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ILE DE BEAUTÉ V.d.P.

MÉDITERRANÉE V.d.P.

ILE DE BEAUTÉ

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 2 novembre 2011

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 – Nom de l'indication géographique protégée

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Ile de Beauté », initialement reconnue

« Vin de Pays de l’Ile de Beauté », par le décret du 25 janvier 1982 les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 – Mentions et unités géographiques complémentaires

 

L’indication géographique protégée « Ile de Beauté » peut être complétée par le nom d’un ou de plusieurs cépages.

L’indication géographique protégée « Ile de Beauté » peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

 

3 – Description des produits

 

3.1 – Type de produits

L’indication géographique protégée « Ile de Beauté » est réservée aux vins tranquilles rouges, rosés et blancs.

La mention d’un à plusieurs cépages est réservée aux vins tranquilles.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles.

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ile de Beauté » présentent

un titre alcoométrique volumique acquis minimum de 9,00 % vol.

Les vins, dont la teneur en sucres fermentescibles (glucose et fructose) est supérieure ou égale à 45 grammes par litre, présentent à titre dérogatoire une teneur en acidité volatile fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l’agriculture.

 

3.3 – Evaluation des caractéristiques organoleptiques

La part des vins rosés est croissante et représente environ 50% de la production.

Les palettes aromatiques et la déclinaison des nuances « rosé » sont variées, avec néanmoins une tendance aux arômes marqués et, pour la couleur, à la pâleur.

Les vins rouges (le tiers de la production) sont issus principalement des cépages locaux nielluccio N et sciaccarello N, associés principalement aux cépages suivants : merlot N, cabernet-sauvignon N, grenache N, pinot noir N et syrah N.

Leur robe est généralement assez soutenue.

Leur nez allie notes fruitées et nuances de réglisse et de cuir; au palais, ils se montrent soyeux et longs.

Les vins blancs sont notoirement issus du cépage vermentino B qui leur confère souvent des notes florales. D’autres cépages utilisés impriment leur empreinte, tel le chardonnay B, apportant des notes plus fruitées, voire miellées ou le chenin blanc, plus ferme et franc.

 

4 – Zone géographique

 

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ile de Beauté » sont réalisées dans les départements de Haute-Corse et Corse-du-Sud.

 

5 – Encépagement

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ile de Beauté » sont produits exclusivement à partir des cépages suivants:

aléatico N, barbaroux Rs, biancu gentile B, cabernet franc N, cabernet-sauvignon N, carcajolo N, carcajolo blanc B, carignan blanc B; carignan N, chardonnay B, chenin B, cinsaut N, codivarta B, genovèse B, grenache blanc B, grenache gris G, grenache N, marsanne B, merlot N, morrastel N, mourvèdre N, muresconu N, muscat à petits grains B, muscat à petits grains rouges Rg, muscat d’Alexandrie B, nielluccio N, pagadebiti B, Pinot gris G, pinot N, riminèse B, roussanne B, sauvignon B, sauvignon gris G, sciaccarello N, syrah N, tempranillo N, ugni blanc B, vermentino B, viognier B.

 

6 – Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Ile de Beauté » sont produits dans la limite d’un rendement maximum à l’hectare de 120 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 – Lien avec la zone géographique

 

7.1 – Spécificité de la zone géographique

La zone géographique de l’indication géographique protégée « Ile de Beauté » est constituée de l’ensemble des communes des départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud.

Cependant une part prépondérante de la production est issue de la zone de production qui s’étend de Bastia jusqu’à Solenzara, sur toute la façade maritime orientale qui constitue le plus vaste secteur viticole de l’île.

Le vignoble est avant tout un vignoble littoral, le pourtour de l’île est presque partout planté en vigne.

Cette organisation maritime de la production confère une forte unité à la viticulture corse.

Deuxième grand trait paysager : il s’agit d’un vignoble où dominent les plaines et plus généralement les espaces faiblement inclinés même si les plantations en coteaux et en terrasses ne sont pas rares.

On distingue 4 types de sols complantés de vignes : granit arénisé, schistes, argilo-calcaire et terres d’alluvions.

