Dordogne › DORDOGNE VdP

ATLANTIQUE V.d.P.

PÉRIGORD V.d.P.

DORDOGNE V.d.P.

VIN DE DOMME V.d.P.

VINS DE LA CORRÈZE V.d.P.

ATLANTIQUE

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 2 novembre 2011

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’indication géographique protégée

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Atlantique », initialement reconnue « vin de pays de l’Atlantique » par le décret du 18 octobre 2006, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Atlantique » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Atlantique » peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

 

3 – Description des produits

 

3.1 - Type de produits

L’indication géographique protégée « Atlantique » est réservée aux vins tranquilles rouges, rosés et blancs.

La mention d’un à plusieurs cépages est réservée aux vins tranquilles.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles.

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » présentent

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 10,50% vol.

 

3.3 - Description organoleptique des vins

Les vins rouges présentent des tanins souples et harmonieux. Ils sont équilibrés, fruités et élégants.

Les vins blancs et rosés expriment pleinement la fraicheur et les arômes des cépages dont ils sont issus.

Ils s’expriment avec beaucoup de finesse.

 

4 Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

4.1 - Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » sont réalisées

 

dans les départements

de la Charente,

de la Charente-Maritime,

de la Dordogne

de la Gironde

ainsi que sur le territoire des communes suivantes

 

du département du Lot-et-Garonne:

Cantons de Bouglon, Casteljaloux, Duras, Houeillès, Lavardac et Meilhan-sur-Garonne:

toutes les communes

Canton de Damazan:

communes de Ambrus, Buzet-sur-Baïse, Caubeyres, Damazan, Fargues-sur-Ourbise, Puch-d’Agenais, Razimet, Saint-Léon et Saint-Pierre-de-Buzet

Canton de Laplume:

communes de Sainte-Colombe-en-Bruilhois et Sérignac-sur-Garonne

Canton de Lauzun:

commune de Peyrière

Canton de Marmande:

communes de Beaupuy, Marmande, Mauvezin-sur-Gupie, Sainte-Bazeille, Saint-Martin-Petit et Virazeil

Canton de Le Mas-d’Agenais : commune de Samazan

Canton de Nérac:

communes de Calignac, Espiens, Moncaut, Montagnac-sur-Auvignon et Nérac

Canton de Seyches:

communes de Cambes, Castelnau-sur-Gupie, Caubon-Saint-Sauveur, Escassefort, Lachapelle, Lagupie, Lévignac-de-Guyenne, Monteton, Saint-Avit, Saint-Géraud, Saint-Pierre-sur-Dropt et Seyches

 

4.2 - Zone de proximité immédiate

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » est constituée par les arrondissements suivants, limitrophes de la zone géographique:

Département de la Vendée: Fontenay-le-Comte, Les Sables d’Olonne

Département des Deux-Sèvres: Niort

Département de la Vienne: Montmorillon

Département de la Haute-Vienne: Bellac, Limoges, Rochechouart

Département de la Corrèze: Brive-la-Gaillarde

Département du Lot: Cahors

Département du Lot-et-Garonne:

Arrondissement d’Agen: toutes les communes des cantons d’Agen, Astaffort et Port- Sainte-Marie

ainsi que les communes suivantes du canton de Laplume: Aubiac, Brax, Estillac, Laplume, Marmont-Pachas, Moirax, et Roquefort.

Arrondissement de Marmande: toutes les communes des cantons de Castelmoronsur-Lot et Tonneins

ainsi que les communes suivantes du canton de Lauzun: Agnac, Allemans-du-Dropt, Armillac, Bourgougnague, Laperche, Lauzun, Lavergne, Miramont-de-Guyenne, Montignac-de-Lauzun, Puysserampion, Roumagne, Saint-Colomb-de-Lauzun, Saint-Pardoux-Isaac et Ségalas,

les communes suivantes du canton de Le Mas-d'Agenais: Calonges, Caumont-sur-Garonne, Fourques-sur-Garonne, Lagruère, Le Mas-d'Agenais, Sainte-Marthe, Sénestis et Villeton,

les communes suivantes du canton de Marmande: Agmé, Birac-sur-Trec, Fauguerolles, Gontaud-de-Nogaret, Hautesvignes, Longueville, Saint-Pardoux-du-Breuil et Taillebourg,

et les communes suivantes du canton de Seyches: Montignac- Toupinerie, Puymiclan et Saint-Barthélémy-d'Agenais

Arrondissement de Nérac: toutes les communes des cantons de Francescas et Mézin

ainsi que les communes suivantes du canton de Damazan: Monheurt et Saint-Léger,

et les communes suivantes du canton de Nérac: Andiran, Fréchout et Saumont

Arrondissement de Villeneuve-sur-Lot: toutes les communes des cantons de Cancon, Castillonès et Monclar

Département du Gers: Condom

Département des Landes: Mont-de-Marsan

 

5 Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

pour les vins rouges et rosés:

Abouriou N, Aléatico N, Alicante Henri Bouschet N, Alphonse Lavallée N, Aramon N, Aramon gris G, Arinarnoa N, Arrouya N, Aubun N, Bachet N, Béclan N, Béquignol N, Bouchalès N, Bouillet N, Brachet N, Brun argenté N, Brun Fourca N, Cabernet franc N, Cabernet-Sauvignon N, Caladoc N, Calitor N, Carcajolo N, Carignan N, Carmenère N, Castets N, César N, Chatus N, Chenanson N, Cinsaut N, Cot N, Corbeau N, Counoise N, Courbu noir N, Duras N, Durif N, Egiodola N, Ekigaïna N, Etraire de la Dui N, Fer N, Feunate N, Franc noir de Haute-Saône N, Fuella nera N, Gamaret N, Gamay N, Gamay de Bouze N, Gamay de Chaudenay N, Gamay Fréaux N, Ganson N, Gascon N, Gouget N, Gramon N, Grassen N, Grenache N, Grolleau N, Joubertin N, Jurançon noir N, Lival N, Mancin N, Manseng noir N, Marselan N, Mérille N, Merlot N, Meunier N, Milgranet N, Mollard N, Mondeuse N, Monerac N, Morrastel N, Mourvaison N, Mourvèdre N, Mouyssaguès N, Muresconu N, Muscardin N, Muscat de Hambourg N, Négret de Banhars N, Négrette N, Nielluccio N, Noir Fleurien N, Persan N, Petit Verdot N, Pineau d'Aunis N, Pinot noir N, Piquepoul noir N, Plant droit N, Portan N, Poulsard N, Prunelard N, Ribol N, Rivairenc N, Saint-Macaire N, Sciaccarello N, Segalin N, Semebat N, Servanin N, Syrah N, Tannat N, Tempranillo N, Téoulier N, Terret noir N, Tibouren N, Tressot N, Trousseau N, Valdiguié N, Velteliner rouge précoce Rs

pour les vins blancs :

