à 5 g/l (Glucose + Fructose).

Les vins présentant une teneur en sucres fermentescibles (Glucose + Fructose) supérieure ou égale à 45 grammes par litre présentent à titre dérogatoire une teneur en acidité volatile fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l’agriculture.

 

3.3 - Description organoleptique des vins

Les vins rouges sont caractérisés, au nez et en bouche, par des arômes fruités. Les tanins ronds leur confèrent un caractère léger et gouleyant.

Les vins rosés, qualifiés de friands, sont caractérisés par des arômes fruités, associés à de la fraîcheur.

Les vins blancs secs sont des vins aromatiques caractérisés par des arômes floraux et fruités.

Les vins blancs avec restes de sucre et les vins de raisins surmûris présentent des arômes plus évolués de fruits mûrs.

Les vins mousseux présentent une finesse aromatique et une bonne acidité donnant en bouche une fraîcheur gustative agréable associée à de fines bulles.

 

4 – Zones géographiques dans lesquelles les différentes opérations sont réalisées

 

4.1 – Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » sont réalisées dans les départements suivants:

Ariège,

Aveyron,

Cantal,

Gers,

Haute-Garonne,

Hautes-Pyrénées,

Landes,

Lot,

Lot-et-Garonne,

Pyrénées-Atlantiques,

Tarn,

Tarn-et-Garonne.

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Comté Tolosan » complétée du nom de l’unité géographique « Bigorre » sont réalisées sur le territoire des cantons suivants du département des Hautes-Pyrénées:

Castelnau-Rivière-Basse, Maubourguet, Rabastens-de-Bigorre, Vic-Bigorre.

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Comté Tolosan » complétée du nom de l’unité géographique « Coteaux et Terrasses de Montauban » sont réalisées sur le territoire des communes suivantes du département du Tarn-et-Garonne:

- Canton de Montauban:

Montauban, Léojac, Lamothe-Capdeville.

- Canton de Nègrepelisse:

Albias, Nègrepelisse, Saint-Etienne-de-Tulmont.

- Canton de Monclar-de-Quercy:

Génébrières, La Salvetat-Belmontet.

- Canton de Villebrumier:

Reyniès, Villebrumier, Varennes, Verlhac-Tescou, Saint-Nauphary, Corbarieu.

 

La récolte des raisins des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Comté Tolosan » complétée du nom de l’unité géographique « Pyrénées Atlantiques » est réalisée sur le territoire du

département des Pyrénées-Atlantiques.

La vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Comté Tolosan » complétée du nom de l’unité géographique « Pyrénées Atlantiques » sont réalisées sur le territoire du département des Pyrénées-Atlantiques et les cantons limitrophes suivants:

Aire-sur-l’Adour, Amou, Argelès-Gazost, Aucun, Bordères-sur-l’Echez, Castelnau-Rivière-Basse, Geaune, Hagetmau, Lourdes, Maubourguet, Ossun, Peyrehorade, Pouillon, Riscle, Saint-Martin-de-Seignanx, Saint-Pé-de-Bigorre, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Vic-en-Bigorre.

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Comté Tolosan » complétée du nom de l’unité géographique « Tarn et Garonne » sont réalisées sur le territoire du département du Tarn-et-Garonne.

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Comté Tolosan » complétée du nom de l’unité géographique « Haute Garonne » sont réalisées sur le territoire du département de la Haute-Garonne.

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Comté Tolosan » complétée du nom de l’unité géographique « Cantal » sont réalisées sur le territoire du département du Cantal.

 

4.2 - Zone de proximité immédiate

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins mousseux de qualité bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » est constituée par les départements limitrophes de la zone géographique suivants:

Aude, Corrèze, Dordogne, Gard, Gironde, Haute-Loire, Hérault, Lozère, Puy-de-Dôme et Pyrénées-Orientales.

 

5 Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » sont produits à partir de l’ensemble des cépages classés en tant que variétés de vigne de raisins de cuve conformément à la réglementation communautaire et nationale en vigueur.

Les principaux cépages entrant dans l’élaboration des vins de l'indication géographique protégée « Comté Tolosan » sont:

 

- Pour la production de vins rouges et rosés:

cabernet sauvignon N, cabernet franc N, duras N, fer servadou N, gamay N, cot N, merlot N, negrette N, pinot noir N, syrah N et tannat N.

 

- Pour la production de vins blancs:

chardonnay B, chenin B, colombard B, gros manseng B, len de l’el B, mauzac blanc B, muscadelle B, petit manseng B, sauvignon blanc B, sémillon B, ugni blanc B.

 

6 Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » sont produits dans la limite d’un rendement maximum à l’hectare de 120 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 Transformation

 

A l’exception des vins revendiquant les mentions «primeur» ou «nouveau», les vins rouges bénéficiant de l’indication géographique protégée «Comté Tolosan»

doivent avoir terminé leur fermentation malolactique au stade de la mise en consommation.

 

8 Lien avec la zone géographique

 

8.1 – Spécificité de la zone géographique

La zone géographique de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » s’étend sur 12 départements du Sud-Ouest de la France: Ariège, Aveyron, Cantal, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Landes, Lot, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Tarn et Tarn-et-Garonne.

L’aire forme un vaste ensemble situé sur le bassin aquitain, bordé par les massifs montagneux des Pyrénées au sud, du Massif Central au nord et à l’est, et par l’Océan Atlantique à l’ouest.

Elle regroupe le bassin versant de l’Adour ainsi que le haut bassin de la Garonne.

La majorité du vignoble est installé sur les terrains sédimentaires tertiaires du bassin aquitain et sur les alluvions anciennes des terrasses quaternaires déposées par le réseau hydrographique.

La situation des vignobles de bordure est plus variée: causses secondaires au nord, terrains primaires ou métamorphiques des contreforts du Massif Central à l’est, et nature géologique complexe des piémonts pyrénéens au sud.

Le climat est de type océanique tempéré, présentant un gradient décroissant d’ouest en est.

L’influence océanique, caractérisée par des hivers doux et pluvieux et des étés frais et relativement humides, est

dominante sur le secteur ouest.

Cette influence océanique, bien que toujours dominante, s’estompe progressivement vers l’est où l’influence méditerranéenne aux étés et débuts d’automne plus chauds et plus secs se fait ressentir, et vers les piémonts montagneux aux températures hivernales continentales plus rigoureuses.

 

8.2 – Spécificité du produit

Apparue après la conquête romaine, la culture de la vigne se développe véritablement à partir du Xème siècle, sur les terres ecclésiastiques des nombreuses abbayes édifiées sur l’ensemble de la zone.

Lieu de convergence des nombreux pèlerins venus des quatre coins de France et d’Europe et se rendant à Saint-

Jacques de Compostelle, la région est un lieu de passage et d’échanges privilégiés, probablement à l’origine de l’extraordinaire diversité des cépages qui y sont cultivés.

Durant le moyen-âge, le vignoble se développe, tant pour une consommation locale que pour une commercialisation vers l’Europe du Nord essentiellement, via les ports de Bayonne et de Bordeaux.