La perméabilité du sol, capitale sur le continent afin d’éviter la rétention d’eau, n’a pas la même importance sur le territoire corse qui bénéficie d’un climat plus sec.

Au contraire, il est souhaitable que le peu d’humidité demeure.

Le climat s’intègre dans la marge littorale du climat méditerranéen avec des sommes de températures élevées et une pluviométrie modérée (moyenne pluviométrique de 600 à 700 mm d’eau/an).

Les risques de gelées tardives existent mais elles sont limitées à quelques secteurs limités de cuvettes ou de bas de pentes.

La sécheresse estivale provoque un stress hydrique modéré, permettant un enrichissement des baies en sucres sur les sols disposant de suffisamment de réserves en eau utilisables par la vigne.

Les vents ont également une importance déterminante dans les nuances régionales du climat corse.

Les vents « locaux » correspondant aux brises de mer et de terre ou aux brises de montagnes et de vallées (vents thermiques à effet venturi plus ou moins prononcé) vont donner leur identité à certains des secteurs viticoles de l’île. Les vents « régionaux » ne sont pas moins importants dans la caractérisation du climat corse et son incidence sur le développement viticole: la Tramontana, grand vent du nord, le Maestrale, vent de composantes nord-ouest, le Libecciu, vent du sud-ouest, le Sirocco, direction sud-est, et le Grégale, grand vent pluvieux de la façade orientale, orientation nord-est.

Cet ensemble constitue un milieu particulièrement propice au développement de la vigne.

 

7.2 –Spécificité du produit

L’histoire de la vigne est liée à celle de la Méditerranée.

La Corse, pour des raisons géographiques et agronomiques y est intimement associée. Les débuts de la viticulture corse sont attribués aux Grecs,

la Corse entrant dans la civilisation du vin dès le VIème siècle avant JC. Ainsi, en l’an 600 avant JC, les Phocéens construisent sur la rive orientale de la Corse le comptoir d’Alalia.

L’implantation d’Alalia, comme dans les autres comptoirs en Gaule comprend l’arrivée de la vigne comme culture coloniale au même titre que l’olivier.

Pendant toute la période de la Pax Romana, la viticulture profite du savoir agronomique des romains, concernant les modes de conduite et la manière de faire le vin.

On constate une consommation grandissante qui touche toutes les classes, des esclaves aux classes nobles en passant par les valets de ferme, les domestiques.

Après la chute de l’Empire Romain, des invasions successives touchent la Corse jusqu’au XIème siècle.

La Corse est administrée par Pise jusqu’en 1285, le rôle de l’Eglise romane donnera un coup de pouce à la viticulture et aidera à en refaire une source de commerce.

La période gênoise qui suivra un siècle plus tard ne fit que renforcer les échanges avec l’Italie.

La deuxième moitié du XXème siècle est marquée par l’arrivée de quelques 17.000 rapatriés d’Afrique du Nord.

Celle-ci, conjuguée à des moyens financiers et à une législation favorable, va insuffler une impulsion réelle à « la nouvelle viticulture ».

Les producteurs arrivent avec des techniques viticoles et œnologiques de masse, ils créent des vignobles mécanisés pour produire ce dont ils ont l’expérience: un vin médecin pour le continent.

L’exploitation de la plantation commence en 1960, s’accélère de 1964 à 1969 et atteint son sommet en 1976. Il s’ensuivra dans les années 1980, une série d’arrachage sans précédent.

Depuis, la communauté vigneronne a su reconstruire de nouvelles bases, reconquérir le territoire viticole qualitatif et investir dans l’amélioration de la qualité de production par le biais de la sélection des cépages locaux, de l’expérimentation viticole et œnologique, de la restructuration du vignoble, donnant ainsi des bases saines pour aborder l’avenir.

C’est en janvier 1982 que le vin de pays de l’Ile de Beauté est reconnu par décret.

En 2008, les vins revendiqués sous l’indication géographique protégée « Ile de Beauté » représentent 60% de la production viticole corse. Issus de 3.150 ha de vignes, les 190.000 hl concernés sont produits par 5 caves coopératives, une SICA et 36 caves particulières.