Abondant B, Aligoté B, Altesse B, Alvarinho B, Aramon blanc B, Aramon gris G, Aranel B, Arbane B, Arriloba B, Arrufiac B, Aubin B, Aubin vert B, Auxerrois B, Barbaroux Rs, Baroque B, Biancu Gentile B, Blanc Dame B, Bouquettraube B, Bourboulenc B, Bouteillan B, Camaralet B, Carcajolo blanc B, Carignan blanc B, Chardonnay B, Chasan B, Chasselas B, Chasselas rose Rs, Chenin B, Clairette B, Clairette rose Rs, Clarin B, Claverie B, Codivarta B, Colombard B, Courbu B, Crouchen B, Danlas B, Elbling B, Folignan B, Folle blanche B, Furmint B, Genovèse B, Goldriesling B, Graisse B, Grenache blanc B, Grenache gris G, Gringet B, Grolleau gris G, Gros Manseng B, Gros vert B, Jacquère B, Jurançon blanc B, Knipperlé B, Lauzet B, Len de l'El B, Liliorila B, Listan B, Macabeu B, Marsanne B, Mauzac B, Mauzac rose Rs, Mayorquin B, Melon B, Merlot blanc B, Meslier Saint-François B, Molette B, Mondeuse blanche B, Montils B, Müller-Thurgau B, Muscadelle B, Muscat à petits grains B, Muscat à petits grains Rs, Muscat d'Alexandrie B, Muscat cendré B, Muscat Ottonel B, Ondenc B, Orbois B, Pagadebiti B, Pascal B, Perdea B, Petit Courbu B, Petit Manseng B, Petit Meslier B, Picardan B, Pinot blanc B, Pinot gris G, Piquepoul blanc B, Piquepoul gris G, Précoce Bousquet B, Précoce de Malingre B, Raffiat de Moncade B, Riminèse B, Rivairenc blanc B, Rivairenc gris G, Romorantin B, Rosé du Var Rs, Roublot B, Roussanne B, Roussette d'Ayze B, Sacy B, Saint Côme B, Saint-Pierre doré B, Sauvignon B, Sauvignon gris G, Savagnin blanc B, Savagnin rose Rs, Select B, Sémillon B, Servant B, Terret blanc B, Terret gris G, Tourbat B, Ugni blanc B, Velteliner rouge précoce Rs, Verdesse B, Vermentino B, Viognier B.

 

6 Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Atlantique » sont produits dans la limite

d’un rendement maximum à l’hectare de 120 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 Lien avec la zone géographique

 

7.1 – Spécificité de la zone géographique

La zone géographique de production s’étend sur l’ensemble des départements de la Charente, de la Charente-Maritime, de la Dordogne, de la Gironde et la partie ouest du département du Lot-et- Garonne.

Le nom de cette indication géographique protégée est étroitement lié à la proximité de l’Océan Atlantique qui longe à l’ouest l’aire géographique sur 250 kilomètres.

Baignée par de grands fleuves et rivières: Garonne, Dordogne, Charente, Lot et leurs nombreux affluents, et, entaillée d’ouest en est, en son centre, par le large estuaire de la Gironde, cette région présente un climat tempéré océanique

fortement influencé par la proximité de ces masses d’eau et par le courant chaud du Gulf Stream.

Les hivers sont doux et humides et les étés chauds, secs et ensoleillés.

L'ensoleillement moyen est d'environ 1950 heures par an.

Ces conditions climatiques sont tout à fait favorables à la culture de la vigne.

La douceur maritime, par l’effet des marées remontant les estuaires et des vents marins dominants d’Ouest, se fait sentir jusqu’à plus de cent kilomètres des embouchures des fleuves.

Le climat océanique s’atténue vers l’Est avec des tendances plus continentales aux hivers plus froids et aux étés plus chauds.

On distingue trois types principaux de sols très favorables à l’implantation de vignobles: des sols bruns argilo-calcaires sur le substrat calcaire, des sols lessivés de boulbènes (limono-sableux) issus de recouvrements de limons éoliens sur les « sables, argiles et graviers du Périgord » et des sols alluviaux de graviers, argile, sables et limons en différentes proportions correspondant aux terrasses anciennes et récentes des fleuves et rivières.

 

7.2 – Spécificité du produit

Le bassin de production, par sa large fenêtre sur la mer, est ouvert aux échanges commerciaux depuis l’Antiquité. Sous l’influence romaine, la culture de la vigne apparaît dans le sud-ouest de la France.

Au Moyen-âge, l’essor du vignoble est étroitement lié à la possession de l’Aquitaine par la couronne d’Angleterre.

La notoriété des vins qui portent souvent le nom des ports fluviaux à partir desquels ils sont embarqués, s’accroit considérablement dans toute l’Europe.

De grands ports tels que Bordeaux ou La Rochelle s’établissent autour du négoce maritime de vins et eaux-de-vie de toute la région.

La majeure partie de la production viticole de la région est consacrée en appellations d’origine contrôlées.

Dans le contexte de la mise en place de bassins de production et dans le cadre de la définition d’une segmentation des vins produits dans de grandes zones viticoles, les vins de pays de l’Atlantique se sont développés.

La première récolte eut lieu en 2006.

L’IGP « Atlantique » se décline dans les 3 couleurs avec une majorité de vins rouges (50 %), et des vins blancs et rosés en proportions équivalentes (25%).

Les cépages utilisés sont majoritairement les cépages traditionnels du sud-ouest représentés, pour les vins rouges et rosés, par le merlot N, le cabernet-sauvignon N, le cabernet franc N et le cot N (ou malbec) et, pour les vins blancs, par le sauvignon B, le sémillon B et l’ugni blanc B.

La possibilité d’implanter les cépages d’autres vignobles est laissée aux producteurs, permettant l’adaptation et l’évolution qualitative des productions, ainsi que la production de vins de cépages aux noms de reconnaissance facile par le consommateur.

Les vins produits sont souples, fruités, aromatiques. La production de l’IGP « Atlantique » est en moyenne de 25 000 hectolitres par an pour les quatre premières années de production.

 

7.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Le vignoble est installé historiquement depuis 2000 ans sur l’ensemble de l’aire géographique de l’IGP « Atlantique », preuve de l’adéquation historique de cette région à la production de vins.

Ces vins sont largement commercialisés localement à destination du tourisme sur la côte Atlantique.

Les vins blancs et rosés, par leur fraîcheur, se prêtent particulièrement à une consommation rapide estivale en accompagnement des huîtres de Marennes ou d’Arcachon et des autres produits du sud - ouest de la France. Les vins rouges, plus spécifiques de cette région de France, sont le complément de gamme des vins à appellations d’origine produits sur le même territoire et notoirement connus du monde entier.

Le climat, tempéré par sa proximité de l’océan Atlantique, conduit à l’élaboration de vins équilibrés, frais et élégants, et de vins exprimant pleinement les typicités des cépages dont ils sont issus.

Ces produits permettent une approche conviviale des vins de notre région, initiant la découverte des multiples appellations d’origine protégées aux typicités marquées formant la mosaïque de ce territoire.

 

8 Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1 Obligations déclaratives

 

Les opérateurs se conforment aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 – Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………….

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………….