A la fin du XIXème siècle, le phylloxéra détruit quasiment tout le vignoble.

Sa reconstruction est laborieuse, entravée par les deux guerres mondiales.

Ce n’est qu’après la Seconde Guerre Mondiale que le vignoble est réellement rétabli, grâce au savoir-faire et au dynamisme des viticulteurs.

Ces efforts aboutissent à la reconnaissance du vin de pays « Comté Tolosan » par décret du 10 avril 1982.

L’indication géographique protégée « Comté Tolosan » peut être complétée par le nom d’unités géographiques plus petites : « Bigorre », « Coteaux et Terrasses de Montauban », « Pyrénées Atlantiques »,

« Tarn-et-Garonne », « Haute-Garonne » et « Cantal ».

Ces noms correspondent aux zones de production des anciens vins de pays de département ou de zone.

L’indication géographique protégée « Comté Tolosan » est réservée aux vins tranquilles rouges, rosés, blancs, aux vins mousseux de qualité rouges, rosés et blancs ainsi qu’aux vins de raisins surmûris blancs.

Certains cépages se prêtent particulièrement bien à la production de vins mousseux, notamment le cot, la syrah et la négrette pour les vins rouges et rosés, le colombard, l'ugni blanc, le sauvignon blanc et le chardonnay pour les vins blancs. Cette production existe sur l’aire géographique de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » depuis plusieurs décennies, et concerne plus d’une trentaine d’opérateurs. Les vins mousseux sont caractérisés par une finesse aromatique et une bonne acidité donnant en bouche une fraîcheur gustative agréable associée à de fines bulles.

L’utilisation de cépages à fort potentiel de concentration en sucres amène les producteurs à élaborer des vins blancs de raisins surmûris.

En 2008, 168 opérateurs vinificateurs ont déclaré près de 220 000 hl de Comté Tolosan, dont environ la moitié de vin blanc, un quart de vin rosé et un quart de vin rouge.

 

8.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

L’aire géographique de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » offre une grande diversité de

situations géo-pédologiques et climatiques où de nombreux cépages trouvent des conditions particulièrement favorables à leur maturité.

Conformément au gradient climatique observé sur la zone, les cépages blancs sont prépondérants sur la rive gauche de la Garonne alors que les cépages rouges le sont sur la rive droite de la Garonne.

Ainsi, le berceau de la production des vins blancs est localisé sur le département du Gers, alors que la majorité de la production de vins rouges et rosés se rencontre sur les départements de la Haute-Garonne, du Tarn-et-Garonne, et du Tarn.

Carrefour entre Atlantique et Méditerranée, lieu privilégié de passage et d’échanges, le vignoble régional s’est développé et enrichi au cours de sa longue histoire.

Issue d’une grande variété de territoires et de cépages (principalement colombard, ugni blanc, sauvignon blanc, chardonnay, mauzac blanc, muscadelle, len de l’el, gros manseng, petit manseng, sémillon, pour les vins blancs et merlot, gamay, tannat, syrah, fer servadou, duras, cabernet sauvignon et cabernet franc, cot, pinot noir, négrette pour les vins rouges et rosés), l’indication géographique protégée « Comté Tolosan » est le reflet de la diversité et de la richesse des vins du Sud-Ouest.

La vigne est implantée sur des terrains sédimentaires et des alluvions anciennes issus essentiellement de l’érosion des Pyrénées. Ces sols bien drainés par leur structure ou par la pente, sont propices à la production de vins aromatiques à structure légère caractéristiques des vins de l’IGP.

Le climat océanique tempéré de l’ensemble de la zone est propice à la surmaturation des cépages blancs à fort potentiel de concentration en sucres et permet l’élaboration de vins blancs de raisins surmûris aux arômes de fruits mûrs.

L'influence atlantique modère les températures en été et garantit un certain niveau de pluviométrie.

Ces conditions climatiques, associées au savoir-faire des vignerons qui ont su développer des pratiques de récoltes plus précoce, sont particulièrement favorables à la production de vins de base de mousseux de qualité avec une bonne acidité et des arômes primaires.

Le savoir-faire en matière de production de vins mousseux de qualité s'exprime également par la présence sur la zone de l'IGP Comté Tolosan, depuis plusieurs décennies, de structures spécialisées dans l'élaboration de vins mousseux, permettant la transformation de ces vins de base en vins mousseux aux caractéristiques définies au point 8,2.

Le nom de « Comté Tolosan » provient de la capitale régionale Toulouse, capitale des vins du Sud Ouest.

Ce fut le deuxième vin de pays régional à être reconnu en France en 1982. Depuis cette reconnaissance, la production a régulièrement augmenté, passant de 15 000 hl en 1990 à 150 000 hl en 2000 pour avoisiner les 220 000 hl en 2008.

Cette évolution croissante de la production atteste de la réputation avérée des vins IGP « Comté Tolosan ». Reconnue par les professionnels et les consommateurs, la qualité des vins « Comté Tolosan » est recherchée. Certaines cuvées de vins tranquilles blancs, rouges et rosés et vins blancs de raisins surmûris sont référencées au guide Hachette des vins (éditions 2009-2010-2011) et obtiennent régulièrement des médailles au Concours général agricole.

 

9 Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l'Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication Géographique Protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

L’indication géographique protégée « Comté Tolosan » peut être complétée par le nom de l’unité géographique plus grande « Sud-Ouest ».

Le nom d’une unité géographique plus petite, quand elle a été revendiquée, doit obligatoirement figurer sur l’étiquette du produit, dans le même champ visuel que l’indication géographique protégée « Comté Tolosan ».

Les dimensions des caractères du nom de l’unité géographique plus petite doivent être au moins deux fois supérieures, aussi bien en hauteur qu’en largeur, à celles des caractères composant le nom de l’indication géographique protégée « Comté Tolosan ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1 – Obligations déclaratives

 

L’opérateur se conforme aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 – Principaux points à contrôler

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………………

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………………

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

QUALISUD,

15 avenue de Bayonne

40500 ST SEVER

TEL. : 05 58 06 15 21 - FAX : 05 58 75 13 36

QUALISUD est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

 

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par QUALISUD, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

CÔTES CATALANES

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 28 octobre 2011

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 - Nom de l’Indication géographique protégée

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes », initialement reconnue vin de pays des Côtes Catalanes par le décret du 16 novembre 1981, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 - Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » peut être complétée par les mentions « primeur », « nouveau ».

L’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » peut être complétée par la mention « rancio »

selon les conditions fixées dans le présent cahier des charges

L’indication géographique protégée « Côtes Catalanes» peut être complétée par le nom de l’unité géographique plus petite

« Pyrénées-Orientales »

selon les conditions fixées dans le présent cahier des charges.

 

3 - Description des produits

3.1 – Type de produits

L’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » est réservée aux vins tranquilles rouges, rosés et blancs.

La mention d’un à plusieurs cépages est réservée aux vins tranquilles.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles.

La mention « rancio » est réservée aux vins tranquilles qui, en fonction des conditions d'élevage, ont acquis le « goût de rancio ».

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » présentent

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 10,50% vol.