Les vins rosés, en croissance et qui représentent environ 50% de la production, s’expriment au travers d’une palette d’arômes et de couleurs variés avec néanmoins une tendance à la pâleur et aux arômes marqués.

Les vins rouges représentent environ 33% de la production.

Ils sont issus principalement des cépages nielluccio N et sciaccarello N associés principalement au merlot N, cabernet-sauvignon N, grenache N, au pinot noir N et à la syrah N.

Ils présentent généralement une robe assez soutenue; leur nez allie note fruitée et nuances de réglisse et de cuir, leur palais se montre soyeux et long.

Les vins blancs sont notoirement issus du cépage vermentino B qui confère généralement des notes florales. Ils sont également marqués par des cépages tels le chardonnay B, plus fruité, miellé, le chenin blanc plus ferme et franc.

 

7.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

La Corse est une montagne plongée au cœur de la méditerranée, une île baignée de soleil où le climat, le relief, les sols et l’histoire de la communauté vigneronne se conjuguent pour former un terroir à nul autre pareil.

La Corse donne à la vigne et à ses vins toute la force et la spécificité de son identité insulaire, les savoir-faire d’assemblage tout comme de vinifications séparées mettant en avant tel ou tel cépage, confèrent à ces vins une identité insulaire indéniable et reconnue.

Cette identité est renforcée par le maintien d’un encépagement laissant une place prépondérante aux cépages insulaires historiques.

Les vins ont en effet une identité spécifique renforcée par des cépages autochtones comme le sciaccarello N, le nielluccio N et le vermentino B.

La vigne constitue l’une des plus permanentes expressions de l’identité insulaire.

Elle le doit bien évidemment aux efforts des vignerons mais également à la conjugaison des facteurs naturels:

à ses sols: la diversité géologique a crée les bases de la diversité des aptitudes et donc des productions, la pauvreté des sols (granit, schistes) étant favorable à la culture qualitative de la vigne.

à sa topographie qui a permis la mise en culture sur des terrasses taillées, remblayées et murées à mains d’hommes, pendant de longs siècles, et la création de véritables paysages viticoles.

à son climat: l’influence maritime limite les effets des trop fortes chaleurs estivales et tempère les rigueurs de l’hiver, les sommes de températures sont propices à une croissance optimale du raisin, les précipitations modérées sont généralement suffisantes pour une viticulture de qualité, les régimes venteux ont également un rôle majeur pour l’expression d’une viticulture de qualité.

Ils protègent en partie la vigne des maladies cryptogamiques, en particulier au printemps et, en été la brise de mer maintient une certaine humidité nécessaire à un bon fonctionnement de la photosynthèse lors des fortes chaleurs.

 

8 – Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l'Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1 – Obligations déclaratives

 

Les opérateurs se conforment aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

 

2 – Principaux points à contrôler

 

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis……………………………

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis…………………………

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité compétente désignée est

l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO).

12 rue Rol Tanguy - TSA 30003 –

93555 – MONTREUIL-SOUS-BOIS Cedex

Tél: (33) (0)1.73.30.38.00 - Fax: (33) (0)1.73.30.38.04

Courriel: info@inao.gouv.fr

 

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par un organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance sous l'autorité de l'INAO sur la base d'un plan d'inspection approuvé.

Le plan d'inspection rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

MÉDITERRANÉE

I.G.P. (Vin de Pays)

CAHIER DES CHARGES

homologué par l’arrêté du 2 novembre 2011

modifié par l’ l’arrêté du 8 novembre 2013

(fonte JORF)

 

CHAPITRE 1

DENOMINATION – CONDITIONS DE PRODUCTION

 

1 - Nom de l’IGP

 

Seuls peuvent prétendre à l’indication géographique protégée « Méditerranée », initialement reconnue « Vin de Pays de Méditerranée » par le décret du 22 octobre 1999, les vins répondant aux dispositions particulières fixées ci-après.

 

2 – Mentions complémentaires

L’indication géographique protégée « Méditerranée » peut être complétée par le nom d’un ou plusieurs cépages selon les conditions du présent cahier des charges.