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est QUALISUD,

15 avenue de Bayonne

40500 SAINT SEVER

QUALISUD est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

 

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par QUALISUD, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

PÉRIGORD

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

Homologué par l’arrêté du 28 octobre 2011

modifié par l’arrêté du 8 novembre 2013

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’indication géographique protégée

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Périgord », initialement reconnue vin de pays du « Périgord », par le décret du 25 octobre 1996, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Périgord » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Périgord » peut être complétée par les mentions «primeur» ou «nouveau».

L’indication géographique protégée « Périgord » peut être complétée par le nom des unités géographiques plus petites suivantes:

 

« Dordogne »,

« Vin de Domme »,

selon les conditions de production fixées dans le présent cahier des charges.

 

3 Description des produits

 

3.1 – Type de produits

L’indication géographique protégée « Périgord » est réservée aux vins tranquilles, rouges, rosés et blancs.

La mention d’un à plusieurs cépages est réservée aux vins tranquilles.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles.

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Périgord » présentent les caractéristiques suivantes:

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 10,50% vol.

 

3.3 - Description organoleptique des vins

De la complémentarité des cépages aquitains et locaux, les vins rouges tirent souplesse et rondeur avec des tanins parfois un peu granuleux ce qui leur confère un certain caractère.

Les vins rosés présentent pour leur part des nez fruités avec une belle fraîcheur en finale.

Les vins blancs secs sont aussi fruités, légers en bouche mais avec un beau volume et une pointe d’acidité en finale.

Les vins rouges bénéficiant de la mention « Vin de Domme » sont des vins fruités et souples.

Les vins élevés en fûts de chêne présentent une couleur rouge rubis aux arômes fruités et marqués par une touche réglissée et légèrement boisée.

Les vins rosés bénéficiant de la mention « Vin de Domme », d’une couleur soutenue présentent un nez très expressif avec des notes de fruits rouges.

En bouche, un bel équilibre avec du volume, une finale longue et chaleureuse avec de la fraîcheur caractérisent ces vins.

 

4 Zones géographiques dans lesquelles différentes opérations sont réalisées

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique « Périgord » sont réalisées:

dans le département de Dordogne,

 

sur le territoire de la commune suivante du département du Lot:

Salviac.

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Périgord » complétée du nom de l’unité géographique « Dordogne » sont réalisées dans le département de la Dordogne.

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l‘indication géographique protégée « Périgord » complétée du nom de l’unité géographique « Vin de Domme » sont réalisées:

sur le territoire des communes suivantes du département de Dordogne:

Bouzic, Campagnac-lès-Quercy, Castelnaud-la-Chapelle, Cénac-et-Saint-Julien, Daglan, Domme, Florimont-Gaumier, Groléjac, Nabirat, Saint-Aubin-de-Nabirat, Saint-Cybranet, Saint-Laurent-la-Vallée, Saint-Martialde-Nabirat, Saint-Pompont, Veyrines-de-Domme,

b) sur le territoire de la commune suivante du département du Lot:

Salviac.

 

5 Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Périgord » sont produits exclusivement à

partir des cépages suivants:

pour les vins rouges et rosés:

Abouriou N, Aléatico N, Alicante Henri Bouschet N, Alphonse Lavallée N, Aramon N, Aramon gris G , Arinarnoa N, Arrouya N, Aubun N, Bachet N, Béclan N, Béquignol N, Bouchalès N, Bouillet N, Brachet N, Brun argenté N, Brun Fourca N, Cabernet franc N, Cabernet-Sauvignon N, Caladoc N, Calitor N, Carcajolo N, Carignan N, Carmenère N, Castets N, César N, Chatus N, Chenanson N, Cinsaut N, Cot N, Corbeau N, Counoise N, Courbu noir N, Duras N, Durif N, Egiodola N, Ekigaïna N, Etraire de la Dui N, Fer N, Feunate N, Franc noir de Haute-Saône N, Fuella nera N, Gamaret N, Gamay N, Gamay de Bouze N, Gamay de Chaudenay N, Gamay Fréaux N, Ganson N, Gascon N, Gouget N, Gramon N, Grassen N, Grenache N, Grolleau N, Joubertin N, Jurançon noir N, Lival N, , Mancin N, Manseng noir N, Marselan N, Mérille N, Merlot N, Meunier N, Milgranet N, Mollard N, Mondeuse N, Monerac N, Morrastel N, Mourvaison N, Mourvèdre N, Mouyssaguès N, Muresconu N, Muscardin N, Muscat de Hambourg N, Négret de Banhars N, Négrette N, Nielluccio N, Noir Fleurien N, Persan N, Petit Verdot N, Pineau d'Aunis N, Pinot noir N, Piquepoul noir N, Plant droit N, Portan N, , Poulsard N, Prunelard N, Ribol N, Rivairenc N, Saint-Macaire N, Sciaccarello N, Segalin N, Semebat N, Servanin N, Syrah N, Tannat N, Tempranillo N, Téoulier N, Terret noir N, Tibouren N, Tressot N, Trousseau N, Valdiguié

N. Velteliner rouge précoce Rs

pour les vins blancs:

Abondant B, Aligoté B, Altesse B, Alvarinho B, Aramon blanc B, Aramon gris G, Aranel B, Arbane B, Arriloba B, Arrufiac B, Aubin B, Aubin vert B, Auxerrois B, Barbaroux Rs, Baroque B, Biancu Gentile B, Blanc Dame B, Bouquettraube B, Bourboulenc B, Bouteillan B, Camaralet B, Carcajolo blanc B, Carignan blanc B, Chardonnay B, Chasan B, Chasselas B, Chasselas rose Rs, Chenin B, Clairette B, Clairette rose Rs, Clarin B, Claverie B, Codivarta B, Colombard B, Courbu B, Crouchen B, Danlas B, Elbling B, Folignan B, Folle blanche B, Furmint B, Genovèse B, , Goldriesling B, Graisse B, Grenache blanc B, Grenache gris G, Gringet B, Grolleau gris G, Gros Manseng B, Gros vert B, Jacquère B, Jurançon blanc B, Knipperlé B, Lauzet B, Len de l'El B, Liliorila B, Listan B, Macabeu B, Marsanne B, Mauzac B, Mauzac rose Rs, Mayorquin B, Melon B, Merlot blanc B, Meslier Saint-François B, Molette B, Mondeuse blanche B, Montils B, Müller-Thurgau B, Muscadelle B, Muscat à petits grains B, Muscat à petits grains Rs, Muscat d'Alexandrie B, Muscat cendré B, Muscat Ottonel B, Ondenc B, Orbois B, Pagadebiti B, Pascal B, Perdea B, Petit Courbu B, Petit Manseng B, Petit Meslier B, Picardan B, Pinot blanc B, Pinot gris G, Piquepoul blanc B, Piquepoul gris G, Précoce Bousquet B, Précoce de Malingre B, Raffiat de Moncade B, , Riminèse B, Rivairenc blanc B, Rivairenc gris G, Romorantin B, Rosé du Var Rs, Roublot B, Roussanne B, Roussette d'Ayze B, Sacy B, Saint Côme B, Saint-Pierre doré B, Sauvignon B, Sauvignon gris G, Savagnin blanc B, Savagnin rose Rs, Select B, Sémillon B, Servant B, , Terret blanc B, Terret gris G, Tourbat B, Ugni blanc B, Velteliner rouge précoce Rs, Verdesse B, Vermentino B, Viognier B.