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » suivie de la mention « rancio » présentent les caractéristiques suivantes:

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 14,00% vol. ;

Anhydride sulfureux total (en mg/litre): Normes communautaires

Acidité volatile (H2SO4): Normes communautaires

Sucres fermentescibles (glucose + fructose) maximum (en g/l): Normes communautaires

 

Pour les vins blancs, teneur fixée à titre dérogatoire par arrêté conjoint du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l’agriculture.

Sucres fermentescibles (glucose + fructose) maximum: 12 g/l

 

3.3 – Descriptif organoleptique des vins

Les vins rouges peuvent présenter des robes plus ou moins soutenues en fonction du profil recherché.

Tant sur le plan olfactif que gustatif, ils expriment leur caractère méditerranéen avec puissance et élégance, souvent accompagné par une certaine fraîcheur et des notes épicées de fruits rouges et de garrigue.

La structure varie en fonction de la maturité et des profils d’élaboration.

Les vins rosés peuvent présenter une palette de couleur étendue allant du gris le plus clair au rosé plus soutenu en fonction des cépages utilisés.

En fonction des techniques de vinification, les vins rosés peuvent être très aromatiques, légers et souples ou, lorsqu’ils sont issus de coteaux à faibles rendements, présenter une structure affirmée en faisant un agréable compagnon de table

Les vins blancs peuvent présenter des robes allant du jaune vert le plus pâle jusqu’au jaune d’or.

Leur implantation en altitude ou en plaine détermine leur minéralité, leur gras et leur puissance aromatique.

Ils combinent en général fraîcheur et minéralité pour des vins conjuguant matière et longueur.

Les vins de type « rancio » présentent une couleur ambrée foncée, parfois brou de noix, avec quelques reflets verdâtres, reflet d’un élevage long en situation oxydative.

Les arômes sont puissants, toujours persistants et évoquent la noix et certaines épices comme la graine de fenugrec (Trigonella foenum-graecum).

 

4 - Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

4.1 – Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins destinés à produire des vins à indication géographique protégée « Côtes Catalanes » sont réalisées dans le département des Pyrénées-Orientales.

 

La récolte des raisins, des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Côtes Catalanes » complétée du nom de l’unité géographique « Pyrénées orientales » sont réalisées sur le territoire des

communes suivantes du département des Pyrénées orientales:

Alénya, Amélie-les-Bains-Palalda, Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes, Ansignan, Arboussols, Argelès-sur-Mer, Arles-sur-Tech, Ayguatébia-Talau, Bages, Baho, Baillestavy, Baixas, Banyuls-dels-Aspres, Bélesta, Bolquère, Bompas, Boule-d'Amont, Bouleternère, Bourg-Madame, Brouilla, Cabestany, Caixas, Calce, Calmeilles, Camélas, Campôme, Campoussy, Canaveilles, Canet-en-Roussillon, Canohès, Caramany, Casefabre, Cases-de-Pène, Cassagnes, Casteil, Castelnou, Catllar, Caudiès-de-Conflent, Caudiès-de-Fenouillèdes, Céret, Claira, Clara, Codalet, Conat, Corbère, Corbère-les-Cabanes, Corneilla-de-Conflent,,Corneilla-del-Vercol, Corneilla-la-Rivière, Corsavy, Coustouges, Dorres, Égat, Elne, Enveitg, Err, Escaro, Espira-de-Conflent, Espira-de-l'Agly, Estagel, Estavar, Estoher, Eus, Eyne, Felluns, Fenouillet, Fillols, Finestret, Font-Romeu-Odeillo-Via, Fontpédrouse, Fontrabiouse, Formiguères, Fosse, Fourques, Fuilla, Glorianes, Ille-sur-Têt, Joch, Jujols, L'Albère, La Bastide, La Cabanasse, La Llagonne, Lamanère, Lansac, Laroque-des-Albères, Latour-Bas-Elne, Latour-de-Carol, Latour-de-France, Le Barcarès, Le Boulou, Le Perthus, Le Soler, Le Tech, Le Vivier, Les Angles, Les Cluses, Lesquerde, Llauro, Llo, Llupia, Los Masos, Mantet, Marquixanes, Matemale, Maureillas-las-Illas, Maury, Millas, Molitg-les-Bains, Mont-Louis, Montalba-le-Château, Montauriol, Montbolo, Montescot, Montesquieu-des-Albères, Montferrer, Montner, Mosset, Nahuja, Néfiach, Nohèdes, Nyer, Olette, Oms, Opoul-Périllos, Oreilla, Ortaffa, Osséja, Palau-de-Cerdagne, Palau-del-Vidre, Passa, Perpignan, Peyrestortes, Pézilla-de-Conflent, Pézilla-la-Rivière, Pia, Planès, Planèzes, Pollestres, Ponteilla, Porta, Porté-Puymorens, Prades, Prats-de-Mollo-la-Preste, Prats-de-Sournia, Prugnanes, Prunet-et-Belpuig, Puyvalador, Py, Rabouillet, Railleu, Rasiguères, Réal, Reynès, Ria-Sirach, Rigarda, Rivesaltes, Rodès, Sahorre, Saillagouse, Saint-André, Saint-Arnac, Saint-Cyprien, Saint-Estève, Saint-Féliu-d'Amont, Saint-Féliu-d'Avall, Saint-Génisdes-Fontaines, Saint-Hippolyte, Saint-Jean-Lasseille, Saint-Jean-Pla-de-Corts, Saint-Laurent-de-Cerdans, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Saint-Marsal, Saint-Martin, Saint-Michel-de-Llotes, Saint- Nazaire, Saint-Paul-de-Fenouillet, Saint-Pierre-dels-Forcats, Sainte-Colombe-de-la-Commanderie, Sainte-Léocadie, Sainte-Marie, Saleilles, Salses-le-Château, Sansa, Sauto, Serdinya, Serralongue, Sorède, Souanyas, Sournia, Taillet, Tarerach, Targassonne, Taulis, Taurinya, Tautavel, Terrats, Théza, Thuès-Entre-Valls, Thuir, Tordères, Torreilles, Toulouges, Tresserre, Trévillach, Trilla, Trouillas, Ur, Urbanya, Valcebollère, Valmanya, Vernet-les-Bains, Villefranche-de-Conflent, Villelongue-de-la-Salanque, Villelongue-dels-Monts, Villemolaque, Villeneuve-de-la-Raho, Villeneuve-la-Rivière, Vinça, Vingrau, Vira, Vivès

 

4.2 – Zone de proximité immédiate

 

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » est constituée par les arrondissements limitrophes de la zone géographique :

Aude: Limoux et Narbonne

Ariège: Foix

 

5 - Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » sont produits à partir des cépages suivants:

Alicante Henri Bouschet N, Alphonse Lavallée N, Altesse B, Alvarinho B, Aramon N, Arinarnoa N, Arvine B, Bourboulenc B, Cabernet franc N, Cabernet-Sauvignon N, Caladoc N, Carignan blanc B, Carignan N, Carmenère N, Chardonnay B, Chasan B, Chenanson N, Chenin B, Cinsaut N, Clairette B, Clairette rose Rs, Colombard B, Cot N, Counoise N, Egiodola N, Fer N, Gewurztraminer Rs, Grenache blanc B, Grenache gris G, Grenache N, Gros Manseng B, Listan B, Lledoner pelut N, Macabeu B, Marsanne B, Marselan N, Mauzac B, Merlot N, Mondeuse N, Morrastel N, Mourvèdre N, Muscadelle B, Muscat à petits grains blancs B, Muscat à petits grains rouges Rg, Muscat à petits grains roses Rs, Muscat d'Alexandrie B, Muscat de Hambourg N, Négrette N, Nielluccio N, Parellada B, Petit Manseng B, Petit Verdot N, Pinot blanc B, Pinot gris G, Pinot noir N, Piquepoul blanc B, Piquepoul gris G, Piquepoul noir N, Portan N, Poulsard N, Raffiat de Moncade B, Ribol N, Riesling B, Rivairenc N, Roussanne B, Sauvignon B, Sauvignon gris G, Savagnin blanc B, Savagnin rose Rs, Sciaccarello N, Semillon B, Sylvaner B, Syrah N, Tannat N, Tempranillo N, Terret blanc B, Terret gris G, Terret noir N, Tourbat B, Ugni blanc B, Verdelho B, Vermentino B, Villard blanc B, Villard noir N,

Viognier B.

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » suivi de la mention «rancio» sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

Carignan B, Carignan N, Cinsaut N, Grenache blanc B, Grenache gris G, Grenache N, Macabeu B, Tourbat B, Mourvèdre N, Muscat à petits grains B, Muscat d’Alexandrie B.

 

6 – Récolte

 

Les raisins destinés à produire des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » suivi de la mention « rancio » doivent présenter une richesse en sucre minimum de 238 g/l.

 

7 – Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » sont produits dans la limite d’un rendement maximum à l’hectare de 90 hectolitres.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

8 – Transformation – Stockage – Conditionnement

 

Les vins (à l'exception de ceux susceptibles de bénéficier de la mention " rancio ") bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes », quand ils font l’objet d’un élevage en milieu oxydatif, avec ou sans voile de levures, sont élevés au minimum

jusqu’au 1er mars de l’année qui suit celle de la récolte.

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » complétée par la mention « rancio » font l'objet d'un élevage en milieu oxydatif,

au moins jusqu'au 31 août de la 5ème année qui suit celle de la récolte.

Toutefois, dans le cas d’utilisation d’un seul contenant, il ne peut être soutiré chaque année, à partir de 5 ans d’élevage, en une seule fois, qu’une quantité inférieure ou égale au cinquième de son contenu au moment du tirage.

Il ne peut être rajouté plus de vin que ce qui a été soutiré.

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » complétée par la mention « rancio » en rouge et blanc peuvent, après élevage, être assemblés.

 

9 – Circulation des produits et mise en marché à destination du consommateur

 

Les vins (à l'exception de ceux susceptibles de bénéficier de la mention " rancio ") bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes », quand ils subissent un élevage en milieu oxydatif, avec ou sans voile de levures, sont mis en marché à destination du consommateur

à partir du 1er mars de l’année qui suit celle de la récolte.

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » complétée par la mention « rancio » sont mis en marché à destination du consommateur

à partir du 1er septembre de la cinquième année qui suit la récolte.

Dans le cas d’utilisation d’un récipient contenant plusieurs récoltes, la commercialisation des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » complétée par la mention « rancio »ne peut concerner qu’un cinquième du volume de vin et ne peut intervenir que

6 mois après le dernier ajout de vin.

 

10 – Lien avec la zone géographique

 

10.1 – Spécificité de la zone géographique

Le vignoble se situe au sein d'un vaste amphithéâtre ouvert à l’est vers la mer Méditerranée et délimité par un ensemble de hauts reliefs qui sont :

à l'ouest le massif du Canigou (Pic du Canigou – 2780 mètres)

au sud le massif des Albères (Roc de France – 1450 mètres)

au nord le massif des Corbières (Mont Tauch – 878 mètres)

C’est dans ce paysage de coteaux aux pentes parfois prononcées, de vallées et terrasses d’épandage, que s’étend en quasi-monoculture le vignoble de l’Indication Géographique Protégée « Côtes Catalanes ».

Le vignoble est traversé d’ouest en est par trois fleuves au trajet court et de rivières souvent asséchées qui ont, au cours des âges, transporté les éléments arrachés aux formations montagneuses pour constituer de nombreuses terrasses.

Toutes les ères géologiques sont représentées et donnent naissance à des sols variés qui sont issus de formations sur roche-mère, de transport ou de dépôts lacustres et marins.

Les sols retenus pour la culture de la vigne ont pour caractéristiques communes d'être peu épais, très secs, pauvres en matières organiques et toujours très caillouteux et bien drainés.

Afin de répondre à une diversification de la production, certains sols de plaine, plus riches et faciles à travailler, ont été plantés en vignes avec des cépages nouveaux pour la région.

Limité à l'ouest par la courbe de niveau des 300 mètres ou par l’isotherme des 13°C, ce vignoble bénéficie d'un ensoleillement supérieur à 2500 heures/an et d'une pluviométrie comprise entre 500 et 650 millimètres, à caractère souvent orageux et répartie principalement au printemps et à l'automne.

Au climat méditerranéen strict, il convient d’ajouter l’effet modérateur de la mer qui tempère les ardeurs solaires estivales et maintient une légère fraîcheur nocturne. Mais le climat du Roussillon est surtout caractérisé par la fréquence (1 jour sur 3) et la violence de la « Tramontane », vent de nord-ouest très froid l’hiver après son passage sur les sommets enneigés des Pyrénées.

 

10.2 – Spécificité du produit

Le Roussillon s’est ouvert à la culture de la vigne en même temps qu’à la civilisation méditerranéenne.

Sous ce climat chaud et venté, il s’est élaboré dés le début de notre ère des vins particuliers issus de raisins naturellement très sucrés.

Peu à peu la production s’est orientée vers les vins doux naturels, richesse du Roussillon.

De cet usage, les viticulteurs ont appris la notion d’élevage en milieu oxydatif, savoir-faire unique et spécifique.

Si, traditionnellement, la production est orientée vers la production les vins doux naturels, des vins tranquilles ont toujours été produits dans le Roussillon. Jusqu’au XIXème siècle, la consommation est plutôt locale.

Mais grâce à des degrés naturellement élevés induisant une bonne résistance au transport, la commercialisation s’est développée hors du Roussillon et a permis aux producteurs de prendre conscience de la qualité et de la spécificité des vins tranquilles du département.

La pratique des élevages en milieu oxydatif a conduit à la production de vins « rancio » qui sont un formidable révélateur de la culture Catalane. Au milieu du 18ème siècle, Saint Simon désigne le « rancio » comme un vin d’Espagne ayant vieilli et à la fin du 19èmè siècle, Paul Oliver, reprenant les vins de l’ancienne oeuvre du vin de messe de l’abbé Rous à Banyuls, présente fièrement un « rancio doux » dans sa gamme de produit.