L’indication géographique protégée « Méditerranée» peut être complétée par les mentions « primeur » ou « nouveau ».

L’indication géographique protégée « Méditerranée » peut être complétée par le nom des unités géographiques plus petites suivantes, selon les conditions fixées dans le présent cahier des charges :

 

« Comté de Grignan »

« Coteaux de Montélimar »

 

3 – Description des produits

3.1 – Type de produits

L’indication géographique protégée « Méditerranée » est réservée aux vins tranquilles et aux vins mousseux de qualité, rouges, rosés, blancs.

La mention d’un à plusieurs cépages est réservée aux vins tranquilles, vins mousseux de qualité, rouges, rosés, blancs.

Les mentions « primeur » ou « nouveau » sont réservées aux vins tranquilles rouges, rosés et blancs.

 

3.2 – Normes analytiques spécifiques

Les vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Méditerranée » présentent

un titre alcoométrique volumique acquis au moins égal à 9,00% vol.

Les vins, dont la teneur en sucres fermentescibles (glucose et fructose) est supérieure ou égale à 45 grammes par litre, présentent à titre dérogatoire une teneur en acidité volatile fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l’agriculture.

 

3.3 – Evaluation des caractéristiques organoleptiques

Les vins produits sont caractérisés par des arômes fruités dont l’intensité et la nature varient selon les cépages dont ils sont issus et les technologies utilisées.

Pour les vins rouges, les extractions sont conduites pour préserver des structures douces offrant en bouche des tannins mûrs et suaves.

Pour les vins blancs et rosés, la combinaison de différents facteurs (choix des parcelles pour préservation de l’acidité, cépages et technologie avec maitrise des températures) permet de rechercher et trouver les bons équilibres, de préserver la fraîcheur des vins, leurs arômes et le fruité.

Les vins mousseux de qualité, rouges, rosés et blancs, élaborés à partir des mêmes exigences qualitatives de récolte offrent des palettes aromatiques et des structures de vins identiques aux vins tranquilles.

La prise de mousse leur confère de plus une vivacité, une fraîcheur et une persistance aromatique qui vont de pair avec l’équilibre entre structure et finesse de l’effervescence.

 

4 – Zones géographiques dans lesquelles les opérations sont réalisées

 

4.1 - Zone géographique

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration des vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique « Méditerranée » sont réalisées dans les départements des

Alpes de Haute Provence,

Hautes-Alpes,

Alpes-Maritimes,

Ardèche,

Bouches-du-Rhône,

Drôme,

Var,

Vaucluse,

Corse-du-Sud,

Haute-Corse

ainsi que sur le territoire des communes suivantes:

dans le département de l’Isère:

toutes les communes dans les cantons de Roussillon, de Vienne-Nord et de Vienne-Sud, la commune de Saint-Lattier dans le canton de Saint-Marcellin,

dans le département de la Loire:

toutes les communes dans le canton de Pélussin ;

les communes de

Tartaras, de Saint-Joseph, de Saint-Martin-la-Plaine, de Génilac, de Dargoire et de Châteauneuf

dans le canton de Rive-de-Gier ;

les communes de

Chagnon, de Cellieu

dans le canton de La Grand-Croix .

Dans le département du Rhône:

les communes

d’Échalas et de Saint-Jean-de-Touslas

dans le canton de Givors ;

les communes de

Condrieu, de Tupin-et-Semons, d’Ampuis, de Saint- Romain-en-Gal, de Loire-sur-Rhône, de Trèves, de Les Haies, de Longes, de Saint-Cyr-sur-le-Rhône, de Sainte-Colombe

dans le canton de Condrieu ;

les communes de

Rontalon, de Saint-Didier-sous-Riverie, de Saint-Maurice-sur-Dargoire, de Saint-Sorlin et de Soucieu-en-Jarrest

Dans le canton de Mornant .