 

6 Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Périgord » sont produits dans la limite

d’un rendement maximum à l’hectare de 120 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 Lien avec la zone géographique

 

7.1 – Spécificité de la zone géographique

Le Périgord, que l'on assimile au département de la Dordogne, se situe dans le sud-ouest de la France.

C'est un pays de transition entre le Massif central érodé et le vaste bassin sédimentaire aquitain.
Il est traversé du nord-est au sud-ouest par un réseau hydrographique composé entre autres de l'Isle, de la Vézère et de leurs affluents mais surtout au sud du département de la Dordogne.
Le Périgord bénéficie pleinement des influences atlantiques tant au niveau des températures que de la pluviométrie.

Le gradient de température diminue du sud-ouest vers le nord-est au fur et à mesure que l'altitude s'élève.

Pour la pluviométrie, c'est le phénomène inverse.
Le climat est un climat océanique dégradé avec une amplitude thermique annuelle plus marquée et des précipitations moins abondantes que sur le littoral aquitain.

Le printemps est généralement plus humide que l'hiver et les vents dominants sont de secteur ouest.
Géomorphologiquement, la zone de production est un causse aride avec de nombreux phénomènes karstiques (grottes, gouffres, dolines, pertes et résurgences) traversée par la vallée très encaissée du Céou.
Le paysage est très tranché avec quelques zones de céréaliculture dans les fonds de vallon, des versants abrupts et des bords de plateau où le calcaire affleure et où ne pousse qu'une végétation de taillis de chênes verts et de genévriers.
Les zones de culture se trouvent sur les parties sommitales des plateaux et des croupes lorsque le calcaire a suffisamment été érodé pour porter un sol.
Si la forêt est dominante dans les zones calcaires incultes, l'agriculture est présente sur les altérites avec un peu de céréale, de l'élevage ovin, mais aussi des noyers et une production de fraises dans le secteur de Nabirat et quelques cultures de tabac dans la vallée de la Dordogne.
La vigne trouve tout naturellement sa place sur les plateaux calcaires bien exposés et bien aérés.
Les cartographes du xviiie siècle (Belleyme, en particulier) montrent que le vignoble se situait tout le long de la vallée de la Dordogne avec deux pôles importants autour de Bergerac et de Domme et en écharpe au nord-est du département au pied des premiers contreforts du Massif central à la limite des schistes et des calcaires.
Aujourd'hui, le vignoble se concentre en Bergeracois et sur le canton de Domme qui connaît un certain renouveau.
Pour le canton de Domme, l'anticlinal de Campagnac-lès-Quercy constitue une pointe qui est venue s'insérer dans les calcaires crétacés.
Les formations jurassiques du portlandien et du kimméridgien portent des calcaires qui se délitent en plaques pour donner des pierres plates appelées lauzes. Ces plaques de calcaire ont d'ailleurs été enlevées par les vignerons des parcelles, pour former tout autour des murs ainsi que des cabanes en pierres sèches dont les plus célèbres, sur le causse de Daglan, sont classées à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
C'est cette particularité géologique qui a fait que le vignoble s'est maintenu et développé sur ce territoire.

 

7.2. Spécificité du produit

 

Comme dans tout le Sud-Ouest, la vigne s'est implantée en Périgord à l'époque romaine.
Depuis l'origine, c'est la rivière Dordogne, seul vecteur de transport par l'intermédiaire des gabares, qui a joué un rôle déterminant sur le commerce des vins dits "du haut pays”.
Les vins qui descendaient de la Dordogne, mais aussi de la Garonne, du Lot et du Tarn ont pu se maintenir et se développer jusqu'aux ravages du phylloxéra, apparu vers 1880.

Le vignoble a continué à régresser suite au deuxième coup fatal porté par la Première Guerre mondiale qui a privé les vignobles d'une génération d'hommes. Il s'est maintenu essentiellement en Bergeracois.
L'encépagement, à base de cépages aquitains et locaux, est largement dominé par le merlot et les cabernets en rouge et le sauvignon et le sémillon en blanc avec parfois un peu de chardonnay.
De cette complémentarité, les vins rouges vont tirer souplesse et moelleux avec des tannins parfois un peu granuleux, ce qui leur confère un certain caractère.
Les vins rosés présentent pour leur part des nez fruités avec une belle fraîcheur en finale.
Les vins blancs secs sont aussi fruités, légers en bouche mais avec un beau volume et une pointe d'acidité en finale.
La région de Domme, du fait de son éloignement de Bordeaux, a moins souffert de la guerre de Cent Ans. Pendant toute la période qui a suivi la guerre de Cent Ans, on s'efforce de restaurer le vignoble et de planter de nouvelles vignes comme l'attestent de nombreux documents notariés.
Vers 1260, le comte de Toulouse percevait la "vinée” sur certains territoires dans la région de Domme. La vente de vin à Sarlat est réglementée par les anciens statuts de 1288 confirmés par les lettres patentes de 1299.
Le 12 septembre 1784, la communauté de Domme instaure le principe du ban des vendanges afin de conserver la réputation des vins du pays qui ne peut que se perdre si les vendanges se font avant que les raisins aient acquis leur parfaite maturité.
Les chais se trouvent principalement à proximité immédiate des ports d'embarquement, à savoir ceux de Domme et de Castelnaud, afin de permettre la descente des vins sur des gabarres.
A la fin du xixe siècle, le phylloxéra porte un premier coup fatal au vignoble qui comptait alors plus de 2.800 hectares de vigne.
Il faudra attendre 1993 pour qu'une association composée d'agriculteurs, de techniciens agricoles et d'élus locaux se créée et permette la reconstitution du vignoble.
La production actuelle dans la région de Domme se décline en vins rouges et rosés. Les vins rouges sont des vins fruités et souples.

Ceux élevés en fûts de chêne présentent une couleur rouge rubis aux arômes fruités et marqués par une touche réglissée et légèrement boisée.
Les vins rosés bénéficiant de la mention "Vin de Domme”, d'une couleur soutenue présentent un nez très expressif avec des notes de fruits rouges.

En bouche, un bel équilibre avec du volume, une finale longue et chaleureuse avec de la fraîcheur caractérisent ces vins.
Le vin de Domme revendique son appartenance au vignoble aquitain avec un encépagement dominé par le merlot N et le cabernet franc N, alors que le cot N, très présent dans le département voisin du Lot, est ici peu développé.
Avec l'Association des amis du vin de Domme qui regroupe plus de deux mille adhérents dont les quinze producteurs vignerons, c'est la totalité d'une petite région rurale qui a su se regrouper et unir ses efforts pour maintenir ce vignoble prestigieux et dont la notoriété se développe autour de structures coopératives dynamiques.

 

7.3. Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Les liens historiques et culturels avec le grand voisin bordelais ont marqué le vignoble du Périgord.