Fort de cette diversité et de cette identité forte, le vin de pays Côtes Catalanes a été reconnu par le décret du 16 novembre 1981 et son aire géographique a été modifiée le 1er septembre 2003 avec le regroupement des IGP Coteaux de Fenouillèdes, des Vals d’Agly et des Côtes Catalanes, fruit d’une volonté des vignerons d’unir leur force pour la production d’un vin à forte identité Catalane.

La production est d’environ 150 000 hl déclinée en vins rouges (55%), rosés (30%), blancs (15%) à laquelle s’ajoute une production traditionnelle, spécifique et confidentielle de vin « rancio », vin ayant subi un élevage oxydatif et présentant des caractères très caractéristiques de rancio.

Les vins rouges associent le plus souvent des cépages traditionnels méditerranéens (Carignan N, Grenache, Syrah N);

En plaine, on trouve également des cépages du sud-ouest comme le Merlot N ou le Cabernet-Sauvignon N.

Ils allient puissance et élégance, le tout étant tempéré par une fraîcheur qui apporte un équilibre à ces vins solaires à degré naturellement élevé.

Les cépages blancs locaux (Grenache B, Grenache G, Macabeu B, Tourbat B, Muscats) côtoient des cépages implantés plus récemment comme le Chardonnay B, Marsanne B, Roussanne B ou Vermentino B.

Leur implantation en altitude ou en plaine détermine leur minéralité, leur gras et leur puissance aromatique. Ils sont exubérants, tant en arôme qu’en personnalité. Ils combinent fraîcheur et minéralité pour des vins conjuguant matière et longueur.

Les vins rosés sont généralement de type aromatique avec une palette de couleur étendue.

La production dans la plaine du Roussillon présente des vins très aromatiques, légers et souples.

Quand ils sont issus de coteaux, leur couleur est plus soutenue et ils présentent une structure faisant d’eux un agréable compagnon de table.

Les vins « rancios » sont produits à partir des seuls cépages traditionnels du Roussillon et bénéficient d’un élevage minimum de 5 ans.

Le gout de « rancio » est celui qui caractérise certains vins après une longue période d’élevage, en général dans des foudres ou des vieux fûts.

Que les vins soient blancs ou rouges au départ, ils finissent avec le temps à prendre cette même couleur ambré foncé, parfois brou de noix, avec quelques reflets verdâtres.

Les arômes sont puissants, toujours persistants et évoquent la noix et certaines épices comme la graine de fenugrec (Trigonella foenum-graecum).

 

10.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Les vins secs en pays Catalan ont été longtemps recherchés pour leur couleur, leur concentration et leur degré alcoolique élevé qui permettaient aux négociants, par assemblage, de rééquilibrer d’autres produits insuffisants. Le climat chaud et sec et l’absence d’une géologie adaptée à la conception de cave enterrée n’ont pas permis la conservation de ces vins secs et incitaient autrefois les vignerons à commercialiser rapidement leur production. L’arrivée des technologies modernes depuis une quarantaine d’années et plus particulièrement la maîtrise du froid a permis de reconsidérer cette production qui apporte dorénavant une complémentarité significative aux autres productions viticoles du département.

Zone la plus chaude de France, l’ensemble des cépages arrivent ici chaque année à pleine maturité, ce qui contribue à définir une identité méditerranéenne forte de l’ensemble des vins produits.

Si l’Indication Géographique protégée « Côtes Catalanes » a acquis ses lettres de noblesse grâce aux cépages traditionnels que sont le Carignan N, les Grenaches B, G et N, le Macabeu B, des cépages non traditionnels à la Catalogne Nord (Cabernets, Merlot, Chardonnay pour les plus importants) se sont développés dans les zones les plus fertiles et parfois irrigables permettant la production d’un vin fruité et souple avec des rendements plus importants.

Dans un contexte viticole où la notion d’identité est primordiale, les vignerons du Roussillon ont la chance de pouvoir produire des vins à très forte notoriété culturelle que sont les vins « rancio », saveur viticole authentique Catalane pouvant s’enorgueillir d’une vieille tradition.

La possibilité d’élaborer des vins d’exception à forte identité ainsi que la fierté des vignerons d’ appartenir au territoire catalan, terre de rugby, de vin et de traditions, passerelle entre la France et l’Espagne et dont la rudesse n’a d’égale que le caractère des hommes qui le travaillent, toutes les conditions sont réunies pour la production d’un vin de qualité.

Le territoire catalan voit se développer depuis de nombreuses années un tourisme diversifié, allant de la mer aux montagnes, qui permet de découvrir la richesse de ce département et l’IGP Cotes catalanes en est l’un des ambassadeurs.

 

11 – Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l'Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES

 

A. Obligations déclaratives

 

L’opérateur se conforme aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur. Catégorie: opérateur vinificateur, vendant en vrac ou conditionnant

Déclaration d’aptitude pour les vins bénéficiant de la mention « rancio » à envoyer à l’Organisme de défense et de gestion au plus tard le 31 août de la 3ème année qui suit celle de la récolte.

Déclaration d’intention de conditionnement à envoyer à l’Organisme de défense et de gestion avant tout conditionnement de l’indication géographique protégée « Côtes Catalanes » complétée par la mention «rancio».

 

B. Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis…………………………………

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………….......

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité compétente désignée est l’institut National de l’Origine et de la Qualité.

Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO)

TSA 30003 93555 – MONTREUIL-SOUS-BOIS Cedex

Tél: (33) (0)1.73.30.38.00, Fax: (33) (0)1.73.30.38.04

Courriel: info@inao.gouv.fr

 

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par un organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance sous l'autorité de l'INAO sur la base d'un plan d'inspection approuvé.

Le plan d'inspection rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

LAVILLEDIEU

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

Homologué par l’arrêté du 14 novembre 2011

modifié par l’arrêté du 8 novembre 2013

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION - CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’IGP

 

Seuls peuvent prétendre à l’Indication géographique protégée « Lavilledieu », initialement reconnue en appellation d’origine vin délimité de qualité supérieure par l’arrêté du 22 janvier 1954, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Description des produits

 

2.1- Types de produits

L’indication géographique protégée « Lavilledieu » est réservée aux vins tranquilles rouges et rosés.

 

2.2- Normes analytiques spécifiques

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » présentent les caractéristiques suivantes:

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 10,50% vol.

un titre alcoométrique volumique total de 13,00% maximum pour les vins enrichis.

une acidité volatile inférieure ou égale à:

15,30 meq pour les vins rouges

12,24 meq pour les vins rosés.

pour les vins rouges, une teneur en sucres fermentescibles (glucose + fructose)

inférieure ou égale à 3 grammes par litre si le titre alcoométrique volumique est inférieur ou égal à 14,00% vol.

pour les vins rouges, une teneur en sucres fermentescibles (glucose + fructose) inférieure ou égale à 4 grammes par litre si le titre alcoométrique volumique est supérieur à 14,00%.

pour les vins rosés, une teneur en sucres fermentescibles (glucose + fructose) inférieure ou égale à 4 grammes par litre.

pour les vins rouges, la teneur maximale en acide malique est inférieure ou égale à 0,3 grammes par litre.