 

La zone géographique ci-dessus définie est applicable à la récolte des raisins, à la vinification et à l’élaboration des vins mousseux de qualité bénéficiant de l’indication géographique protégée « Méditerranée » sauf dans le département de la Drôme où ces opérations ne peuvent pas être réalisées sur les territoires des communes suivantes :

Aix-en-Diois, Aouste-sur-Sye, Aubenasson, Aurel, Barsac, Barnave, Beaufort-sur-Gervanne, Châtillon-en-Diois, Die, Espenel, Laval-d'Aix, Luc-en-Diois, Menglon, Mirabel-et-Blacons, Molière-Glandaz, Montclar-sur-Gervanne, Montlaur-en-Diois, Montmaur-en-Diois, Piegros-la-Clastre, Ponet-et-Saint-Auban, Pontaix, Poyols, Recoubeau-Jansac, Saillans, Saint-Benoît-en-Diois, Saint-Roman, Saint-Sauveur-en-Diois, Sainte-Croix, Suze-sur-Crest, Vercheny, Véronne.

 

Unité géographique plus petite « Comté de Grignan »:

La récolte des raisins dont sont issus les vins bénéficiant de l’indication géographique « Méditerranée » complétée du nom de l’unité géographique plus petite « Comté de Grignan » est réalisée sur le territoire des communes suivantes du département de la Drôme :

Cantons de Grignan, de Loriol-sur-Drôme, de Pierrelatte, de Saint-Paul-Trois-Châteaux:

toutes les communes;

Canton de Dieulefit:

commune de la Roche-Saint-Secret-Béconne;

Canton de Montélimar 2:

commune d’Allan, Châteauneuf du Rhône et Malataverne;

Canton de Nyons :

communes de Mirabel-aux-Baronnies, Nyons, Piégon, Saint-Maurice-sur-Eygues, Venterol, Vinsobres;

Canton de Buis-les-Baronnies:

communes de Mérindol-les-Oliviers et Mollans-sur-Ouvèze.

 

Unité géographique plus petite « Coteaux de Montélimar »:

La récolte des raisins dont sont issus les vins bénéficiant de l’indication géographique « Méditerranée » complétée du nom de l’unité géographique plus petite « Coteaux de Montélimar » est réalisée sur le territoire des communes suivantes du département de la Drôme :

Cantons de Marsanne et Montélimar 1:

toutes les communes ;

Canton de Dieulefit:

toutes les communes, à l'exception de la commune de La Roche-Saint- Secret-Béconne ;

Cantons de Montélimar 2:

toutes les communes, à l'exception d’Allan, Châteauneuf-du- Rhône et Malataverne.

 

4.2 - Zone de proximité immédiate

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour la vinification et l’élaboration des vins tranquilles bénéficiant de l’indication géographique protégée « Méditerranée » complétée ou non par le nom d’une des unités géographiques plus petites visées au point 2 est constituée, d’une part, des territoires des arrondissements suivants hormis les communes de ces arrondissements listées au 4.1.:

- dans le département de la Loire: arrondissement de Saint-Etienne,

- dans le département du Rhône: arrondissement de Lyon,

- dans le département de l’Isère: arrondissements de Grenoble et de Vienne.

et, d’autre part, des territoires des arrondissements suivants:

- arrondissement de Nîmes et d’Alès (situé dans le département du Gard)

- arrondissement de Mende (situé dans le département de la Lozère)

- arrondissements de Le Puy-en-Velay et d’Yssingeaux (situé dans le département de la Haute-Loire)

- arrondissements de Montbrison et de Roanne (situés dans le département de la Loire)

- arrondissement de Villefranche-sur-Saône (situé dans le département du Rhône)

- arrondissement de Bourg-en-Bresse (situé dans le département de l’Ain)

- arrondissement de La Tour-du-Pin (situé dans le département de l’Isère)

- arrondissements de Chambéry et Saint-Jean-de-Maurienne (situés dans le département de la Savoie)

La zone de proximité immédiate définie par dérogation pour l’élaboration des vins mousseux de qualité bénéficiant de l’indication géographique protégée « Méditerranée» complétée ou non par le nom d’une des unités géographiques plus petites visées au point 2 est constituée des territoires précités et est étendue aux départements de l’Ain et de la Savoie

 