S'il y a une continuité géomorphologique et climatique, il y a aussi une continuité culturale et l'encépagement est constitué par les mêmes cépages aquitains.
Les liens commerciaux ont permis de maintenir un dialogue et un échange de savoir-faire entre les deux communautés viticoles voisines.
La production totale des vins de pays du département de la Dordogne est réalisée par vingt-cinq producteurs dont six caves-coopératives et elle représente en moyenne 8.500 hectolitres de vins rouges et rosés et 2.500 hectolitres de vins blancs.
Les vins du Périgord tirent leur expression des plateaux calcaires où les vignes sont majoritairement implantées.

Ces sols bénéficient de capacités drainantes qui favorisent l'expression de vins blancs et rosés, frais, dotés d'un bon degré d'acidité. Le bon régime hydrique des sols, associé aux influences océaniques, permettent une bonne maturité phénolique des raisins et ainsi l'expression de vins rouges marqués par leurs tannins.
L'influence de la vallée de la Dordogne ouverte sur une influence océanique plus marquée confère aux vins bénéficiant de la mention "Vin de Domme” plus de souplesse et de fruité.
Jouissant d'une réputation ancienne, les vins du Périgord et de Domme bénéficient également de l'activité touristique qui gravite autour du site exceptionnel tout proche de la bastide médiévale de Sarlat, accueillant près de deux millions de visiteurs par an et dans laquelle sont tournés de nombreux films historiques.
Aux côtés des autres produits de la gastronomie locale: la noix, la fraise, la châtaigne mais aussi le cabécou et l'agneau sans oublier la truffe et les cèpes, les vins du Périgord contribuent à la renommée de cette région touristique. 

 

8 Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

Les dimensions des caractères des noms des unités géographiques « Dordogne » et « Vin de Domme » ne doivent pas être supérieures aussi bien en hauteur qu’en largeur à celles des caractères composant le nom de l’indication géographique « Périgord ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES

 

1 Obligations déclaratives

 

L’opérateur se conforme aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 Principaux points à contrôler

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………….

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………………

 

CHAPITRE 3

AUTORITÉ CHARGÉE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

Quali-Bordeaux

2, Avenue des Tabernottes

33370 Artigues-près-Bordeaux

 

Quali-Bordeaux est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par un organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

VINS DE LA CORRÈZE

CAHIER DES CHARGES

homologué par arrêté du 2 novembre 2011

modifié par arrêté du 8 novembre 2013,

modifié par arrêté du 24 septembre 2014,

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1 – DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 Nom de l’indication géographique protégée

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze », initialement reconnue Vin de pays de la « Corrèze » par le décret du n° 68-807 du 13 septembre 1968, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages selon les conditions de production fixées dans le présent cahier des charges.

L'indication géographique protégée « Vins de la Corrèze » peut être complétée par la mention “ Vin de raisins passerillés ” pour les vins issus de raisins passerillés hors souche et selon les conditions de production fixées dans le présent cahier des charges.

L’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze » peut être complétée par la mention « primeur » ou « nouveau », selon les conditions fixées dans le présent cahier des charges.

 

3 Description des produits

 

3.1 – Type de produits

L'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” est réservée aux vins tranquilles rouges, rosés et blancs, aux vins mousseux rosés et blancs, aux vins de raisins passerillés hors souche rouges et blancs et aux vins de raisins surmûris rouges et blancs.

L’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze » pour les vins tranquilles et les vins mousseux, peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages selon les conditions du présent cahier des charges.

L’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze », pour les vins tranquilles peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

 

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze » présentent

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 9,00% vol.

 

Les vins de raisins passerillés hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” présentent les caractéristiques suivantes:

titre alcoométrique volumique acquis minimum de 12,00%,

titre alcoométrique volumique total minimum de 16,00%,

acidité volatile maximum de 24,48 méq/ l)

et teneur minimale en sucres fermentescibles (glucose + fructose) de 68 g/l.
Les vins de raisins passerillés
hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” présentent à titre dérogatoire une teneur en acidité volatile fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l'agriculture.

 

Les vins de raisins surmûris bénéficiant de l’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze », présentent les caractéristiques suivantes:

titre alcoométrique volumique acquis minimum de 12,00% vol.,

titre alcoométrique volumique total minimum de 15,00% vol.,

et teneur minimale en sucres fermentescibles (glucose + fructose) de 51 g/l.

 

3-3 - Descriptif organoleptique

Les vins blancs secs sont fruités et minéraux, puissants et vifs.

Les vins blancs demi-sec, légèrement sucrés, sont fruités et tendres et gardent une certaine vivacité.

Les vins blancs moelleux sont très aromatiques avec des notes mielleuses et beurrées.

Les vins rouges produits sur les schistes sont puissants et vifs avec des arômes de cassis. Produits sur les sols argilo-calcaires, ces vins rouges sont souples et harmonieux avec des arômes de fruits confits.

Les vins rosés présentent fraîcheur et rondeur avec des arômes de fleurs et de fruits jaunes.

Les vins de raisins passerillés hors souche rouges, avec une belle sucrosité, se caractérisent par des arômes de noisette et d'épices.

Plus concentrés, les vins de raisins passerillés hors souche blancs évoquent les arômes de fruits confits et de miel.

 

4 Zones géographiques

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique « Vins de la Corrèze » sont réalisées dans le département de la Corrèze.

 

La récolte des raisins, la vinification et l'élaboration des vins de raisins passerillés hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” sont réalisées sur le territoire des communes suivantes

 

du département de la Corrèze:

Astaillac, Beaulieu-sur-Dordogne, Bilhac, Branceilles, Brivezac, Chapelle-aux-Saints (La), Chauffoursur- Vell, Collonges-la-rouge, Curemonte, Ligneyrac, Liourdres, Marcillac-la-Croze, Meyssac, Noailhac, Nonards, Puy-d’Arnac, Queyssac-les-vignes, Saillac, Saint-Bazile-de-Meyssac, Saint-Julien-Maumont, Sioniac , Turenne et Vegennes.

 

5 Encépagement

 

Les vins tranquilles, les vins mousseux et les vins de raisins surmûris bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” sont produits à partir de l'ensemble des cépages classés en tant que variétés de vigne conformément à la réglementation communautaire et nationale en vigueur.

 

Les principaux cépages utilisés pour la production de vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze » sont:

pour les vins rouges:

Cabernet Franc N, Cabernet Sauvignon N, Cot N, Merlot N, Ségalin N,

pour les vins blancs:

Chardonnay B, Chenin B, Sauvignon B, Sémillon B.

 

Les vins de raisins passerillés hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

cépages principaux:

pour les vins rouges:

Cabernet Franc N, Cabernet Sauvignon N, Cot N, Merlot N, Ségalin N,

pour les vins blancs:

Chardonnay B, Chenin B, Sauvignon B, Sémillon B.

cépages secondaires: tous les autres cépages classés en tant que variétés de vignes de raisins de cuve conformément à la réglementation communautaire et nationale en vigueur.

La proportion de l’ensemble des cépages secondaires est inférieure ou égale à 10% de l’encépagement de l’exploitation.

 

6 Conduite de la vigne

 

Les vignes destinées à produire les vins de raisins passerillés hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” sont taillées en taille courte avec un nombre maximal de 12 yeux francs par pieds.