 

2.3 – Description organoleptique des vins

Les vins rouges présentent une robe cerise ou pourpre lorsqu’ils sont jeunes, avec des nuances de reflets briques en vieillissant. Ils sont généralement caractérisés par des arômes allant des fruits rouges aux fruits très mûrs.

En bouche, ils sont souples, gouleyants et veloutés.

Les vins rosés sont caractérisés par une robe rose dans les tons de pastel, avec des arômes olfactifs floraux et fruités, que l’on retrouve en bouche.

L'attaque est souple, l’évolution généreuse avec une finale aromatique.

 

3 Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

3.1 – Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » sont réalisées

dans le département du Tarn-et-Garonne, sur les communes de:

Albefeuille-Lagarde, Barry-d’Islemade, Les Barthes, Bressols, Castelsarrasin, Escatalens, Labastidedu-Temple, Lacourt-Saint-Pierre, Meauzac, Montbeton, Montech, Saint-Porquier, La Ville-Dieu-du-Temple

 

3.2 – Zone de proximité immédiate

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » est constituée par les communes du département du Tarn-et-Garonne suivantes :

Auvillar, Bessens, Bourret, Campsas, Castelferrus, Castelmayran, Corbarieu, Cordes-Tolosannes, Donzac, Espalais, Finhan, Golfech, Goudourville, Labastide-Saint-Pierre, Lafrancaise, Lizac, Mas-Grenier, Malause, Merles, Moissac, Monbéqui, Montauban, Montbartier, Le Pin, Pommevic, Saint-Aignan, Saint-Loup, Saint-Michel, Saint-Nicolas-de-la-Grave, Saint-Sardos, Valence, Villemade.

 

4 Encépagement et conduite de vignoble

 

4.1 – Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

cépages principaux:

cabernet franc N, gamay N, négrette N, syrah N et tannat N ;

cépages accessoires:

fer N et milgranet N.

4.2 – Règles de proportion à l’exploitation

La conformité de l’encépagement est appréciée sur la totalité des parcelles de l’exploitation produisant le vin de l’indication géographique protégée.

La proportion de chacun des cépages principaux est supérieure ou égale à 10% de l’encépagement.

La proportion de chacun des cépages accessoires est inférieure à 10%

 

4.3 – Modes de conduite

Les vignes présentent une densité minimale à la plantation de 4.000 pieds à l’hectare.

Les vignes sont taillées, soit en taille guyot simple, soit en taille cordon bilatéral, soit en taille guyot double.

Toutes les vignes sont conduites palissées en plan relevé.

 

5 Récolte

 

Les raisins destinés à produire des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » doivent présenter

une richesse en sucre supérieure à 180 grammes par litre de moût.

 

6 Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » sont produits dans la limite

d’un rendement maximum à l’hectare de 70 hectolitres

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 Transformation

 

Les pressoirs continus sont interdits.

Pour les vins rouges, la fermentation malo-lactique est obligatoire.

Les vins rouges font l'objet d'un élevage jusqu’au

15 janvier de l’année qui suit celle de la récolte.

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » proviennent de raisins ou de vins issus obligatoirement de l’assemblage d’au moins 4 cépages principaux.

 

8 Date de mise en marché à destination du consommateur

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » sont mis en marché à destination du consommateur:

pour les vins rosés  à partir du

1er décembre de l’année de récolte;

pour les vins rouges à l'issue de la période d’élevage et au plus tôt le

1er février de l’année qui suit celle de la récolte.

 

9 Lien avec la zone géographique

 

9.1 – Spécificité de la zone géographique

La zone géographique de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » se situe entre les vallées de la Garonne et du Tarn, sur un plateau alluvial de la basse terrasse du Tarn situé aux alentours de 85 mètres d’altitude.

Les sols sont développés sur les alluvions anciennes transportées par le Tarn et l’Aveyron en provenance du Massif Central.

Ce sont des sols acides, présentant une texture hétérogène, où se mêlent limons, sables plus ou moins grossiers et argiles, irrégulièrement répartis.

Ainsi la zone géographique s’étend sur 13 communes du département du Tarn-et-Garonne.

Le paysage présente une topographie globalement plane. Les variations de paysage sont le fait de buttes peu marquées, des talus entre les terrasses et des versants peu accentués créés par les ruisseaux affluents du Tarn.

Le climat est de type océanique à influence méditerranéenne. Les hivers sont relativement doux.

Le printemps marque une nette élévation des températures et l’été est caractérisé par un ensoleillement important et des températures élevées.

La pluviométrie annuelle oscille en moyenne entre 650 millimètres et 700 millimètres.

Elle est régulièrement répartie le long de l’année, excepté au printemps, caractérisé par un pic de pluviométrie important. Les vents dominants sont les vents d'ouest.

Océaniques, ils apportent des formations nuageuses et des précipitations. Un peu moins fréquent, le vent d'Autan est un vent chaud et sec venant du sud-est.

 

9.2 – Spécificité du produit

La commune de La-Ville-Dieu-du-Temple est fondée au milieu du XIIème siècle par les Chevaliers du Temple, au sein de la vaste forêt d'Agre.

Après avoir créé une commanderie, les templiers déboisent les environs pour offrir de nouvelles terres à la culture, notamment à la culture de la vigne, celle-ci s’adaptant bien à ces terres peu fertiles.

La viticulture prend un grand essor et devient une des principales ressources du secteur.

Durant la guerre de 100 ans, les vins de « Lavilledieu » sont acheminés en Angleterre, via Bordeaux, par voie fluviale. Cette notoriété est mentionnée dans des textes officiels, dont on peut citer un arrêté du Conseil du Roi relatif à la protection des « Vins de Lavilledieu » datant du 10 mai 1857, un autre datant de 1860, étendant le privilège de l’Appellation à la commune de Castelsarrasin.

Forts de cette notoriété, les vins de Lavilledieu obtiennent la reconnaissance en Appellation d’Origine par jugement du Tribunal Civil de Montauban en octobre 1947 puis l’arrêté du 22 janvier 1954 leur attribue l’ « Appellation d’Origine Vins Délimités de Qualité Supérieure » et en précise les conditions de production. Les différentes conditions de production sont actualisées par arrêté du 26 mai 2005.

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » sont des vins tranquilles rouges et rosés. Ils sont issus de l’assemblage d’au moins 4 des cépages principaux que sont le cabernet franc N, le gamay N, la négrette N, la syrah N et le tannat N.

Les cépages accessoires susceptibles de compléter l’assemblage sont le fer N et le milgranet N.

Les vins rouges présentent une robe cerise ou pourpre lorsqu’ils sont jeunes, avec des nuances de reflets briques en vieillissant. Ils sont généralement caractérisés par des arômes de fruits rouges, voire même de fruits très mûrs. En bouche, ils sont souples, gouleyants, veloutés.

Ce sont des vins à boire relativement jeunes, environ 3 à 4 ans selon le millésime.