5 – Encépagement

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Méditerranée », le cas échéant complétée du nom de l'unité géographique « Comté de Grignan » ou « Coteaux de Montélimar », sont produits à partir des cépages suivants:

aléatico N, alicante henri bouschet N, aligoté B, alphonse lavallée N, aramon blanc B, aramon gris G, aramon N, aranel B, arinarnoa N, aubun N, barbaroux Rs, biancu gentile B, bourboulenc B, brun argenté N, cabernet franc N, cabernet-sauvignon N, caladoc N, calitor N, cardinal Rg, carignan blanc B, carignan N, chambourcin N, chardonnay B, chasan B, chasselas B, chasselas rose Rs, chatus N, chenanson N, chenin B, cinsaut N, clairette B, clairette rose Rs, clarin B, colombard B, cot N, couderc noir N, counoise N, danlas B, egiodola N, gamaret N, gamay N, gamay de bouze N, gamay de chaudenay N, gamay fréaux N, ganson N, gewurztraminer Rs, gramon N, grenache blanc B, grenache gris G, grenache N, gros manseng B, gros vert B, jurançon noir N, lival N, listan B, lledoner pelut N, macabeu B, marsanne B, marselan N, mauzac rose Rs, melon B, merlot blanc B, merlot N, meunier N, mollard N, monerac N, mourvaison N, mourvèdre N, muscardin N, muscat à petits grains B, muscat à petits grains Rg, muscat d’alexandrie B, muscat de hambourg N, muscat ottonel B, nielluccio N, petit manseng B, petit verdot N, picardan B, pinot blanc B, pinot gris G, pinot noir N, piquepoul blanc B, piquepoul gris G, piquepoul noir N, plant droit N, portan N, ravat blanc B, ribol N, riesling B, riminèse B, rosé du var Rs, roussanne B, sauvignon B, sauvignon gris G, sciaccarello N, semillon B, seyval B, syrah N, tannat N, tempranillo N, téoulier N, terret blanc gris G, terret noir N, tibouren N, ugni blanc B, valdiguié N, varousset N, vermentino B, villard blanc B, villard noir N , viognier B.

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Méditerranée » », le cas échéant complétée du nom de l'unité géographique « Comté de Grignan » ou « Coteaux de Montélimar », complétée par le nom d’un à plusieurs cépages sont produits à partir des cépages suivants:

alicante henri bouschet N, aligoté B, aramon N, arinarnoa N, aubun N, barbaroux Rs, bourboulenc B, cabernet franc N, cabernet-sauvignon N, caladoc N, carignan blanc B, carignan N, chardonnay B, chasan B, chenanson N, chenin B, cinsaut N, clairette B, clairette rose Rs, colombard B, cot N, counoise N, égiodola N, gamay N, ganson N, grenache blanc B, grenache gris G, grenache N, gros manseng B, macabeu B, marsanne B, marselan N, merlot N, mourvèdre N, muscardin N, muscat à petits grains B, muscat à petits grains Rg, muscat d’Alexandrie B, muscat de Hambourg N, nielluccio N, petit manseng B, petit verdot N, pinot gris G, pinot noir N, piquepoul blanc B, piquepoul gris G, piquepoul noir N, portan N, rosé du Var Rs, roussanne B, sauvignon B, sauvignon gris G, sciaccarello N, semillon B, syrah N, tannat N, tempranillo N,

terret gris G, terret noir N, tibouren N, ugni blanc B, vermentino B, viognier B.

 

6 – Rendement maximum de production

 

Les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée « Méditerranée » complétée ou non par le nom d’une des unités géographiques plus petites visées au point 2 sont produits

dans la limite d’un rendement maximum à l’hectare de 120 hectolitres pour les vins rouges, rosés et blancs.

Les lies, les bourbes, les éventuels produits non vinifiés et le vin destiné à la distillation ou à tout autre usage industriel, ne peuvent excéder 10 hectolitres par hectare au-delà de ce rendement maximum de production.