 

7 Récolte

 

Les raisins destinés à produire des vins de raisins passerillés hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” doivent présenter au moment du pressurage

une richesse en sucre minimale de 272 grammes par litre (glucose + fructose).

 

8 Rendement maximum de production

 

Les vins de raisins passerillés hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” sont produits dans la limite d'un

rendement maximum à l'hectare de 25 hectolitres pour les vins rouges et blancs.

Les autres vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze » sont produits dans la limite d’un rendement maximum à l’hectare de 80 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

9 Transformation

 

Pour les vins de raisins surmûris, bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” et pour les vins de raisins passerillés hors souche, bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” tout recours à l'enrichissement ou à des techniques de concentration telles que l'utilisation de fours ou de chambres de passerillage, la cryoconcentration ou l'osmose inverse, est interdit.
Les raisins, destinés à l'élaboration de vins de raisins passerillés hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèzedoivent être mis à sécher, sur claies ou sur lit de paille,

pendant une durée minimale de 4 semaines,

dans des locaux ventilés naturellement ou artificiellement.

Dans ce dernier cas, la ventilation doit se faire toujours à la température de l'air extérieur.

Cet air peut être déshumidifié par un air froid et sec.

Dans ce dernier cas, la ventilation doit se faire toujours à la température de l’air extérieur.

Cet air peut être déshumidifié par un air froid et sec.

 

10 Date de mise en marché à destination du consommateur

 

Les vins de raisins passerillés hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “ Vins de la Corrèze ” sont mis en marché à destination du consommateur à partir du 1er décembre de la deuxième année qui suit celle de la récolte.

 

11 Lien avec la zone géographique

 

11.1 Spécificité de la zone géographique

Situé à l’ouest du Massif Central, le département de la Corrèze se compose, du nord-est au sud - ouest, de trois grands ensembles structuraux: la montagne, les bas plateaux périphériques et le bassin sédimentaire.

La montagne est le prolongement sud du plateau de Millevaches et présente une altitude supérieure à 600 mètres. C’est une zone granitique dont les sols sont des sols bruns acides, humifères et plus ou moins tourbeux.

Sur le plan agricole, cette zone est dédiée à l’élevage bovin et à la forêt.

Les plateaux du bas-Limousin, dont l’altitude varie entre 300 et 400 mètres, sont constitués de roches métamorphiques de type « gneiss ». Ces gneiss ont permis la formation de sols bruns acides, propices à la polyculture et à l’élevage bovin et ovin.

Enfin au sud-ouest du département, on rencontre les bassins sédimentaires jumeaux de Brive et de Meyssac, sur des sédiments tendres du Primaire.

Ces bassins forment une boutonnière de 60 kilomètres de long sur 10 à 20 kilomètres de large, allongée selon un axe nord-ouest / sud-est.

Leurs limites naturelles sont le Massif Central cristallin au nord et à l’est, le Périgord Blanc au sud-ouest et le Causse de Martel au sud.

Cette zone constitue une mosaïque où se côtoient des sols bruns acides sur grès ou sur schistes, des sols bruns calciques sur les calcaires marneux et des sols bruns calcaires peu épais sur le Causse.

L’agriculture y est beaucoup plus diversifiée, avec l’apparition de nombreux vergers (pommiers, mais aussi poiriers, cerisiers, pêchers, pruniers et abricotiers) ainsi que le noyer et la truffe sur les sols calcaires, et la vigne.

Le climat des bassins de Brive et Meyssac peut être considéré comme un climat océanique méridional proche du climat aquitain, avec des précipitations peu abondantes.

A l’échelle du département, la pluviométrie est très contrastée avec un gradient qui passe de 800 mm pour le Bassin de Brive à 1 500 mm sur le Plateau de Millevaches.

Cette région, de faible altitude et bien abritée, jouit d’un régime à caractéristiques méridionales, qui fait contraste avec celui plus continental du plateau du Limousin.

Les étés sont chauds et les hivers modérément froids. Mais le facteur limitant est lié aux gelées de printemps tardives et à celles d’automne précoces.

Au sud-ouest du département de la Corrèze, la zone viticole est localisée dans les bassins de Brive et de Meyssac. C’est une zone de Piémont qui s’appuie sur sa frange est sur les contreforts du Massif Central, à l’ouest sur les collines du Périgord et sur le Causse de Martel. Son extrémité sud est bordée par la rivière Dordogne.

Les différents affleurements géologiques en place, permettent d’expliquer cette situation : au nord-est d’Argentat se situent des terrains métamorphiques, avec des schistes et des gneiss fortement perturbés par un jeu de failles bordières parallèle à la grande faille d’Argentat. Au centre de la zone, la grande faille de Meyssac sépare le Bassin de Brive de celui de Meyssac.

Quant à la partie nord, le Bassin de Brive se situe sur des formations détritiques continentales permiennes : les grès rouges.

Ces formations sont séparées du socle du Massif Central, par un jeu de failles ardoisières entre Donzenac et Juillac.

Le Bassin de Meyssac est pour sa part situé sur des formations marines et lagunaires du Trias et du Lias.

Enfin à l’ouest, le Causse de Martel est composé des dépôts calcaires du Jurassique.

Le Bassin de Brive est surtout formé de plateaux de faible altitude (100 à 200 m) où les grés triasiques, de faible épaisseur, coiffent les grés rouges du permiens qui affleurent sur les pentes.

Ce bassin, drainé par la Vézère et ses affluents (la Loyre et la Corrèze), s’ouvre vers le Périgord.

Les vallées sont occupées par des prairies et des cultures entourées de haies. La transition vers le plateau se fait par des versants abrupts.

Sur ce bassin, nous pouvons distinguer 3 grandes unités pédologiques. C’est sur l’une d’elles que l’on rencontre l’une des zones viticoles du département. Elle correspond aux côteaux reliant le plateau du Bas Limousin à la dépression permienne formant le Bassin de Brive.

Cette zone est matérialisée par la faille ardoisière de Donzenac à Juillac. Sur ses versants, plus ou moins abrupts, on y rencontre des sols colluviaux formés sur des schistes cristallins, ainsi que des sols bruns acides sur schistes et

quartzites. Malgré leurs pentes, mais du fait de leurs expositions, les hommes ont recherché à exploiter ces coteaux. Ils sont allés jusqu’à bâtir des murs pour exploiter les zones aux meilleures expositions.

Le site des terrasses de la Bontat à Voutezac en est l’exemple le plus caractéristique.

Le Bassin de Meyssac, regroupe les cantons de Meyssac et de Beaulieu sur Dordogne.

On distingue quatre grandes unités dont trois d’entre elles constituent l’autre aire de production:

- La frange ouest du périmètre, qui correspond approximativement à la Vallée de la Tourmente, est la continuité du Causse de Martel. On y rencontre des sols bruns calcaires, mêlés à des argiles de décalcification sur les calcaires marneux et des sols brun calciques sur des calcaires durs. On peut y voir quelques buttes comme celle du village de Turenne.

- Au centre de la zone, entre les vallées de la Sourdoire et de la Ménoire, se situe une zone un peu plus escarpée dont le soubassement est dominé par des grès blancs et bigarrés.

Ils portent des sols bruns acides, faiblement lessivés.