Afin d’éviter une trop forte extraction de tannins, les pressoirs continus sont interdits. Les vins rouges font l’objet d’un élevage au moins jusqu’au 15 janvier de l’année qui suit celle de la récolte.

Les vins rosés sont caractérisés par une robe rose dans les tons de pastel, avec des arômes olfactifs floraux et fruités, que l’on retrouve en bouche. L'attaque est souple, l’évolution généreuse avec une finale aromatique.

La production se répartit approximativement entre 20% de vin rosé et 80% de vin rouge.

 

9.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Les "terres à vigne” de la région de Lavilledieu, pauvres et de faible altitude, bénéficient d'un climat océanique amenant une influence humide au printemps qui, associée à une nette élévation des températures, assure une bonne croissance végétative de la vigne.

La douceur hivernale limite les risques de forte gelée. L'influence méditerranéenne apporte pendant l'été une chaleur sèche et un ensoleillement favorables à la maturité régulière et optimale du raisin, avec un stress hydrique estival modéré, gage d'une bonne maturité du raisin.

Le vent d'Autan influence le comportement du vignoble tout au long de son cycle végétatif, notamment en hâtant le débourrement, la floraison et la véraison.

Il peut souffler fortement en fin d'été, favorisant alors la maturité des raisins, et assèche la vigne après les orages du mois d'août, limitant ainsi le développement des maladies cryptogamiques.

L'alternance d'influences océanique et méditerranéenne associée à des sols légers et pauvres confère aux vins souplesse et complexité aromatique, caractéristiques des vins rouges et rosés de l'IGP "Lavilledieu”.
Tirant profit de ces conditions naturelles particulièrement favorables, les viticulteurs de Lavilledieu ont su, par leur savoir-faire et la transmission de leurs usages, maintenir un vignoble dans le paysage. Malgré un contexte local difficile, le groupe humain reste attaché aux produits et au nom de "Lavilledieu”, et s'investit pour faire vivre cette indication géographique protégée.
Certaines cuvées sont bien notées au guide Hachette (éditions 2009-2010-2011) et obtiennent régulièrement des médailles aux concours nationaux (Concours général agricole), que ce soit dans les catégories vin rouge ou vin rosé. 

 

10 – Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication Géographique Protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

L’indication géographique protégée « Lavilledieu » peut être complétée par le nom de l’unité géographique plus grande « Sud Ouest ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1 Obligations déclaratives

 

Les opérateurs se conforment aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

Déclaration préalable d’affectation parcellaire:

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Lavilledieu » sont issus de parcelles ayant fait l’objet d’une déclaration d’affectation parcellaire. Il s’agit d’une déclaration annuelle, avec tacite reconduction, qui devra contenir les informations suivantes:

le nom et l’adresse du déclarant,

les numéros de l’exploitation au casier viticole informatisé (CVI),

le numéro SIRET ou SIREN,

la liste des parcelles retenues avec leurs références cadastrales, leur superficie, leur encépagement et la superficie totale de toutes les parcelles engagées.

La déclaration est envoyée par le récoltant, datée et signée avant le 30 juin qui précède la récolte, au siège du groupement en charge de l’IGP.

 

Déclaration de renonciation à produire:

Tout opérateur renonçant à la production de l’IGP adresse à l’organisme de défense et de gestion une déclaration de renonciation à produire au plus tard 72 h avant le début de la récolte.

Cette déclaration indique notamment:

l’identité de l’opérateur

le numéro EVV ou SIRET

les parcelles concernées par la déclaration de renonciation (référence cadastrale, superficie, production prévue)

date et signature

 

2 – Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………………….

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………………….

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

QUALISUD

15 avenue de Bayonne

40500 ST SEVER

TEL. : 05 58 06 15 21 - FAX : 05 58 75 13 36

QUALISUD est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

 

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par QUALISUD, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

THÉZAC-PERRICARD

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 2 novembre 2011

modifié par arrêté du 8 novembre 2013

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’Indication géographique protégée

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Thézac-Perricard », initialement reconnue vin de pays de « Thézac-Perricard » par le décret du 14 avril 1988, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Thézac-Perricard » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Thézac-Perricard » peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

 

3 Description des produits

 

3.1 – Type de produits

L’indication géographique protégée « Thézac-Perricard » est réservée aux vins tranquilles, rouges, rosés et blancs et aux vins blancs de raisins surmûris.

La mention d’un à plusieurs cépages est réservée aux vins tranquilles et aux vins blancs de raisins surmûris.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles rouges.

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins rouges, rosés et blancs ayant

un titre alcoométrique volumique total inférieur à 15,00% vol.;

présentent les caractéristiques suivantes:

titre alcoométrique volumique acquis minimal de 9,50% vol,

acidité volatile inférieure à

15,30 milliéquivalents par litre pour les vins rouges et inférieure à

12,24 milliéquivalents par litre pour les vins rosés et blancs.

 

3.3 - Description organoleptique des vins

Les vins rouges sont souples et ronds, caractérisés par des arômes de fruits rouges et d’épices.

Certaines cuvées plus charpentées offrent en bouche des notes vanillées lorsque l’élevage a été conduit en fûts de chêne.

Les vins rosés sont soit secs avec des arômes de petits fruits rouges et une belle fraîcheur, soit moelleux avec un sucré et un fruité fins et expressifs.

Les vins blancs, secs ou issus de raisins surmûris, sont généralement constitués par un assemblage de cépages dans lequel le producteur va rechercher à la fois la fraîcheur mais aussi l’expression aromatique.

 

4 Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique « Thézac-Perricard » sont réalisées sur le territoire des communes suivantes du département de Lot-et- Garonne: Bourlens, Courbiac, Masquières, Montayral, Thézac et Tournon-d’agenais.

 

5 Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Thézac-Perricard » sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

pour les vins rouges et rosés:

cabernet franc N, cabernet-sauvignon N, cot N, Gamay N, merlot N et tannat N.

pour les vins blancs:

chardonnay B, chenin B, colombard B, gros manseng B, muscadelle B, petit manseng B, sauvignon blanc B, sémillon B, ugni blanc B et viognier B.

 

6 Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Thézac-Perricard» sont produits dans la limite

d’un rendement maximum à l’hectare de

80 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs

55 hectolitres à l’hectare pour les vins blancs de raisins surmûris.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà du rendement maximum de production.

 

7 Lien avec la zone géographique

 

7.1 – Spécificité de la zone géographique

A l’extrémité nord-est du département du Lot-et-Garonne et sur la rive gauche du Lot, cette petite région agricole constitue une zone de transition entre le causse quercynois et les coteaux argilocalcaires de la moyenne vallée de la Garonne, entre les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine situées au Sud-Ouest de la France.

La zone géographique forme un véritable coin du causse dont elle est la limite occidentale, insérée entre le Pays au Bois et la Bouriane qui sont des secteurs boisés au nord sur les départements voisins de la Dordogne et du Lot et le pays de Serres au sud qui s’étend jusqu’à la vallée de la Garonne et Agen.

La partie centrale de la zone géographique se situe sur les formations jurassiques du Kimméridgien : elles sont constituées d’une alternance de marnes grises et de calcaires en bancs bien réglés.