 

7 – Lien avec la zone géographique

 

7.1 – Spécificité de la zone géographique

La zone géographique de l'indication géographique protégée "Méditerranée” recouvre le quart sud-est de la France.
Ce territoire est constitué de reliefs variés, encadrés par des sommets élevés tant sur le continent que sur la Corse.
Vallées, plateaux et coteaux se côtoient dans une ambiance toujours méditerranéenne.
L'architecture, les paysages, la culture, les usages, témoignent de cette histoire commune.
La mer Méditerranée est à l'origine de cette histoire, que ce soit au plan géologique (différentes incursions de la mer sur le continent actuel), au plan historique et culturel (influence des Grecs puis des Romains et des Génois en Corse), et surtout au niveau climatique.
La culture méditerranéenne se traduit aujourd'hui dans des modes de vie (alimentation, région de l'huile d'olive) et dans des paysages marqués par une végétation résistante à la sécheresse et des reliefs toujours présents encadrant les vallées où l'agriculture a pu se développer en optimisant les faibles ressources en eau.
Au sein de cette zone géographique, le vignoble est installé sous l'influence climatique méditerranéenne, sur des zones soumises à des précipitations irrégulièrement réparties au cours des saisons (concentration en période hivernale, et épisodes orageux parfois très violent aux périodes d'équinoxe et d'intersaison). Ceci entraîne une alternance de périodes de sécheresse plus ou moins longues et de séquences humides.
Le climat méditerranéen comprend un régime de vents spécifiques marqué par le "marin”, vent de secteur sud chargé d'humidité qui souffle sur le golfe du Lion et la Provence en modérant les excès de température et par le Mistral, vent sec parfois très violent, qui ventile l'axe rhodanien du Nord vers le Sud en contribuant au maintien d'un bon état sanitaire du vignoble.
Sur l'ensemble de la zone, l'ensoleillement et les températures sont exceptionnellement élevés.

 

7.2 – Spécificité du produit

" La particularité de l'indication géographique protégée "Méditerranée” s'appuie sur sa réalité géographique, mais aussi sur ses racines historiques.

La vigne, comme l'olivier, fut implantée par les Phocéens dès le vie siècle avant JC, dans le couloir rhodanien, ainsi que dans les environs de la cité phocéenne de Massalia ― plus connue aujourd'hui sous le nom de Marseille ― et en Corse.

Le commerce du vin fut développé par ces pionniers grecs qui ont su profiter du positionnement stratégique du port de Massalia et de l'axe majeur de communication que constituait le Rhône, pour transporter les amphores contenant une "boisson grecque, nouvelle et exotique élaborée à partir de jus de raisins fermenté”.

La culture de la vigne fut intensifiée durant l'occupation romaine et connut un réel essor au moyen âge sous l'influence des villes telles que Lyon, Marseille, et sous l'influence des Génois en Corse.
" Les atouts naturels de la zone géographique de l'indication géographique protégée "Méditerranée” ont favorisé l'implantation de la culture de la vigne.

La culture du vin indissociable de cette région a permis le développement constant d'un savoir-faire des vignerons qui s'appuie sur un encépagement ouvert mais néanmoins marqué par un ensemble de cépages majoritaires qui se retrouvent sur la zone géographique.
Les vins produits sont ainsi majoritairement des vins d'assemblage avec quelques cépages qui en constituent le cœur:
― en rouge et rosé: grenache N, syrah N, cinsaut N, carignan N, cabernet-sauvignon N, merlot N, nielluccio N ;
― en blanc: grenache B, viognier B, chardonnay B, clairette B, marsanne B, roussanne B, muscat à petits grains B, vermentino B.
Les vins tranquilles rouges sont marqués par leur intensité colorante élevée et par la souplesse des tanins.

Les arômes sont fruités (fruits rouges ou fruits mûrs) avec parfois des touches de vanille, de torréfaction.
Les vins blancs et rosés grâce à une parfaite maîtrise des éléments naturels, s'expriment avec équilibre entre fruité, concentration et fraîcheur.
C'est à partir des cuvées les moins alcooliques et s'exprimant avec le plus de vivacité que sont élaborés les vins mousseux de qualité. Ils offrent les mêmes caractéristiques que les vins tranquilles avec plus de fraîcheur et de finesse aromatique.