- Au sud, le plateau de Queyssac-Altaillac fortement découpé, présente un soubassement gréseux recouvert par endroits de limons et d’argiles sableuses à galets.

- Enfin à l’extrême est, vers Brivezac, on rencontre des roches métamorphiques de type « schistes » et « gneiss ».

Sur le plan climatique, la situation de ce bassin, exposé plein Sud et protégé au Nord par les premiers contreforts du Massif Central, présente quelques particularités locales:

- La moyenne annuelle des températures est supérieure d’un degré à celle des plateaux environnants.

- Une très faible sensibilité aux orages de grêle qui s’orientent au nord par la Vallée de la Vézère et au sud par celle de la Dordogne.

- Une atténuation des précipitations à l’automne qui ont auparavant traversé le Bordelais et le Bergeracois.

- L’effet de bassin qui induit des températures plus élevées l’été.

L’altitude joue enfin un rôle important et le vignoble se situe entre 150 et 250 mètres. Au-delà de 300 mètres, c’est-à-dire au nord de la Faille de Meyssac, il n’y a plus de production viticole sur le socle cristallin.

Entre les vallées de la Tourmente et de la Sourdoire, le paysage est celui d’un vaste plateau mollement ondulé, avec essentiellement de la céréaliculture, associée à des noyers et à la vigne et un peu d’élevage bovin.

Le fond des vallées est occupé par des prairies entourées de haies, et la transition vers le plateau se fait par un versant abrupt et boisé. On retrouve ce type d’espace ouvert dans la Plaine de Nonards à l’est, avec une implantation des vignes en Piémont.

La partie centrale entre Sournoire et Ménoire est beaucoup plus découpée et les plateaux sont très étroits. Seuls les sommets des versants sont cultivés, les pentes parfois raides sont recouvertes de boisements.

Avec 20 hectares nouvellement plantés, les 27 producteurs dont 6 en caves particulières, ont pu retrouver dans le paysage les meilleures parcelles aptes à élaborer ce produit original.

 

11.2 Spécificité du produit
Apparu au vie siècle, le vignoble de la Corrèze a atteint son apogée au xixe siècle, avant d'être complètement anéanti par le phylloxéra vers 1885.
La notoriété des vins produits sur les terrasses qui dominent la vallée de la Vézère, sur les communes d'Allassac et de Voutezac, était telle que dès le Moyen Age, les moines de l'abbaye de Cluny, en Bourgogne, venaient régulièrement s'y approvisionner.
L'histoire locale rapporte même que les papes corréziens (Clément vi, Innocent vi et Grégoire xi), installés en Avignon, auraient apporté et planté des ceps de vigne de Vertougit, lieudit de la commune de Voutezac.
A la Mégénie, tout près de Vertougit, la Commanderie de l'Ordre de Malte a fait bâtir au xiiie siècle, une maison ainsi qu'un pressoir.
Un vin de Branceilles, commune du bassin de Meyssac, a même obtenu une médaille de bronze lors de l'exposition universelle de 1878, à Paris.
Enfin, aux limites sud du département, sur les côteaux qui dominent la Dordogne, se perpétue depuis l'époque gallo-romaine, la tradition d'un vin élaboré à partir de raisins passerillés hors souche.
Ces trois zones de production élaborent des produits spécifiques:
Le vignoble du Saillant, entre Allassac et Voutezac, produit des blancs secs à base de chardonnay et de sauvignon, fruités et minéraux, vifs et coulants.

Les demi-sec, avec le même encépagement, sont légèrement sucrés, fruités, vifs et tendres. Les moelleux à base de chenin présentent des notes mielleuses et beurrées.

Toujours en blanc, le muscat à petits grains assemblé avec du chenin donne des vins blancs doux, très aromatiques.
La gamme est complétée par un vin rouge de merlot et de cabernet franc, puissant et vif, aux arômes de cassis, ainsi qu'un rosé à la production confidentielle.
Ce vignoble et les cépages qui le caractérisent sont également propices à l'élaboration de vins mousseux vifs et fruités vinifiés aussi bien en blanc qu'en rosé.
Ce sont vingt viticulteurs regroupés dans une cave coopérative et sur un vignoble de 15 ha qui se sont unis en 2003, pour relancer l'économie viticole, atout important pour le développement local.
Le vignoble de Branceilles, autour de Collonges-la-Rouge, célèbre pour ses bâtisses de grès rouge.
Ce sont huit viticulteurs qui exploitent aujourd'hui une trentaine d'hectares.

Les cépages plantés depuis 1990 sont le cabernet franc, le gamay et le merlot.
Les vins rosés présentent fraîcheur et rondeur, avec des arômes floraux de rose et de fruits jaunes (pêche).
Les rouges classiques sont souples et harmonieux, avec des arômes de fruits confits. Lorsqu'ils sont élevés sous-bois, ils présentent des tanins soyeux, avec des arômes vanillés et truffés.
Le vin élaboré à partir de raisins passerillés hors souche, autour de Queyssac-les-Vignes et Beaulieu sur Dordogne.
Après récolte, les raisins sont mis à sécher en clayettes jusqu'aux environs de Noël.

Lorsque la concentration est suffisante, ils sont pressés et la fermentation a lieu parfois jusqu'au printemps suivant.
Avec une forte teneur en sucres résiduels, le vin rouge présente des arômes de noisette et d'épices. Le blanc est plus sucré en bouche et évoque les fruits confits.
Créé par les Romains, ramené en l'an 622 par Saint-Eloi au bon roi Dagobert et à l'origine de ses désordres vestimentaires, ce vin a pour surnom poétique “ le miel des Muses ”. Un écusson sur la porte de l'ancien collège laïque de Beaulieu datant de 1715 et écrit en grec et en latin porte l'inscription: “ Tu cherches le miel des Muses ? Arrête-toi ici et bois: je te donnerai en abondance un nectar plus doux que tous les miels. ”
La fabrication de ce vin est décrite par un membre de la Société d'agriculture de Tulle en 1821. On y précise que les raisins cueillis après la rosée sont étendus sur de la paille ou un plancher bien propre.
A la mi-décembre, les raisins sont égrappés et pressés.

Puis la fermentation est conduite en barriques jusqu'à son arrêt naturel. L'élevage sur lies est ensuite mené pendant dix-huit mois à deux ans. Après soutirage, le vin est mis en bouteille.

La teneur en sucres résiduels est élevée et le vin est un vin doux.
Aujourd'hui, les viticulteurs ont sélectionné les 6 meilleurs cépages, aptes à produire ce vin parmi une liste de 42 cépages présents sur la zone: chardonnay B, sauvignon B, sémillon B, cabernet franc N, cabernet sauvignon N, merlot N. Cette liste traduit clairement l'influence Aquitaine.
La récolte est effectuée manuellement et les raisins sont déposés dans des clayettes stockées ensuite dans les locaux aérés naturellement.

Les grappes endommagées par les insectes ou le botrytis pendant le séchage sont retirées.
Au moment du pressurage, la richesse naturelle en sucres des raisins doit être supérieure à 272 g/ l et tout recours à l'enrichissement est interdit.
Le vin fini doit présenter un titre alcoométrique acquis de 12,00% minimum et une teneur en sucres fermentescibles de 68 g/l.