Au nord de la zone, essentiellement sur la commune de Montayral, apparaissent les derniers affleurements calcaires crétacés du Turonien.

Au sud et à l’est sur les communes de Courbiac en totalité et sur Masquières, Tournon d’Agenais et Bourlens apparaissent les formations molassiques du Tertiaire avec à la base des coteaux, les molasses de l’Agenais surmontées par le calcaire de l’Agenais qui forme une butte témoin remarquable au village de Tournon d’Agenais.

Ces formations géologiques vont donner deux grands types de sols : les rendzines sur les calcaires tertiaires et des sols brunifiés calciques sur les formations molassiques.

Au niveau climatique, la zone de production bénéficie d’un climat océanique dégradé avec une amplitude thermique annuelle plus marquée et des précipitations moins abondantes que sur le littoral aquitain.

De plus à la différence du littoral, le printemps (surtout à sa fin) y est plus pluvieux que l’hiver.

Les vents dominants sont d’ouest sans être exclusifs, les vents d’autan soufflent souvent pendant la période automnale.

Drainée au nord par la vallée du Lot, le territoire est profondément entaillé par la vallée de 2 petits ruisseaux (le Dor et le Boudouyssou).

Géomorphologiquement, la zone de production est constituée de 2 sous-ensembles:

1 - au nord une région de croupes à versants convexes ;

2 - au sud une zone de coteaux orientés au sud-ouest vers la Garonne et présentant des plateaux calcaires en lanières étroites et ramifiées appelées « serres ».

Le paysage est très tranché avec un talus très pentu entre les vallées et les coteaux ou les plateaux, soulignés par une couronne boisée et des taillis et des friches là ou les bancs calcaires affleurent.

Les vallées sont vouées à la céréaliculture. Les plateaux et coteaux portent des cultures céréalières mais aussi des pâturages et des vergers de pruniers.

La vigne, qui représente un peu plus de 50 hectares sur les 6 communes, forme des îlots bien structurés, souvent de plusieurs hectares.

Le vignoble est toujours implanté sur des terrains maigres, pierreux tout en évitant les bords de talus où la roche est à nu.

Les croupes du Jurassique présentent des orientations diverses et le vignoble est présent dans toutes les configurations.

Au-delà de l’exposition, ce type de paysage très ouvert et de ce fait exposé à tous les vents permet une bonne maîtrise phytosanitaire en limitant le recours aux traitements.

 

7.2 – Spécificité du produit

L’histoire veut qu’à chaque visite d’un grand personnage, on offrait un tonneau de vin de Thézac- Perricard.

Ce fut le cas lors de la venue de Monsieur, le frère du roi Louis XVI ainsi que pour les jurats de Bordeaux qui venaient à Agen chaque année et repartaient avec le même cadeau.

L’histoire viticole du Haut Pays est intimement liée à celle de la capitale de l’Aquitaine. Les archives d’un négociant bordelais révèlent que, de 1751 à 1783, 1343 tonneaux de vin embarqués sur le Lot à Fumel-Libos ont rejoint le port de la lune.

Une autre tradition locale bien implantée est celle du vin perpétuel : le premier vin mis en tonneau serait daté de 1820 et toutes les grandes années, le vin était soutiré et remplacé par la cuvée nouvelle.

Et c’est le Président de la République, Armand Fallières, originaire du sud du département et fervent défenseur de la gastronomie régionale, qui en aurait offert à ses invités et en particulier au tsar de Russie, lequel se serait empressé de passer une importante commande.

Suite à la première guerre mondiale, aux crises viticoles et en l’absence de rapprochement avec le vignoble voisin de Cahors, le vignoble a périclité pour renaître dans les années 1980 sous l’impulsion de la chambre d’agriculture. Une cave coopérative est rapidement créée et les premières bouteilles portent le millésime 1985.

Les vins sont des vins rouges et rosés élaborés en grande partie à base de cot N et de merlot N auxquels peuvent se rajouter le tannat N, le gamay N, le cabernet franc N et le cabernet sauvignon N.

Plusieurs cuvées existent en rouge dans lesquelles se révèlent, en fonction de l’assemblage, les arômes épicés du cot N ainsi que sa bouche gouleyante et ronde ou les arômes puissants et fruités du merlot N avec une structure plus charpentée et une fin de bouche vanillée lorsque l’élevage a été conduit en fûts de chêne.

Il existe 2 types de vins rosés : un rosé sec, typé, expressif, d’une belle robe pastel aux arômes de petits fruits rouges, et un rosé moelleux pour les amateurs friands d'expression sucrée et de fruité expressif et fin.

Les plantations de vignes à raisins blancs, implantées sur sols calcaires typiques permettent l’obtention de raisins parfaitement mûrs avec une forte expression aromatique.

Les vins blancs, secs ou issus de raisins surmûris, sont généralement élaborés à partir d’un assemblage de cépages et s’expriment avec une richesse aromatique variée et beaucoup de fraîcheur.

Aujourd’hui la totalité de la production est assurée par 2 chais indépendants et 5 vignerons regroupés dans une structure coopérative.

 

7.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Cette incursion du causse cadurcien dans le territoire lot-et-garonnais constitue la zone la plus filtrante et la plus séchante de l'ensemble du département.
Alors que le pays de Serres voisin est voué à la céréaliculture, la zone de Thézac-Perricard a su maintenir un vignoble, permettant la mise en valeur des sols particulièrement ingrats.
La particularité des sols sur lesquels est implantée l'IGP "Thézac-Perricard” confère aux vins une expression aromatique forte et caractéristique.

Ces sols maigres, pierreux, de type calcaire, permettent de conserver le fruité caractéristique des vins, qu'ils soient vinifiés en vins tranquilles ou en vins de raisins surmûris.
L'opiniâtreté des vignerons, qui ont su se regrouper autour d'un projet de renaissance d'un vignoble historique, et l'aide providentielle et imprévue du dernier tsar de Russie ont permis de développer une production originale, à la fois agréable et séduisante pour un excellent niveau qualitatif.
Parallèlement, le développement d'une structure commerciale au travers de la cave coopérative, la création de caveaux chez les producteurs indépendants, la présence des vignerons sur les foires locales et les marchés campagnards l'été et l'obtention de médailles dans les concours nationaux permettent de promouvoir la vente directe aux particuliers et assurent la promotion des vins de l'IGP "Thézac-Perricard” en profitant du tourisme estival lié à la vallée du Lot. 

 

8 Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

L’indication géographique protégée « Thézac-Perricard » peut être complétée par le nom de l’unité géographique plus grande « Sud-Ouest ».

Les dimensions des caractères du nom de l’unité géographique « Sud-Ouest » ne doivent pas être supérieures aussi bien en hauteur qu’en largeur à celles des caractères composant le nom de l’indication géographique protégée « Thézac-Perricard ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES

 

1. Obligations déclaratives

 

L’opérateur se conforme aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 – Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………….

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………….

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

Qualisud,

15, Avenue de Bayonne

40500 Saint-Sever

 

Qualisud est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par Qualisud, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion; il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

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