 

7.3 – Lien causal entre la spécificité de la zone géographique et la spécificité du produit

Cette réalité territoriale, cette communauté historique culturelle ont conduit les opérateurs viticoles de la région à la demande de reconnaissance en "Vin de Pays de Méditerranée”, reconnaissance effective le 1er août 1999.
L'IGP Méditerranée regroupe le "savoir bien-faire” des viticulteurs de dix départements du sud-est français méditerranéen.

La situation privilégiée de ce vignoble influencé par la mer Méditerranée, qui bénéficie d'un climat particulièrement ensoleillé et d'une diversité de territoires tous adaptés à la culture de la vigne et la production de vins fins a permis de forger une solide tradition viticole.
Le climat méditerranéen favorise une bonne maturité des raisins grâce à un ensoleillement important et une pluviométrie adaptée.

Il confère à l'ensemble des vins de l'IGP une concentration aromatique et un fruité marqué.

De plus, l'influence de vents de secteur sud chargés d'humidité donne de la fraîcheur aux vins rosés et blancs, qu'il s'agisse de vins tranquilles ou de vins mousseux de qualité, qui vient s'ajouter à leur caractère fruité.
Les ambitions pour l'indication géographique "Méditerranée” clairement exprimées par les producteurs sont celles d'un développement des marchés à l'export.
Cette dynamique régionale portée par l'IGP "Méditerranée” a su rassembler de nombreux opérateurs (253 caves, 174 caves particulières et 79 caves coopératives, et 51 négociants). Les volumes sont en constante augmentation (100 000 hl en 2000, 475 000 hl en 2012).
La réputation s'est développée à la fois au niveau local, grâce à la forte attractivité touristique de la région, mais aussi au niveau national ou international, grâce aux nombreuses récompenses reçues au concours général agricole de Paris, ou aux nombreuses citations dans le Guide Hachette des vins.
L'IGP Méditerranée est également partenaire et fournisseur officiel de la semaine de la critique au festival international du film de Cannes.
L'IGP Méditerranée est reconnue internationalement (44% des volumes produits sont exportés annuellement) et recherchée par les touristes, nombreux dans cette région notamment dans les périodes estivales.

Ces derniers sont invités au travers des accords entre les vins IGP "Méditerranée” et les spécialités gastronomiques locales à retrouver les bienfaits de la diète méditerranéenne. 

 

8 – Conditions de présentation et d’étiquetage

 

Le logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention « Indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « Vin de pays ».

 

CHAPITRE 2

EXIGENCES NATIONALES ET COMMUNAUTAIRES

 

1. Obligations déclaratives

 

Les opérateurs se conforment aux obligations déclaratives prévues par la réglementation en vigueur.

La demande de changement de dénomination au bénéfice de l’indication géographique protégée « Méditerranée » d’un lot revendiqué initialement dans une autre indication géographique protégée impose de le soumettre à un examen organoleptique préalable selon des modalités définies dans le plan de contrôle.

 

2. Principaux points à contrôler

DISPOSITIONS STRUCTURELLES METHODES D’EVALUATION

Omissis…………………………

DISPOSITIONS LIEES AU CONTROLE DES PRODUITS METHODES D’EVALUATION

Omissis………………………………..

 

CHAPITRE 3

AUTORITE CHARGEE DU CONTROLE

 

L’autorité chargée du contrôle est

CERTIPAQ

44 rue La Quintinie

75015 Paris

(Tél: 01 45 30 92 92 - Fax: 01 45 30 92 93).

 

CERTIPAQ est accrédité par le COFRAC au regard des critères définis par la norme NF EN 45011.

Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par CERTIPAQ, organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance, pour le compte de l'INAO sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Le plan de contrôle rappelle les autocontrôles réalisés par les opérateurs sur leur propre activité et les contrôles internes réalisés sous la responsabilité de l'organisme de défense et de gestion.

Il indique les contrôles externes réalisés par l'organisme tiers ainsi que les examens analytiques.

 

L’ensemble des contrôles est réalisé par sondage.

 

 

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