La commercialisation n'a lieu qu'à partir du 1er décembre de la deuxième année qui suit celle de la récolte.
Le vin élaboré à partir de raisins passerillés hors souche rouge a une robe très ambrée et présente des arômes de noisette, d'écorce d'orange et d'épices douces.

Léger en alcool, c'est un vin d'apéritif.
Le vin élaboré à partir de raisins passerillés hors souche blanc présente une robe vieil or et est plus sucré en bouche, avec des arômes de fruits confits.

C'est un compagnon idéal pour le foie gras, les fromages à pâte persillée ou les desserts sucrés.
Le savoir-faire du vigneron a été conservé depuis deux siècles, tout en évoluant dans les techniques en remplaçant le lit de paille par des clayettes ajourées, dans un souci de maîtrise hygiénique évident.
Les viticulteurs ont su se fédérer dans un syndicat pour une meilleure maîtrise du produit ainsi qu'une meilleure promotion.

Les preuves de cette unité sont un emballage, une bouteille de 50 cl, une étiquette, un logo et une capsule communs à l'ensemble des producteurs et déposés par le syndicat.
Une autre preuve de la volonté des producteurs de vin de raisins passerillés de la Corrèze réside dans le fait qu'il faut mettre en œuvre 7 à 8 kilos de raisin pour obtenir 1 seul litre de produit.

 

11.3 Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

 

La géomorphologie et le climat du département de la Corrèze limitent considérablement les possibilités d'implantation du vignoble.

Seuls les bassins de Brive et de Meyssac présentent des situations (exposition, topographie, altitude) intéressantes pour la culture de la vigne.

De même au niveau pédologique, seuls les sols bruns sur calcaire marneux ou grès au sud du bassin de Meyssac et ceux sur schiste au nord du bassin de Brive sont favorables à la viticulture.
Si les traditions viticoles se sont quasiment interrompues pendant un siècle après le phylloxéra, il est remarquable de constater que dans chacun des trois îlots viticoles corréziens, un groupe d'hommes passionnés a su se réunir autour d'un projet commun, afin de faire revivre un passé glorieux.

En adaptant les cépages aux terroirs, les vignerons ont élaboré des produits complémentaires, de grande qualité permettant de renouer avec l'ancienne notoriété de cette région.

Les vins de la Corrèze offrent une grande diversité de produits.
Entre les rosés et rouges élaborés sur les sols truffiers argilo-calcaires de la région de Branceilles et les vins blancs des terroirs de schistes ardoisiers des coteaux de la Vézère, nous trouvons le vin de raisins passerillés hors souche des terrains argilo-calcaires de Queyssac-les-Vignes.
Pour les différents produits qui constituent la gamme de l'IGP, le lien causal repose sur la relation entre les caractéristiques des sols et l'expression des vins.
Que ce soient les sols truffiers argilo-calcaires, les schistes ardoisiers ou les terrains sédimentaires au pied du massif cristallin, ces sols permettent tous d'obtenir des vins expressifs et particuliers:

-des vins rouges et rosés frais et aromatiques;
-des vins blancs et des vins mousseux vifs et fruités;
-des vins de raisins passerillés hors souche et des vins de raisins surmuris, moelleux et très aromatiques.
Pour le vin de raisins passerillés hors souche, la géomorphologie et le microclimat qui en résultent sont les facteurs essentiels qui conditionnent l'élaboration de ce produit: des terrains sédimentaires au pied du massif cristallin, une exposition plein Sud et une influence océanique atténuée.

Cette zone de production constitue un ensemble original que l'on dénomme localement la « Riviera limousine » et est propice à l'expression du caractère moelleux du vin de raisins passerillés hors souche, des vins issus de raisins surmûris.

Bien que d'apparence modeste, ces trois petites zones viticoles du Sud de la Corrèze jouent un rôle moteur important dans le maintien de l'agriculture et le développement local au travers de l'œnotourisme en particulier.
La qualité des vins et la pérennité des vignobles dont ils sont issus sont assurés par le savoir-faire et l'engagement d'hommes passionnés qui savent valoriser les difficultés du milieu en adaptant leurs techniques tout en préservant les caractéristiques traditionnelles des vins.

 

12 Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

Les dimensions des caractères du nom du cépage ne doivent pas excéder le double de celles des caractères du nom de l’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze » et le nom du cépage doit être dans le même champ visuel que le nom de l’indication géographique protégée « Vins de la Corrèze ».

 

CHAPITRE 2 – EXIGENCES NATIONALES

 

1. Obligations déclaratives

 

L’opérateur se conforme aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

<!--[if !supportLists]-->1.1  <!--[endif]-->- Déclaration de revendication

Pour les vins de raisins passerillés hors souche bénéficiant de l'indication géographique protégée “Vins de la Corrèze”, la déclaration de revendication est estimative et doit être précisée à l'issue des opérations de vinification.

Dans ce cas, la date limite de dépôt de la déclaration de revendication définitive est le 30 avril de l’année suivant celle de la récolte.

 

<!--[if !supportLists]-->1.2  <!--[endif]-->- Déclaration préalable d’affectation parcellaire

Les vins de raisins passerillés, bénéficiant de l'indication géographique protégée “Vins de la Corrèze”, sont issus de parcelles ayant fait l'objet d'une déclaration d'affectation parcellaire.

Il s’agit d’une déclaration annuelle qui devra contenir les informations suivantes:

le nom et l’adresse du déclarant, les numéros de l’exploitation au casier viticole informatisé (CVI), le numéro SIRET ou SIREN, la liste des parcelles retenues avec leurs références cadastrales, leur superficie, leur encépagement et la superficie totale de toutes les parcelles engagées.

La déclaration est envoyée par le récoltant ou par délégation par son organisation de producteurs, avant le 31 août de l’année de la récolte, au siège de l’organisme de défense et de gestion.

 

1.4 - Déclaration de renonciation à produire

En cas d'événement climatique exceptionnel survenu après le 31 août et avant la date de récolte ou bien en cas de problème au cours du séchage des raisins, l'opérateur peut déclarer renoncer à son intention de produire des vins de raisins passerillés hors souche à l'indication géographique protégée “Vins de la Corrèze”, en informant par écrit et dans les meilleurs délais l'organisme de défense de gestion et l'organisme de contrôle agréé.

 

1.5 - Déclaration de pressurage

Tout opérateur déclare auprès de l'organisme de défense et de gestion la réalisation du pressurage des raisins destinés à l'élaboration des vins de raisins passerillés hors souche à indication géographique protégée “Vins de la Corrèze” au plus tard quinze jours après sa réalisation.

Tout opérateur est tenu d’enregistrer sur un registre prévu à cet effet, les éléments suivants:

1 - date de récolte et de pressurage par cépage,

2 - quantités de raisins mises au séchage,

3 - volumes réels de produits obtenus après pressurage (hors bourbes).

 

2 Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………….

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………….

 

CHAPITRE 3 – AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

QualiSud

15, Avenue de Bayonne

40500 Saint-Sever

 

QualiSud est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par Qualité – France SAS, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

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